Le 4 février 2008 à partir de 13 heures est organisé à Paris sur le parvis de l'Hôtel de Ville, comme dans le monde entier, un grand rassemblement international contre les FARC pour soutenir la libération d'Ingrid Betancourt et les autres 774 otages retenus dans la jungle colombienne.
POUR SOUTENIR LES 774 OTAGES : UN MILLIONS DE VOIX S'UNISSENT DANS LE MONDE CONTRE LES FARC
Un grand rassemblement international est organisé à Paris et dans le monde entier le 4 février prochain. Il s'agit pour le peuple colombien et ses amis de mobiliser l'opinion publique mondiale sur l'horreur subit au quotidien par le peuple colombien à cause d'un groupe terroriste : les FARC (Force Armées Révolutionnaires Colombiennes). C'est la cause humanitaire de cette année.
Un seul objectif : que de simples citoyens s'expriment devant le monde entier pour partager le malheur de la Colombie et dire simplement :
STOP! LES FARC
STOP ! Les attaques des populations les plus vulnérables
STOP ! Les enlèvements
STOP ! Les massacres et les assassinats
STOP ! Les actions terroristes
STOP ! LES FARCS
Des manifestations, marches ou rassemblements, auront lieu un peu partout le 4 février prochain en Colombie et dans le monde entier : Paris, New York, Londres, Madrid, Buenos Aires, Miami, Sydney, Barcelone, Munich, Toronto, Philadelphie, Boston et Quito, et d'autres villes encore.
Par Guy Sorman
L’Irak ? Non. Le Dollar ? Pas plus. L’absence d’assurance sociale ? À peine. La débâcle du crédit immobilier ? Certes pas . Le réchauffement climatique ? À coup sur , non. L’Iran ? À la rigueur.
Rien de ce qui, vu d’Europe ou d’ailleurs, nous paraît constituer une sorte de crise américaine, ne déterminera les prochaine élections présidentielles. Ce qui emportera le choix des primaires puis l’issue finale relèvera avant tout , de la morale , de la religion, de la psychologie des candidats. Ces candidats sont-ils pieux ? Démocrates et Républicains, tous pratiquent ou le prétendent ; la piété est plus intérieure chez les Démocrates , affichée chez les Républicains. Mitt Romney est Mormon : est-ce suffisamment chrétien ? Huckabee est un pasteur baptiste ? Voici qui en fait un candidat crédible . Mais il est soupçonné d’avoir accepté des cadeaux , Hillary Clinton aussi : est-ce bien moral ?Barack Obama avec un tel prénom, n’est-il pas un peu musulman ? Par chance , il se trouve un pasteur qui se porte garant de sa foi chrétienne. Rudolf Giulani s’est marié trois fois ? Désormais, c’est juré, il est un mari fidèle. Le Président américain pourrait être noir, une femme, mais athée , jamais.
Il importe ensuite que ce futur Président ne soit pas de gauche . Il n’existe pas de parti socialiste aux Etats-Unis ; mais les Démocrates doivent tous se défendre d’être libéraux, un mot (qui aux Etats-Unis, signifie l’inverse de son sens français) si salissant qu’on ne le désigne que pas son initiale , L. Etre L, c’est envisager que l’Etat résoudrait les problèmes économique et sociaux mieux que n’ y parviendraient l’économie de marché et la responsabilité individuelle ; alors que le vrai problème , disait Ronald Reagan, c’est l’Etat , c’est Washington . Tout candidat pour Washington, se doit d’être contre Washington.
Pacifiste est aussi suicidaire que L : le candidat sera donc un chef de guerre crédible qui fait confiance aux troupes. Le seul pacifiste déclaré , Ron Paul, passe pour extravagant ; une dérive qu’il compense par une passion immodérée pour le capitalisme .
Du côté Républicain, l’allure martiale sied naturellement à John McCain, héros du Viet Nam et Rudolf Giuliani, héros du 11 septembre ; chez les Démocrates , Hillary Clinton y travaille en gommant sa féminité et par des tournées sur le front. Ce n’est qu’à New York, plus exactement au Nord Ouest de Manhattan ( Upper west side) , ou sur quelques campus universitaires, qu’un observateur européen en quête d’une gauche américaine, rencontrera une poignée d’anti-impérialistes avec qui sympathiser.
Vu d’Europe , ce qui rend les candidats si semblables est donc plus net que leurs différences : tous estiment que les Etats-Unis ont une destinée manifeste, de caractère quasi mystique. Tous dialoguent avec le Christ. Tous considèrent que le capitalisme américain est insurpassable. Aucun n’envisage un retrait du monde, ni économique, ni militaire. N’ayons sur ce sujet aucun doute : le cœur des Etats-Unis reste Reagano -conservateur .Un Président démocrate sera moins conservateur qu’un républicain mais il ou elle ,restera tout de même à l’intérieur du carré magique tracé par Ronald Reagan en 1980 : peu d’Etat, de la morale , du marché et de l’activisme militaire .
L’Irak ? Seul Obama regrette que l’armée y soit allée, il souhaite qu’elle en parte vite mais ce sera pour se renforcer en Afghanistan. Aucun autre candidat sérieux n’envisage un retrait du Proche-Orient d’autant que le sort des armes à Bagdad, grâce au général Petraeus, paraît tourner à l’avantage des Etats-unis. Ajoutons que l’Irak, aperçu à la télévision américaine, c’est assez loin et une affaire de professionnels.
L’assurance maladie est une préoccupation plus immédiate mais pas centrale non plus ; aux quelques dizaines de millions d’Américain non assurés (mais soignés dans les hôpitaux) , les Démocrates, et aussi les Républicains, proposent une meilleure couverture à condition qu’elle ne soit ni centralisée ni étatisée. Une Sécurité sociale à la française, ou à la canadienne qui lui ressemble, un monopole public, nul n’en voudrait aux Etats-unis et nul candidat ne le suggère : la liberté du choix et la privatisation, restent des normes incontournables . Une même prudence vaut pour le crédit immobilier : quelques millions de familles surendettées ont perdu leur logement ,mais il importe avant tout que le plus grand nombre continue à accéder à la propriété . Aucun candidat ne porterait atteinte à ce rêve-là.
L’écart entre Républicains et Démocrates est-il plus franc sur les sujets qui fâchent et dressent véritablement certains Américains contre d’autres ? L’avortement , le droit de porter des armes , la peine de mort , l’immigration . Pour tous les candidats , c’est un exercice de funambule : les Démocrates penchent vers la liberté du choix des femmes, le contrôle des armes personnelles, l’abolition de la peine de mort mais avec modération. On s’en remet volontiers à la sagesse de la Cour Suprême et à la responsabilité locale des Etats . Les Républicains ne surenchérissent pour condamner l’avortement que pour mobiliser leur base radicale ; face aux électeurs dans leur ensemble, ils balancent sur la même ligne étroite que leurs adversaires .
Reste l’immigration : sur ce sujet, les postures relèvent de l’arithmétique électorale. Depuis Ronald Reagan et avec George W Bush , les Républicains sont plus accueillants aux immigrés que les Démocrates , parce que plus individualistes ou à l’écoute des entreprises en quête de main-d’oeuvre . Les Démocrates ? Plus proches des syndicats , ils sont restrictifs , avec précaution : les Latinos pèsent plus lourd que les xénophobes et les riverains du Mexique hostiles aux clandestins . La même arithmétique rapproche les candidats confrontés à la mondialisation et aux importations chinoises : les emplois perdus coûtent des voix, mais les consommateurs des supermarchés en rapportent plus .
Le réchauffement climatique ? En dehors de la Californie, toujours en pointe ou à la mode, la plupart des Américains n’y croient pas et ceux qui le redoutent sont moins nombreux que ceux qui refusent une taxation de l’énergie , serait-ce pour sauver la planète. George W Bush n’a pas fait ratifier le traité de Kyoto par le Sénat , mais Bill Clinton et Al Gore non plus, parce que tous savaient que le Sénat y est unanimement hostile. Parions que le prochain Président, fera confiance à l’innovation technique, le credo américain, plutôt que d’accepter une contrainte internationale.
À ce seuil, l’économie n’a pas été évoquée parce que ce n’est pas aux Etats-Unis, un sujet politique ; il n’existe pas de Ministère de l’économie , on s’en remet au marché et à ses institutions, la Banque fédérale en particulier . Les controverses ne portent que sur la redistribution de la croissance : les Démocrates sont disposés à taxer les super riches , mais sans excès . Ils savent que les capitaux et les chefs d’entreprises sont volatiles.
Comment les Américains pourraient –ils arbitrer entre des programmes aussi nuancés ? La personnalité des candidats fera la différence : le caractère, la psychologie plus que l’économie ou la guerre , comme un vaste reality show à l’échelle de la nation.
Le monde devrait-il s’en inquiéter puisque le président des Etats-unis est aussi celui des non Américains ? La prospérité, la paix, la libre circulation sont partout tributaires du cours du Dollar et de la présence militaire américaine, gendarme planétaire . Mais le résultat de ces élections présidentielles sera-t-il si décisif ? La Maison blanche est pour l’essentiel un système autogéré et les institutions américaines plus durables que le pilote . Oui, l’idéologie dominante importe mais les élections de 2008 ne préfigurent pas une mutation comparable à celle de 1932 avec le New Deal, ni à celle de 1964 avec la Grande Société de Lyndon Johnson, ni à la Realpolitik de Richard Nixon en 1968 .La révolution conservatrice des années 1980 n’a pas encore épuisé son élan ; elle n’a pas non plus d’alternative , pas cette fois-ci .
Article de Vernon Smith, professeur de droit et d’économie à la George Mason University. Il a reçu le prix Nobel d’économie en 2002.
La crise conjointe du secteur immobilier et du marché des prêts nous rappelle à nouveau que toutes les implosions financières ont leurs origines dans les mêmes causes : la possibilité d'emprunter à court terme et de prêter à long terme, sans assez de fonds propres pour faire face aux orages périodiques susceptibles de survenir dans l’intervalle.
Néanmoins cette bulle a été différente. En dehors du fait qu’elle a été alimentée par des achats immobiliers et des prêts aménagés, les uns comme les autres basés sur des fonds propres inadéquats, accrus par l’apport d’argent des autres, à la fin du processus, les plus values sur cessions d’actifs allaient de pair avec le droit d’encaisser 500.000 dollars de profit, net d’impôts. On peut remercier le Président Clinton pour sa décision de 1997, applaudie à l’époque par les banques, les promoteurs, et les citoyens désireux de bénéficier du statut de demi millionnaire acquis sur la base d’un investissement qu’ils ne pouvaient comprendre, et qu’ils croyaient, en se mentant à eux-mêmes, être sans risques. On peut remercier ceux qui ont alimenté la mère de toutes les bulles immobilières, ceux d’entre nous qui ont voulu acheter une seconde ou une troisième maison, et aussi des maisons avant qu’elles ne soient construites, et qui les ont vendues à quelqu’un d’autre qui rêvait de rester riche assez longtemps pour vendre la maison à un autre fou.
Une fois de plus, quoi que nous tentions de dire, et par delà la rhétorique politique, nous n’avons pas aidé les pauvres, et nous avons applaudi une action du gouvernement conçue de manière inepte.
La fringale de consommation est aujourd’hui finie, et il y a largement assez de blâmes et de reproches à disséminer. Le Congrès, quand ses membres cessent leurs bavardages inutiles, cherche à sauver la situation en envisageant des décisions qui ne pourraient que créer à une date future la grand mère de toutes les bulles immobilières. Cette assemblée auguste a oublié depuis longtemps qu’elle a planté le décor pour toutes les bulles immobilières en créant des agences financées par le contribuable, Fannie Mae et Freddie Mac*, comme prêteurs immobiliers de dernier ressort.
Les innovateurs financiers qui ont inventé la titrisation en tant que mécanisme permettant de créer un marché national des liquidités pour les prêts sont maintenant critiqués pour avoir créé un « problème d’agence ». Ce qui équivaut à dire que les gestionnaires n’ont pas eu d’incitation à fournir aux investisseurs une information transparente quant aux risques économiques sous-jacents. Mais est-ce que la transparence importe encore lorsqu’on est au sommet d’une bulle ? Les critiques prétendraient résoudre le problème d’agence en recourant à davantage de régulation gouvernementale. Désolé de le dire, mais ne peut-on pas considérer que l’intervention politique constitue le plus grand de tous les problèmes d’agence ? Le Federal Reserve, confronté à un danger récurrent d’insolvabilité, se sent lié par sa responsabilité face au risque d’une cascade de défaillances dans les obligations de haute qualité et face à de mauvais investissements en quête de profits asymétriques libres d’impôts. Les ombres portées de Long Term Capital, de la crise des Savings and Loans, et de la « Portfolio Insurance »**, cas répertoriés où des emprunts à court terme ont servi à prêter sur des périodes plus longues que prévues, se font sentir. Les emprunts, en ces divers cas, ont tous été conditionnés par l’existence de liquidités qui se sont révélées pouvoir s’assécher à une vitesse inquiétante.
En conséquence, nous avons un Fed indépendant, conduit par les forces du marché à gérer les traits les moins défendables des marchés immobiliers. De surcroît, au moment où le Fed a abandonné sa position de lutte contre l’inflation, le dollar, le pétrole, l’or et les prix des matières premières produits ont indiqué un risque d’inflation, et deux mois plus tard, les prix à la consommation ont confirmé ce risque.
Une action plus audacieuse, et plus secourable envers les pauvres, que celle qui a consisté à exempter le secteur immobilier de taxes appliquées aux plus values sur cessions d’actifs, aurait pu consister à exonérer d’impôts toutes les plus values sur cessions d’actifs pourvu que le capital soit réinvesti, autrement dit non consommé : or, oui, chers citoyens, l’immobilier relève de la consommation.
A la différence de la bulle immobilière récente, les excès du marché boursier des années 1990 ont financé des milliers de nouveaux investissements, et certains de ceux-ci ont ouvert des voies innovantes pour gérer la prolifération de nouvelles technologies . Le résultat : des gains de productivité inscrits dans la durée, et dont les effets se sont fait sentir jusqu’à une période récente.
Adam Smith, dans la Théorie des sentiments moraux (1748), notait judicieusement que la consommation des riches avait peu d’effet sur le bien être des pauvres.
Le revenu des riches est, en fait, largement investi dans les outils productifs et la connaissance, qui créent de la valeur à long terme pour tous
« Les riches sélectionnent seulement ce qui est le plus précieux et agréable… bien qu’ils cherchent surtout… les gratifications de leurs désirs vains et insatiables, ils partagent avec les pauvres le fruit des améliorations ».
Les dépenses dans l’immobilier ne sont pas des « améliorations » qui mènent à une productivité accrue et à une richesse supplémentaire future qui sera partagée avec les pauvres. Elles ressemblent plutôt à la satisfaction d’une vanité subventionnée par le gouvernement.
Par Albert Soued, pour www.nuitdorient.com
Il est indéniable qu’aussi bien le Hamas de Ismail Hanyeh que le Fatah de Mahmoud Abbas reprennent le scénario habituel de feu Arafat. Plus Israël s’enfonce dans des négociations, plus ils soufflent sur le feu de la violence.
Itshak Rabin à Oslo, puis Ehoud Barak à Sharm el Sheikh sont tombés dans le panneau de négociations où leurs adversaires leur extorquaient le maximum de concessions pour leur faire comprendre aussitôt qu’avec la violence des missiles, des tirs au pigeon sur les routes et des bombes humaines dans les villes, ils pouvaient obtenir toute la Palestine. Et aujourd’hui Ehoud Olmert se trouve dans la même impasse (1).
Sous la pression du Département d’Etat Américain, Annapolis a démarré ce processus asymétrique où Israël doit céder et donner et les Palestiniens recevoir un territoire "contigu" et viable dans une Palestine indépendante, sans aucune contrepartie tangible ou vérifiable, sans aucune action sérieuse et responsable pour cesser la terreur et commencer à construire un état.
Israël s’est désengagé de Gaza unilatéralement en 2005, évacuant par la force 8000 de ses citoyens de leur terre, de leur maison, de leur gagne-pain. Un "bienfaiteur" américain ex-directeur de la Banque Mondiale, a même racheté les serres des implantations, de magnifiques potagers et vergers, pour les offrir aux Palestiniens, dans le but de faire vivre des milliers de familles. Ces serres sont aujourd’hui démantelées, ravagées ou délaissées. Un vrai désastre. Mais à Gaza, c’est le chaos permanent et le mouvement islamiste radical Hamas, ayant pris le pouvoir, en a éjecté les dits modérés. Le Hamas est financé aussi bien par l’Iran que par l’Arabie. Les camps de réfugiés créés il y a 60 ans perdurent et continuent à être subventionnés par les Nations Unies.
Pendant le temps où ceux qu’on avait évacué de Gaza essayaient difficilement de se réinsérer ailleurs sur le territoire Israélien, les nombreuses milices armées et incontrôlées du Hamas et du Fatah déversaient des milliers de roquettes Qassam et de mortiers sur les villes et implantations limitrophes tuant, blessant et traumatisant des centaines d’Israéliens. Peu de médias européens en parlent.
Périodiquement, venant du territoire de Cisjordanie contrôlé par l’Olp et le Fatah de Mahmoud Abbas, des terroristes tuent des citoyens Israéliens, randonneurs, travailleurs ou officiers de police, s’infiltrant à travers les postes-frontières, dans les écoles, les supermarchés ou posant des bombes au bord des routes. La brigade al Aqsa, bras armé du Fatah, vient d’annoncer même que ce n’était que le début d’une offensive plus vaste. C’est donc la guerre ! Israël se défend par des attaques ciblées contre les responsables et leurs chefs instigateurs ou en limitant les échanges commerciaux, ne laissant passer que les convois humanitaires. Mais dans ces convois, le sucre est parfois remplacé par des explosifs.
Hier encore, le groupe humanitaire Zaka essayait de ressusciter une femme policier, sous le feu des terroristes du Fatah. C’est donc bien la guerre qui continue. Une guerre certes asymétrique, mais qui est constante, n’ayant aucune limite dans sa portée, ni dans son ampleur, et qui n’obéit qu’aux règles de la violence et de la haine viscérale, cherchant à éliminer l’autre ou au mieux à l’inciter à quitter les lieux.
Dans leur partialité constante, les médias européens parlent rarement de la terreur palestinienne visant les Israéliens, les victimes étant toujours du même côté, même s’il s’agit de mises en scène de crises humanitaires montées par les Palestiniens (2).
Il est vrai qu’il est entré dans le subconscient de l’Européen de la rue que l’arabe est toujours une victime et que l’Israélien est l’"agresseur". Les spécialistes devraient élucider cette perversion de la pensée (3).
La situation est analogue en Colombie où les terroristes du Farc sont encensés parce qu’ils ont enfin libéré deux otages. Ils l’ont fait pour se faire valoir et faire valoir un de leurs fans, le président du Vénézuela Ugo Chavez, mais, en même temps, ils ont pris en otage 6 nouvelles victimes innocentes. Et là les médias se taisent. Car "la pensée dominante, politiquement correcte et perverse" des médias, considère que les guerilleros terroristes sont des héros, victimes d’un pouvoir colombien abusif qui ne fait rien pour libérer les otages. C’est ce que répète inlassablement et d’une voix nasillarde la très "médiatique" fille de l’otage Ingrid Bettancourt.
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Notes
(1) Ehoud Olmert pourrait être visé par le rapport appelé Winograd. Cette enquête sur les responsabilités de la 2ème guerre du Liban ayant tardé à être divulguée, a surtout comme enjeu la stabilité politique d’Israël. Rappelons qu’en dehors des annonces d’objectifs qui n’ont jamais été atteints, lors des 2 derniers jours de la 2ème guerre du Liban, Ehoud Olmert a pris des décisions malheureuses qui ont coûté la vie à 33 soldats.
Le rapport définitif de la commission Winograd devait en toute logique censurer le 1er ministre, mais des "tractations" de dernière minute ont fait en sorte que le rapport final est plus nuancé à l’égard du 1er ministre. Or l’opinion publique ne l’entend pas de cette oreille et la cote d’Olmert est au plus bas (quelques %), alors qu’Abraham Burg ex-président de la Knesset, qui s’est exilé à Paris parce qu’il considère qu’Israël est "un état nazi et raté", vient d’encenser Ehoud Olmert comme étant le meilleur 1er ministre d’Israël depuis 30 ans....
Plutôt que de vouloir survivre coûte que coûte, "en arrosant les uns et les autres" et en risquant un schisme dans la société, Ehoud Olmert devrait organiser des élections en 2008, mais il ne le fera pas.
(2) Des journalistes Palestiniens ont déclaré le 23 janvier 2008, qu’à au moins deux reprises, le Hamas avait mis en scène des "blackout" pour mettre fin aux sanctions économiques contre la bande de Gaza. Dans un cas, des journalistes invités à couvrir une réunion du Hamas, présidée par le Premier ministre Ismaël Haniyeh, ont été surpris de découvrir celui-ci avec ses ministres, assis autour d’une table sur laquelle on avait allumé des bougies. La pièce était plongée dans l’obscurité. Dans l’autre cas, les journalistes ont découvert les députés du Hamas rassemblés dans une salle mise en scène de la même manière. Les journalistes ont déclaré qu’il n’y avait pas besoin de bougies, les réunions ayant lieu en pleine journée. Les responsables du Hamas avaient tout simplement tiré les rideaux.
(3) "Israël est le seul endroit au monde qui fournit de l’électricité à des organisations terroristes qui lui lancent des roquettes. La vie des Palestiniens dans la bande de Gaza n’est pas facile en raison du terrorisme qui y règne, et ceci doit être clair comme de l’eau de roche : le Hamas peut changer la vie de la population gazaouie en un rien de temps, s’il cesse son terrorisme" - Tsipi Livni, ministre des Affaires étrangères, 21 janvier 2008
Nouveau livre d'Albert Soued - Quand le Moyen-Orient verra-t-il la lumière ?