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The International Civil Liberties Alliance is a project of the Center for Vigilant Freedom Inc.  We are an international network of groups and individuals from diverse backgrounds, nationalities and cultures who strive to defend civil liberties, freedom of expression and constitutional democracy.

We aim to promote the secular rule of law, which we believe to be the basis of harmony and mutual respect between individuals and groups in the increasingly globalised world, and to draw attention to efforts to subvert it.  We believe in equality before the law, equality between men and women, and the rights of the individual and are open to participation by all people who respect these principles.

We believe that freedom of speech is the essential prerequisite for free and just societies, secular law, and the rights of the individual.

We are committed to building and participating in coalitions in all parts of the world to effect significant progress in protecting rights of the individual which are sadly being eroded in many countries including those in the West.


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The Center for Vigilant Freedom

4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 06:03

livrenoirregsoc.jpeg
De la lecture pour la fin de semaine comme on dit dans la Belle Province.

Ce livre est gratuit, téléchargez-le sans tarder :

L'intégralité du livre noir (format pdf, 73 pp.)

Les perles (format pdf, 4 pp.)

Le Livre Noir étant organisé par chapitre - un par région - découvrez les dégats que les socialistes ont fait dans la votre depuis les élections régionales de 2004.

Vidéo de présentation de ce livre :







 

Régions socialistes : Mauvais exemple

c_poitou.gifSégolène Royal a déclaré que « son projet pour la France » allait « s’appuyer sur les régions qui marchent pour faire marcher la France ». Roger Karoutchi, président du groupe UMP au conseil régional d’Île-de-France et sénateur des Hauts-de-Seine, a lui, au contraire, dénoncé le danger de cette politique qui depuis deux ans fait marcher les régions à reculons. Il a ainsi souligné que les nouveaux exécutifs régionaux de gauche ont massivement augmenté les impôts et la dette tout en investissant moins pour l’emploi et l’éducation. En effet, depuis 2004 (2), les impôts régionaux et la part régionale de la TIPP (1) ont augmenté de 30 % sur l’ensemble de la France ce qui représente un prélévement supplémentaire de 2 milliards d’Euro pour les contribuables. Rien qu’avec la hausse de la taxe professionnelle et des taxes foncières, les entreprises et les propriétaires de leur logement ont payé 442 millions d’Euro supplémentaires. Enfin, en matière de politique d’éducation et d’emploi, les investissements dans le domaine de la formation continue ont baissé de 5,6 % et ceux dans les lycées de 1,7 %. Les jeunes et les personnes qui recherchent un emploi apprécieront ! Selon le sénateur des Hauts-de-Seine, les principales victimes de cette politique régressive sont les automobilistes, qui ont du payer 1,6 milliards d’Euro d’impôts supplémentaires en 2006, avec l’augmentation de la taxe sur les cartes grises et celle du prix de l’essence. Les budgets régionaux augmentent, mais, au lieu de répondre aux attentes des citoyens, ces régions socialistes multiplient les dépenses de communication, les frais de fonctionnement et le saupoudrage de subventions aux associations. Un exemple à ne pas suivre. Ce que l’UMP ne manquera pas de rappeler lors de sa campagne.

(1) Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers
(2) en 2004, les socialistes ont emportés presque toutes les régions de France


bilan socialiste régions 
Ci-après l’exemple de la région Ile-de-France, gérée depuis 10 ans par les socialistes et les Verts.

Voici ce que les socialistes font de votre argent, prélevé sur vos impôts locaux :

 
depensesocialistesidf1998_2008.jpeg
 

 

baisseinvestsocialisesidf1998_2008.jpeg

 




En clair : la gauche dépense pour elle, mais pas pour les autres

Quels sont ces investissements qui ont fortement baissé ? Les infrastructures (routes, ponts, signaux, canaux, …), les équipements collectifs (hôpitaux, cliniques, écoles, gymnases, piscines…).

 

Encore que ceci ne concerne que la part des impôts locaux destinés à la région.

Voulez-vous qu’ils en fassent autant dans votre commune ? Alors votez socialiste ou Verts.

Vous ne savez pas quoi faire de votre argent et vous souhaitez être soulagé de ce souci : pas de problème, les socialistes le feront pour vous.

Les Verts ont encore plus d’appétit que les socialistes :

Citation de jean-Pierre Placé, Président du groupe des Verts

« Nous souhaitons une hausse de 100% des impôts régionaux »

Au moins, c’est franc.

Ils font au niveau des régions ce qu’ils ont fait de la France depuis 1981 : se servir au lieu de servir. Pillage et saccage : “après nous, le déluge”.
Grand train de vie. Une grande partie de l’argent part en dépenses de communication (en clair : en dépense de propagande pour convaincre le peuple combien c’est merveilleux avec eux).


Quelles perles relevées parmi les dépenses socialistes :

perlesdepensessocialistesidf1998_2008.jpeg D’après ce que racontent les médias (de gauche à 95%), des électeurs français s’appréteraient à “sanctionner” le gouvernement aux Municipales et Cantonales parce qu’ils ne seraient pas contents de la manière dont le Chef de l’Etat mène sa vie privée. Sa vie privée ne concerne que lui.

 

Ces médias ne font que suggérer ce que lla gauche souhaite, en fait !

Ces électeurs seront bien avancés après : ils verront ce que deviendra leur vie quotidienne dans leurs villes et leurs villages. Ils auront des raisons de se plaindre, mais en entendant ces plaintes, on pourra leur rétorquer comme à chaque fois que la gauche a repris le pouvoir : “Mais pour qui avez-vous voté ?”

L’électeur trompé répond alors : “Ben…”, “Ben oui… mais… j’étais pas content de ce qu’avait répondu Sarkozy le jour où…”

Et, on pourra leur répondre, comme à chaque fois : “Alors, ne vous plaignez pas. Vous l’avez voulu !”

dessinsegalregionsocialiste.jpegCes médias, travaillant presque exclusivement pour la gauche, n’ont, bien entendu jamais parlé du train de vie de nabab de Mitterrand - au frais du contribuable, là - lors de ses multiples voyages où il emmenait, toujours à vos frais, famille et copains.

Les français ne doivent pas plaindre de l’insécurité s’ils refusent d’avoir des gouvernants décidés à rétablir la sécurité.
Les français ne doivent pas plaindre :
- de la baisse de leur niveau de vie s’ils refusent d’avoir des gouvernants décidés à le faire augmenter.
- des impôts et taxes trop lourds s’ils refusent d’avoir des gouvernants décidés à les faire baisser.
- de la dégradation de leur cadre de vie s’ils refusent d’avoir des gouvernants décidés à l’améliorer.
- de la dégradation de l’enseignement s’ils refusent d’avoir des gouvernants décidés à l’améliorer.
- de ne pas trouver d’emploi s’ils refusent d’avoir des gouvernants décidés à favoriser la création d’entreprises.

Et ainsi de suite, je pourrais ajouter des dizaines de phrases comme celles-ci.


Comment a été fabriquée Ségolène Royal

Le coup d’envoi avait été donné par le Nouvel Observateur du 15 Décembre 2005.

Relayé ensuite par le magazine “ELLE” mi-janvier 2006. Ce journal étant toujours très bien présenté dans les kiosques à journeaux (piles sur le devant, vitrines, présentoirs publicitaires sur le trottoir), même l’immense majorité des français ne l’achetant pas a pu voir la couverture avec la photo de SR et ce seul titre : “59% des français prêts à voter pour Ségolène Royal”, sans, bien sûr, le détail à l’intérieur.

Mais à l’intérieur, la lecture des résultats détaillés donnait tout autre chose :

Un sondage Ifop pour le magazine “Elle” nous apprenait que 43% des français voteraient “peut-être” et 16% “certainement” pour Ségolène Royal si elle était la candidate socialiste pour l’élection présidentielle de 2007. 16% des personnes interrogées déclarent qu’il y aurait “peu de chances” pour qu’ils lui accordent leur vote et 24% ne voteraient “certainement pas” pour elle.

L’article précisait :
« Evidemment le chiffre de 59% ne doit pas être mal interprêté. Il ne s’agit pas d’un sondage d’intentions de vote, les sondés n’ayant pas eu à choisir entre différents candidats, mais plutôt d’une évaluation de la potentialité du vote en faveur de Ségolène Royal. »
« Parmi les raisons motivant leur vote pour Ségolène Royal, les 59% des Français qui voteraient pour elle estiment qu’elle “amènerait un souffle nouveau dans la vie politique” (51%) et expliquent leur choix par le fait que “c’est une femme” (16%). Ces deux résultats nous renseignent à nouveau sur l’aspiration de l’opinion à un renouveau (qui a dit rupture ?) d’une part du personnel politique et d’autre part de la façon de faire de la politique. On voit également que les motivations classiques du choix en faveur de la candidate sont moins citées : 38% la jugent “compétente”, 24% estiment qu’elle “est à l’écoute des problèmes concrets des Français” et 20% qu’elle “a un projet politique pour la France”. »
« Cette aspiration profonde à un changement réel constituera une composante majeure de l’élection présidentielle de 2007. Il conviendra de suivre attentivement les indicateurs de l’évolution de l’opinion sur ce thème. »
« (sondage réalisé par téléphone les 12 et 13 janvier auprès d’un échantillon de 950 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. www.ifop.fr) »

Voilà qui est complétement différent.

Le chiffre réel des intentions de vote pour SR était donc de 16%, c’est-à-dire le score de Lionel Jospin (PS) au premier tour des Présidentielles de 2002.

A partir de cette parution, le magazine « Elle » est devenu une tribune anti-Sarkozy redoutable, doublée d’une vitrine de promotion de la candidature de Ségolène Royal.


Ségolène Royal : témoignages de ses anciens collaborateurs

De Ségolène Royal, ce sont ceux qui ont travaillé avec elle qui en parlent le mieux… :mrgreen:

A voir aussi pour compléter le tableau (Durée : 1 min 08 s.) :
Ségolène Royal menace un présentateur de télévision (ici, Stéphane Bern) :


Désir d’Avenir ou déserts d’avenir ?

Pour en savoir plus, cliquez sur ce lien :

Accablant.

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3 mars 2008 1 03 /03 /mars /2008 20:31

Les 3 et 9 mars prochains, les Espagnols éliront leurs parlementaires. Le Parti socialiste (PSOE) du premier ministre J.L. Zapatero, apparaît favori. Son principal concurrent sera le Parti populaire (PP, droite libérale), dirigé par Mariano Rajoy. Nombre d’Espagnols estiment pourtant que la droite aurait plus de chances de l’emporter si son ancien leader emblématique, J. M. Aznar*, qui dirigea le gouvernement entre 1996 et 2004, reprenait du service. Mais l’intéressé, dont le nom reste attaché au « miracle économique espagnol », semble avoir définitivement tourné la page… Il enseigne aujourd’hui à la Georgetown University de Washington et sillonne la planète. Son influence morale et intellectuelle sur le PP demeure prégnante, grâce au think tank libéral qu’il dirige, la FAES, dont le rayonnement s’étend jusqu’aux États-Unis et à l’Amérique latine. Une fondation à laquelle il assigne la tâche principale de redonner à la droite sa légitimité face à l’« hégémonie culturelle et intellectuelle » de la gauche. Quatre ans après la fin (provisoire ?) de sa brillante carrière politique, M. Aznar n’a rien perdu de sa détermination... C'est un homme humble, profond et chaleureux, aux antipodes des caricatures forgées par ses adversaires rouges-bruns-verts et par les médias, qui nous a reçu dans les locaux de l'Université de la FAEZ, à Madrid. A.D.V

 Alexandre del Valle — Alors que l’Espagne s’apprête à connaître des élections parlementaires déterminantes, vous tirez le signal d’alarme. Selon vous, le pays se trouve sur une pente dangereuse : l’idée même de liberté est remise en question. Cette préoccupation guide votre dernier ouvrage, qui se présente sous la forme d’un recueil de lettres écrites à un jeune Espagnol auquel vous expliquez votre vision politique. En quoi la liberté est-elle en danger en Espagne ?

 

 

José Maria Aznar — Dans cet ouvrage, je tente d’expliquer ce qu’est la liberté car, trop souvent, la jeunesse en a une acception erronée. Les jeunes Espagnols qui se réclament de l’antilibéralisme se trompent sur la définition du concept de liberté. Ils veulent multiplier les lois pour protéger ce qu’ils croient être la liberté. Or, sous prétexte de garantir notre bonheur, le droit finit par pénétrer toutes les sphères de la vie privée, nous enfermant en réalité dans une société moralisante et intolérante. L’antilibéralisme en Espagne est souvent le résultat du politiquement correct et de l’interventionnisme — pour ne pas dire du totalitarisme intellectuel — de la gauche au pouvoir. Il est regrettable de constater que cette politique qui déforme le droit et les valeurs de la société occidentale semble trouver plus d’écho chez les jeunes que la tradition libérale.

A. D. V. — Comment expliquez-vous qu’il existe en Espagne un tel sentiment anti-libéral chez les jeunes ?
J. M. A. — C’est un grand paradoxe. Depuis le XIXe siècle, l’Espagne abrite une forte tradition libérale. D’ailleurs, le terme « libéral » lui-même est d’origine espagnole (il fut employé pour la première fois par l’assemblée constituante de Cadix au début du XIXe siècle). Hélas, aujourd’hui, les hommes politiques qui se réclament du libéralisme au sens européen du terme sont rares. Ce paradoxe n’est pas nouveau : déjà du temps de l’URSS, la majorité des intellectuels européens soutenaient le communisme. Seule une poignée d’irréductibles s’était élevée contre cette vision, en particulier les Français Jean-François Revel et Raymond Aron.
Je crois aussi que le rôle de l’éducation ne doit pas être sous-estimé dans la tendance des jeunes à se réclamer de l’anti-libéralisme. Les idées soixante-huitardes du gouvernement de Zapatero ont détruit les notions d’autorité et de responsabilité à l’école.

A. D. V. — Vous faites sans doute référence à une matière que le gouvernement de Zapatero a imposée à l’école primaire et secondaire : l’« aprentissage de la citoyenneté » (1)...
J. M. A. — En effet. Cette matière est un véritable « catéchisme du bon socialiste » ! Endoctrinée par un gouvernement de soixante-huitards, la jeunesse tend à se complaire dans une espèce de relativisme moral selon lequel « tout se vaut ». D’où mon livre, qui constitue un rappel à l’ordre : je ne voudrais pas que notre système de valeurs, fruit d’une histoire millénaire, soit mis à mal. La jeunesse doit réagir pour que perdure la liberté, pierre angulaire de toute société occidentale.

A. D. V. — Vous parlez sans cesse de « système de valeurs » et d’« Occident » ; mais, dans votre livre, vous ne faites presque jamais référence à l’Europe. Seriez-vous eurosceptique ?
J. M. A. — Le but de cet ouvrage est de dénoncer les ravages du relativisme en Europe. Les lettres que j’adresse à ce jeune Espagnol pourraient très bien être destinées à un jeune Français, à un jeune Anglais ou à un jeune Italien. Lorsque je parle de l’inquiétant effacement de la liberté et de la responsabilité dans nos sociétés modernes, j’évoque bien un problème typiquement européen !
Je ne suis en aucun cas eurosceptique. Je crois, au contraire, que l’Union européenne a effectué de grandes avancées ces derniers temps. J’ai moi-même largement participé à sa construction.
L’UE doit maintenant s’affirmer comme une « grande Europe atlantique ». Pour y parvenir, il faut améliorer significativement notre relation stratégique avec les États-Unis. À l’époque où je dirigeais le gouvernement, j’avais proposé une politique de réforme de l’Otan. L’idée était de centrer l’Alliance sur les sociétés occidentales, non pas en tant qu’ensemble géographique mais plutôt en tant que communauté de valeurs. Je souhaitais alors créer avec les États-Unis un espace de libre-échange qui aurait été ouvert au reste du monde. J’avais aussi un projet de réforme visant à incorporer l’Amérique latine au monde atlantique. Cette alliance atlantique aurait évidemment eu pour objectif de fortifier et de protéger nos sociétés modernes et libres. Mais, pour pouvoir mener à bien toutes ces politiques ambitieuses, il faudrait que l’Europe ait davantage confiance en elle.

A. D. V. — Justement, selon vous, que doivent faire les dirigeants européens pour redonner confiance à l’Europe ?
J. M. A. — Beaucoup de choses : redresser son économie, son système de valeurs, son système éducatif, ses institutions…

A. D. V. — Vous-même avez, lors de vos huit années au pouvoir, redressé l’économie espagnole et modernisé le pays. Quel est l’aspect de votre mandat dont vous êtes le plus fier ?
J. M. A. — On ne fait jamais tout ce que l’on veut ! Mais, globalement, la majorité des Espagnols estime que, aujourd’hui, grâce à notre action, l’Espagne va mieux. Du point de vue tant économique que social, le pays ne s’est jamais porté aussi bien qu’en 2004, quand nous avons quitté le pouvoir. Tout le monde reconnaît que notre action a légué au gouvernement actuel un héritage exceptionnel. Nous avons atteint l’essentiel de nos objectifs, y compris ceux que nos adversaires qualifiaient d’irréalistes. Les sceptiques affirmaient que l’Espagne ne pouvait pas entrer dans l’euro ; eh bien, elle y est parvenue grâce à notre politique de stabilisation.
L’Espagne a rempli les conditions des critères de convergence en un an et demi. Et la politique de libéralisation que nous avons conduite a abouti à une amélioration sensible du niveau de vie des habitants. Cette politique a permis de créer des emplois et stimulé le développement de nouvelles technologies. Grâce à nos réformes, de très nombreuses entreprises espagnoles ont investi à l’étranger. Lors de mes deux mandats, c’est-à-dire de 1996 à 2004, nous avons créé six millions d’emplois : pendant ce délai, plus de 50 % des emplois créés en Europe l’ont été dans la seule Espagne ! J’aimerais rappeler qu’en 1976, au début de la transition vers la démocratie, seuls douze millions d’Espagnols travaillaient. Et vingt ans plus tard, en 1996, ce chiffre était toujours le même ! En vingt ans, on n’avait pas créé un seul emploi ! Le pays était certes devenu plus prospère ; mais jusqu’à ce que notre gouvernement redresse la situation, l’Espagne avait stagné en matière d’emploi.

A. D. V. — On parle souvent du « miracle espagnol ». Votre pays serait, avec l’Irlande, un élève exemplaire de l’Union européenne pour ce qui concerne l’utilisation des fonds structurels européens et l’application des critères de Maastricht. Comment l’expliquer ?
J. M. A. — Entre 1996 et 2004, nous avons réalisé une véritable « révolution » politico-économique. C’est ce qui explique la réussite de notre intégration à l’UE. De tous les pays de l’Union, l’Espagne est celui dont le déficit public a le plus baissé et, en même temps, celui dont la croissance a le plus augmenté ! Notre recette a été simple : réduction des impôts et encouragement à la création d’emplois. Le succès a été au rendez-vous.

A. D. V. — Comment avez-vous réussi à maintenir le haut niveau de protection sociale propre à l’Espagne tout en conduisant une politique libérale ?
J. M. A. — C’est élémentaire : seul le libéralisme produit des richesses, et seule la création d’emplois permet de réduire la pauvreté. La meilleure politique sociale consiste à ne se préoccuper que de la création d’emplois. J’en veux pour preuve que, sous mon gouvernement, la protection sociale a progressé dans le pays. Quand nous sommes arrivés aux affaires, de nombreux contrats de travail étaient dépourvus de protection sociale. Huit ans plus tard, à notre départ, il n’existait plus un seul contrat de travail sans protection sociale.
Je vais vous expliquer comment le libéralisme produit des richesses. Comme vous le savez, nous avons privatisé de nombreuses entreprises. À l’occasion de ces privatisations, beaucoup d’employés de ces entreprises sont devenus actionnaires. Ce phénomène de « capitalisme populaire » change les mentalités et responsabilise considérablement les personnes concernées. Ne serait-ce que parce que celui qui se lève le matin et sait qu’une partie de son épargne réside dans son entreprise s’implique davantage dans son travail !
C’est pourquoi je dis toujours à mes interlocuteurs : les grands discours sur la solidarité ne m’intéressent pas du tout ! Les vrais discours sur la solidarité, ce sont les chiffres des créations d’emplois, ce sont les possibilités de prospérer qui sont offertes aux gens !

A. D. V. — Vos réformes économiques sont-elles remises en question par la politique socialiste de José Luis Zapatero ?
J. M. A. — J’insiste sur le fait que le gouvernement actuel a eu la chance d’hériter d’une situation exceptionnelle. L’Espagne que nous lui avons transmise était la plus prospère qui ait jamais existé ! Admettez qu’il y a une différence entre un État ayant un déficit de 7 % (ce qui était le cas avant mon mandat) et de 1 % (à l’issue de ce mandat) ; entre un pays où 12 millions de personnes ont un emploi (avant mon arrivée) et un pays où elles sont 18 millions (après mon départ) ; entre une économie dont le revenu par tête était de 12 000 dollars et une économie où il était passé à 24 000 dollars ! Pour le moment, le gouvernement de M. Zapatero, qui grève le budget national de dépenses toujours plus lourdes, profite de cet acquis, qu’il n’a pas encore totalement dilapidé. Mais l’avenir proche dira si l’État pourra supporter longtemps les incohérences de la gestion des socialistes.

A. D. V. — Pensez-vous que ceux de vos compatriotes qui ont voté pour José Luis Zapatero lors des élections de 2004 vous ont manqué de reconnaissance ?
J. M. A. — Je n’ai pas souffert personnellement de cette « ingratitude » puisque je n’étais même pas candidat. Je ne peux pas me plaindre des Espagnols. Au contraire, j’éprouve à leur égard une grande reconnaissance. Ce peuple a fait de moi le plus jeune chef de gouvernement de l’histoire du pays ! Il n’empêche que je comprends la phrase de Churchill qui disait que « toute nation est ingrate » envers ses dirigeants, surtout s’ils ont été bons…

A. D. V. — Concrètement, que reprochez-vous à votre successeur José Luis Zapatero ?
J. M. A. — Je crois que cet homme est un radical qui ne réunit pas les qualités nécessaires pour occuper ce poste. Ses décisions sont en train de provoquer le démembrement de l’État et la dénationalisation du pays. L’Espagne se dirige vers une crise nationale d’une immense gravité. Le radicalisme de M. Zapatero est un radicalisme pur et dur qui vient tout droit de 1968. C’est comme si nous étions en train de revivre 1968 quarante ans après, avec tout ce que cela implique de sectarisme et de risques de divisions pour l’Espagne ! La politique, ce sont des faits, pas des slogans !
Aujourd’hui, l’Espagne est plus faible qu’au printemps 2004. Jamais les Espagnols n’ont été aussi angoissés à propos de l’avenir de leur pays. L’État est en train de se démembrer à cause des séparatismes encouragés par M. Zapatero et la gauche. On peut comprendre, à l’extrême rigueur, qu’un dirigeant politique fasse beaucoup de promesses, y compris des promesses stupides, lors d’une campagne électorale ; mais qu’il mette en application ces engagements démagogiques une fois au pouvoir, voilà qui relève de l’irresponsabilité… Cette capacité à l’autocritique, c’est ce qui distingue un dirigeant apte à gouverner d’un politicien qui représente un danger pour son pays. Franchement, imaginez qu’en France le président déclare devant le Parlement qu’il ne sait pas si la nation française existe et que le concept de nation est « discutable » ! Imaginez, aussi, que les collaborateurs qu’il a nommés au sein de son gouvernement soient membres des forces séparatistes qui menacent l’unité du pays… Eh bien, c’est la situation actuelle en Espagne !
En négociant avec les terroristes et en légalisant leurs représentations politiques (2), Zapatero a perdu toute crédibilité. L’ANV — le parti Action nationaliste basque, dont le PP demande l’interdiction — n’est pas le seul exemple de parti politique qui, selon moi, devrait être interdit en tant que menace à l’intégrité nationale. Le Parti communiste basque Partido comunista de las tierras vascas devrait l’être également. Zapatero a commis la grave erreur de négocier avec des terroristes qu’il a qualifiés d’« interlocuteurs légitimes ». Or si l’on souhaite vraiment éradiquer un mouvement terroriste, on n’appelle pas ses membres « hommes de paix » et on ne négocie pas avec eux ! Et n’est-il pas profondément contradictoire de vouloir détruire une organisation à laquelle on a permis de siéger au cœur des institutions de l’État ? Le gouvernement de Zapatero est même allé jusqu’à financer les partis politiques des terroristes avec l’argent public !

A. D. V. — Les mouvements séparatistes peuvent-ils vraiment provoquer le démantèlement de l’Espagne ?
J. M. A. — J’ai confiance dans la nation espagnole. L’Espagne est une grande nation, l’une des plus anciennes d’Europe. Une nation plurielle, certes, mais unie depuis des siècles. Il n’en demeure pas moins que la désinvolture du gouvernement Zapatero a suscité la réapparition de vieilles querelles qui semblaient appartenir au passé. Ceux qui avaient l’obligation de défendre la nation espagnole ont ouvert un débat qui risque de déclencher une grave crise nationale (3).

A. D. V. — L’attentat commis par le l’ETA le 1er décembre dernier à Capbreton, dans le Pays basque français, qui a coûté la vie à deux gardes civils espagnols, a dû apporter de l’eau à votre moulin…
J. M. A. — Évidemment ! D’ailleurs, il faut que les Français prennent conscience que ce danger est bien réel. Au-delà de la composante terroriste, je rappelle que l’Espagne est un pays dans lequel on convoque des référendums d’autodétermination illégaux (4) : c’est ce qui s’est passé au Pays basque et en Catalogne…
Même si, comme je viens de vous le dire, je crois en l’unité de mon pays, je sais bien que rien ne garantit aux nations et à leur culture une existence éternelle. Aussi admirables soient-elles, les grandes nations européennes ne sont que des créations historiques que l’Histoire peut défaire. Raison de plus pour se montrer intraitables face aux séparatismes, a fortiori quand ils s’accompagnent de violences intolérables !

A. D. V. — Vous demeurez très populaire au sein de la droite espagnole, si bien que votre successeur, Mariano Rajoy, paraît parfois avoir du mal à imprimer sa marque à la tête du PPE…
J. M. A. — À vrai dire, je ne pense pas que mon hara-kiri serait très utile à Rajoy ! Plus sérieusement, on sait que les successions sont toujours difficiles. J’ai été pendant quinze ans le leader du PPE, le parti le plus puissant et le plus populaire d’Espagne. Ce parti est même devenu une véritable référence, aux États-Unis comme en Europe. J’accepte que l’on dise que j’ai mis en place un leadership fort. Mais je ne crois pas que cela soit un inconvénient pour M. Rajoy, dont le type de leadership diffère du mien. Je lui souhaite le meilleur et je ne doute pas de son succès lors des prochaines échéances.

A. D. V. — 57 ans en politique, c’est comme 20 ans au football professionnel. Avez-vous l’intention de revenir un jour au pouvoir grâce à la plate-forme que constitue votre fondation, la Faes, un think tank dont la vocation est de défendre l’Occident, le libéralisme et le monde libre (5) ?
J. M. A. — Aujourd’hui, je n’ai pas d’ambitions politiques. Mes ambitions existent surtout dans le domaine des idées, de la métapolitique, du débat intellectuel.

A. D. V. — Souhaitez-vous, via cette institution, influencer les décisions politiques des leaders européens ?
J. M. A. — La Faes se donne en effet pour objectif d’influencer le débat politique aux États-Unis, en Amérique latine et en Europe. Elle porte une attention particulière aux liens transatlantiques. Mais notre ambition est surtout de reconquérir la légitimité intellectuelle de la droite libérale. Si vous me pardonnez cette apparente arrogance typiquement espagnole, de même que j’ai fait un parti meilleur que celui de la gauche et un gouvernement meilleur que celui de la gauche, je veux faire une fondation qui défendra une idéologie meilleure que celle de la gauche. Les idées libérales, les idées de droite, sont trop souvent défendues par des gens complexés qui, pour paraître « légitimes », ont toujours besoin de cautions de gauche. Cette absurdité aboutit parfois au fait que ces représentants de la droite complexée défendent des positions contraires aux leurs ! Je n’accepte plus que la gauche demeure le diapason du débat intellectuel et politique. Je ne lui reconnais aucune suprématie intellectuelle et morale sur nous.
Pour renverser ce phénomène, il convient de faire comme aux États-Unis, où la bataille des idées a été remportée par la droite grâce à la constitution de think tanks, de fondations, de journaux, etc. Pourquoi ne réussirions-nous pas, nous aussi, à gagner cette bataille en Europe ? J’estime que la droite européenne ne doit plus accepter que des gens qui ont déploré la chute du mur de Berlin définissent ce qui est politiquement acceptable ! Quelque chose na va pas dans cette vieille Europe où nombre de nostalgiques du communisme demeurent des références légitimes.

A. D. V. — Vos prises de position en faveur d’une droite « décomplexée » auraient inspiré Nicolas Sarkozy, qui est à certains égards votre disciple…
J. M. A. — Je ne me permettrai certainement pas de dire qu’il est mon disciple ! C’est surtout un ami cher dont je suis très proche idéologiquement. Il a exprimé ses idées avec clarté et conviction. Et je pense qu’il doit justement sa victoire à la présidentielle à sa détermination et à sa capacité de croire en ses idées, y compris quand celles-ci semblent aller à contre-courant de l’opinion publique. C’est cette indépendance et ce courage qui caractérisent, selon moi, un leadership et un caractère forts.

A. D. V. — Peut-il y avoir concurrence entre « Hispanidad » (6) et « Francophonie » ?
J. M. A. — En ce qui concerne les questions culturelles et internationales, je ne crois ni aux mondes fermés ni aux jeux à somme nulle. Ces dernières années, l’Espagne et la culture espagnole ont fait preuve d’une force et d’une vitalité intenses. Il y a là une grande opportunité culturelle et économique. Mais je ne crois pas pour autant que l’Hispanidad entre en concurrence avec la francophonie, qui est une réalité culturelle incontestable, très dynamique et dotée à la fois d’une grande histoire et d’un grand futur.

A. D. V. — L’Espagne peut-elle trouver une place de choix dans le projet d’Union euro-méditerranéenne cher au président Sarkozy ?
J. M. A. —Notre priorité, au sein de l’Union européenne, devrait être de définir les règles de l’élargissement à l’Est et d’y consolider la démocratie. Ce n’est qu’ensuite que l’on pourra commencer à décliner la politique européenne en une politique méditerranéenne. En tout cas, il sera indispensable de délimiter clairement cette future Union méditerranéenne et de la doter de moyens concrets. L’Europe doit décider quelles sont les tâches les plus urgentes sur son flanc sud. A mon avis, la priorité est de faire en sorte que les frontières sud soient les plus sûres possibles. Il est également indispensable d’entretenir de bonnes relations avec ces pays car, dans l’avenir, c’est de là que proviendront nos plus graves problèmes : je pense aussi bien aux risques terroristes qu’aux flux migratoires, à l’instabilité politique ou encore aux déséquilibres économiques... Il serait dommage que le projet de Nicolas Sarkozy ne dépasse pas le stade d’un simple lieu de dialogue, comme cela s’est produit avec le processus de Barcelone (7). Pour le moment, on n’a jamais réellement défini la politique méditerranéenne de l’UE. Or si l’on élabore sérieusement ce projet — auquel il faut intégrer la Turquie —, on jettera les bases d’un lien trans-méditerranéen très prometteur.

A. D. V. — Si je vous suis bien, vous partagez sur la Turquie la position de Nicolas Sarkozy et d’Angela Merkel, qui ne cachent pas leur préférence pour un « partenariat privilégié » avec Ankara au détriment d’une adhésion de ce pays à l’UE ?
J. M. A. — Je répète que l’Europe n’est pas illimitée. Il faut bien qu’elle s’arrête à un moment ! Disons que je ne suis pas d’accord pour jouer avec la Turquie. Il convient de reconnaître clairement que son adhésion est actuellement impossible. D’une part, la Turquie n’est pas prête ; d’autre part, l’UE n’est pas capable d’assimiler une population de 80 millions d’habitants, majoritairement musulmane et largement hermétique aux normes, mentalités et institutions européennes. N’oubliez pas qu’avec le Traité européen simplifié, qui prévoit un système basé sur la majorité qualifiée (ce qui revient à privilégier la démographie), la Turquie, si elle intégrait l’UE, deviendrait le pays détenant le plus fort pourcentage de votes au Conseil et au Parlement européens ! Pour toutes ces raisons, je crois qu’il vaudrait mieux privilégier avec ce grand pays des relations spéciales — mais sans le faire entrer dans l’UE, du moins pas en l’état actuel des choses. Essayons, dans un premier temps, de digérer les pays européens de l’Est, ce qui représente déjà un défi de taille.

A. D. V. — L’Espagne entretient des relations assez spéciales avec le Maroc : le 2 novembre dernier, Rabat a rappelé son ambassadeur à pour protester contre la visite du Roi d’Espagne Juan Carlos à Ceuta et Melilla, enclaves espagnoles en territoire marocain. Qu’avez-vous pensé de cette visite ?
J. M. A. — Il est tout à fait normal que le Roi visite les territoires espagnols de Ceuta et Melilla. Après tout, ce sont des villes espagnoles.

A. D. V. — Sur cette question, Nicolas Sarkozy s’est distingué de son prédécesseur à l’Élysée en s’abstenant de critiquer cette visite et de prendre le parti du Maroc (comme l’avait fait Jacques Chirac pendant la crise de l’île de Persil en 2002)…
J. M. A. — Il est heureux que Nicolas Sarkozy n’ait rien fait de tel. Cela ne m’étonne pas de sa part. Le président français est un allié et un bon ami de l’Espagne.

A. D. V. — Le Roi vous a récemment défendu face à Hugo Chávez qui vous traitait de fasciste. Qu’aimeriez-vous répondre aux attaques du président du Venezuela?
J. M. A. — Je n’ai strictement rien à lui répondre. Je crois que la personnalité de chacun se reflète dans ses actes. Pour ce qui est de M. Chavez, sa doctrine et sa politique de « Caudillo du XXIe siècle » sont extrêmement préoccupantes. Je redoute particulièrement l’effet contagieux que cette politique risque d’avoir sur le reste du continent sud-américain. Sans compter que ses alliances internationales ne présagent rien de bon... Dans ce contexte, je ne peux qu’être préoccupé par le sort des entreprises espagnoles implantées dans ce pays et soumises aux mouvements d’humeur du Caudillo. En se comportant en populiste révolutionnaire, Hugo Chavez ne contribue pas au développement de l’Amérique latine. Cette dernière devrait plutôt prendre exemple sur l’Amérique du Nord et suivre le chemin de la démocratie, de l’économie de marché et du monde occidental.

A. D. V. — Revenons à l’UE. Concernant le Traité simplifié, êtes-vous satisfait du fait qu’il ait finalement repris certaines des dispositions du Traité initial?
J. M. A. — Je pense sincèrement que quelques petites modifications initiales du Traité de Nice auraient pu suffire à éviter de nombreux problèmes. De mon point de vue, le problème de l’Europe n’était pas tant institutionnel que politique. À présent, l’UE doit, comme je viens de le dire, délimiter ses frontières ; se réarmer moralement en assumant pleinement les valeurs fondamentales de l’Occident, qui sont des valeurs judéo-chrétiennes et humanistes ; réformer nettement son économie, car elle a besoin d’une économie ouverte, libérale et compétitive ; définir une politique très claire contre le terrorisme et en matière de flux migratoires ; et élaborer une politique de sécurité et de défense davantage axée sur le lien avec les États-Unis.
Pour y parvenir, la volonté politique importe plus que la mise en place de nouvelles institutions européennes. Quant au Traité constitutionnel, il s’agissait essentiellement d’un problème de répartition des pouvoirs (8). Tout le reste était annexe. Certains pays, qui n’étaient pas satisfaits du Traité de Nice, ont décidé qu’il fallait changer, d’où le Traité constitutionnel. Mais ce texte a été rejeté dans sa totalité. Ceux qui l’ont rejeté n’ont jamais dit qu’ils voulaient conserver telle partie et rejeter telle autre. Par conséquent, je trouve choquant que l’on réinsère dans le Traité simplifié justement la partie la plus problématique du projet rejeté par référendum, à savoir celle qui répartit les pouvoirs. Je trouve également choquant que l’on fasse approuver ce Traité simplifié non par les citoyens, mais directement par les Parlements. Dans ce contexte, il n’y a plus lieu de s’étonner du fait que le déficit de confiance envers les institutions européennes ne cesse de progresser. Ce qui a été rejeté par référendum mais sera approuvé par les Parlements aura du mal à paraître légitime…

A. D. V. — Concernant l’« euro fort » et le fait que la Banque centrale européenne ne soit pas contrôlée par les peuples, votre position est-elle également proche de celle du président Sarkozy (9) ?
J. M. A. — Je pense que l’indépendance de la Banque centrale européenne est une bonne chose. Quant à l’euro, il constitue une énorme garantie pour l’Europe. J’ajoute que l’Histoire a montré que la possibilité de procéder à des dévaluations rend les États indisciplinés. Cette possibilité a tendance à les inciter à ne pas mener à bien les réformes nécessaires pour assurer leur stabilité économique. Bien au contraire, même : quand les gouvernements savent que, le cas échéant, ils pourront toujours dévaluer la monnaie et, ainsi, améliorer artificiellement leur compétitivité, ils ont tendance à se reposer sur cette méthode au lieu de faire en sorte de ne pas avoir à y recourir...
La dévaluation est donc un piège, une fausse sortie de crise. Les exigences draconiennes dues à l’euro et aux critères de convergence nous ont obligés à nous discipliner. L’euro nous a donné une armature. Évidemment, cette armature est inconfortable lorsque l’on est hors critères. Mais à ceux qui s’y conforment, elle assure protection et stabilité.

A. D. V. — Pensez-vous qu’une parité dollar-euro serait nécessaire pour le commerce international ?
J. M. A. — Avec l’actuel taux de change dollar-euro, l’Allemagne est la puissance exportatrice la plus forte du monde !

A. D. V. — Cette parité, vous le reconnaissez, est plus favorable à certains pays qu’à d’autres. Elle paraît, en tout cas, peu favorable à l’économie française ou à l’économie italienne…
J. M. A. — Je maintiens que, fondamentalement, ce système est bon. D’un point de vue personnel, par exemple, je suis bien obligé de constater que lorsque je suis payé en dollars je gagne moins que lorsque j’étais payé en euros !

A. D. V. — Passons, si vous le voulez bien, aux questions d’immigration. Comment des pays méditerranéens voisins du monde musulman, comme l’Italie ou l’Espagne, doivent-ils gérer l’entrée des immigrés clandestins et réguliers ?
J. M. A. — L’Espagne a beaucoup changé ces dix dernières années grâce aux immigrés. L’immigration est en train d’apporter à nos sociétés des modifications qui sont, d’une façon générale, très positives. Nous, les Espagnols, comme d’autres pays européens, ne devons jamais oublier que nous avons été des pays d’émigrants même s’il est vrai que désormais, nous sommes devenus des pays d’immigration.
Cette immigration ne peut réussir que dans la légalité. Les immigrants sont des personnes et, comme toutes les personnes, ils doivent respecter la loi. De son côté, l’État doit tout faire pour combattre les mafias qui s’enrichissent avec le trafic des personnes.
Je crois, également, qu’une politique d’immigration raisonnable doit rechercher l’intégration des nouveaux venus au sein des sociétés des pays où ils s’installent. Intégration et capacité d’absorption sont les deux principes de base que toute politique de l’immigration doit prendre en compte. En Europe, le débat sur l’immigration ne peut pas être séparé du débat sur la réforme de nos services sociaux. L’expérience des pays du Nord nous a appris qu’une dépendance trop forte vis-à-vis des services de l’État en ce qui concerne le bien-être engendre un défaut d’intégration et de sérieux problèmes. Les immigrants sont des personnes libres et responsables, et c’est comme tels qu’il convient de les traiter.

A. D. V. — Venons-en maintenant aux dossiers qui fâchent. Que répondez-vous à ceux qui vous ont reproché d’avoir sciemment imputé à l’ETA les attentats du 11 mars 2004 commis par Al-Qaïda à Madrid ?
J. M. A. — Sincèrement, la gauche a instrumentalisé cette tragédie. Tous les sondages sont formels : sans ces attentats sur lesquels la gauche a surfé, nous aurions gagné les élections. Ce qui est terrible, c’est qu’au lieu d’en vouloir aux terroristes on en a voulu au gouvernement ! C’est aussi injuste que si je disais aujourd’hui que la mort en juin 2007, au Liban, de six soldats espagnols de la Finul — dont l’envoi a été décidé par le gouvernement Zapatero — était la conséquence de la lâcheté du gouvernement espagnol actuel ! N’oubliez pas que, le 11 mars 2004, le premier à accuser l’ETA pour dédouaner les islamistes et affaiblir mon gouvernement fut M. Zapatero ! La stratégie de la gauche changea quand elle constata qu’il était, pour elle, plus porteur électoralement de nous accuser d’avoir menti en attribuant les attentats à l’ETA — une hypothèse dont je rappelle que ce n’était, pour nous, qu’une supposition parmi d’autres. Comme je l’ai expliqué à maintes reprises, nous nous sommes contentés de transmettre au public toute les informations dont nous disposions. Nous avons collé au rapport des services de sécurité, qui faisait porter à ETA la responsabilité de l’attentat.

A. D. V. — Le 14 mars 2004, en votant pour le parti socialiste, les Espagnols ont-ils cédé à Al-Qaïda ?
J. M. A. — Les Espagnols ont voté ce jour-là dans un contexte de grande tension émotionnelle. Aujourd’hui, presque quatre ans après ces terribles événements, nous pouvons évaluer les réactions et les degrés de responsabilité de chacun. Nous continuons d’ignorer certains points essentiels à propos de ce qui s’est réellement passé pendant ces journées dramatiques. Personne n’a jamais posé la question de la légitimité de ces élections. Mais, chaque jour, il apparaît toujours plus clairement que les terroristes ont atteint l’objectif qu’ils poursuivaient : conditionner le processus électoral. C’est un sujet de réflexion essentiel pour toutes les démocraties — dans la mesure où ce phénomène risque de se reproduire. La décision de retirer les troupes espagnoles d’Irak, qui fut prise en violation des engagements internationaux de l’Espagne et des promesses que M. Zapatero lui-même avait faites durant la campagne électorale (10), fut considérée par les terroristes comme une victoire importante. Et lorsque les terroristes enregistrent une victoire, ils se renforcent…

A. D. V. — Est-il vrai que les attentats du 11 mars 2004 n’auraient pas eu lieu si vous n’aviez pas envoyé de troupes en Irak ?
J. M. A. — Il est absurde de tenter d’expliquer la haine des djihadistes à l’égard des démocraties occidentales par telle ou telle décision de tel ou tel gouvernement. Comprenez bien qu’ils détestent la nature même de nos démocraties ! C’est pour cette raison qu’ils veulent les détruire. Et, naturellement, ils ne supportent pas l’idée que des régimes totalement démocratiques puissent, un jour, s’installer en Afghanistan et en Irak. Il n’en est que plus fondamental d’aider ces gouvernements à devenir de plus en plus démocratiques. Un retrait au mauvais moment aurait des conséquences gravissimes...

A. D. V. — Le terme de « syndrome de Munich » vous paraît-il trop fort à propos de José Luis Zapatero ?
J. M. A. — Non ! Si vous me demandez si Chamberlain ressemble à Zapatero, je répondrai… que Chamberlain avait plus de relief et même plus de courage que Zapatero ! En effet, après avoir pactisé avec les nazis, Chamberlain, lui, avait au moins eu le courage de s’en aller par la grande porte. Zapatero n’ose même pas en faire autant ! Il doit certainement avoir honte de sa politique d’apaisement avec l’ETA mais il n’ose pas affronter les reproches de ses adversaires politiques et de son peuple. Chamberlain et Zapatero ont effectué les mêmes erreurs et ont les mêmes défauts ; seul le courage les différencie. Et je suis certain que si Zapatero venait à être réélu en 2008, il pactiserait à nouveau avec les terroristes d’ETA.

A. D. V. — Votre livre offre une comparaison intéressante entre le terrorisme d’ETA et celui d’Al-Qaïda. Pourriez-vous développer cette idée ?
J. M. A. — Je suis convaincu que tous les terrorismes poursuivent les mêmes fins : saborder les démocraties et détruire les sociétés libres par la terreur pour leur imposer la tyrannie. De ce point de vue, tous les terrorismes sont identiques. Dans le cas d’al-Qaida, au-delà de sa dimension universaliste, c’est sa doctrine islamo-fasciste qui est déterminante. Je crois que nous avons là la plus grande menace actuelle pour le monde ! Face à l’islamo-fascisme, il n’y a pas de politique d’apaisement qui tienne. Les alliances de dirigeants occidentaux avec des représentants de l’islamo-fascisme sont à bannir absolument.

A. D. V. — Une polémique oppose en Espagne nostalgiques et démystificateurs de l’« Âge d’or musulman andalou ». Comment expliquez-vous, au sein de la gauche espagnole et au-delà, cette mode nostalgique de la colonisation de l’Espagne par l’islam et les Arabes ? Sur ce sujet, vous vous êtes violemment opposé à Zapatero : vous auriez exigé que les colonisateurs arabes demandent, eux aussi, pardon pour le passé…
J. M. A. — Non, ce n’est pas exactement ce qui s’est passé. M. Zapatero s’est excusé au nom de l’Espagne pour le sort des Arabes chassés du pays par Isabelle la Catholique au XVe siècle ; il a, aussi, regretté le discours de Ratisbonne du pape Benoît XVI (11). Je lui ai répondu que, dans ce cas, chacun devrait demander pardon aux autres, y compris les musulmans, qui devraient s’excuser d’avoir colonisé l’Europe ! Cette réplique — j’insiste sur ce point — était adressée non pas aux dirigeants arabes mais à José Luis Zapatero. En somme, j’ai voulu, par cette boutade, mettre fin à la repentance perpétuelle.

A. D. V. — Ne craignez-vous pas que le « mythe de l’islam andalou » soit instrumentalisé par ceux des islamistes qui veulent «récupérer » l’Andalousie (12) ?
J. M. A. — Monsieur Zapatero veut même que l’étude de l’islam devienne obligatoire dans les écoles espagnoles ! Je vous rappelle, au passage, qu’« Al Andalus » ne désignait pas la seule Andalousie actuelle, mais toute la péninsule ibérique dominée par l’islam. On peut donc parler, à propos de cette mode, de nostalgie de la colonisation à rebours. Le mythe d’Al Andalus représente un puissant levier de mobilisation pour les islamistes. Leur objectif est de réintégrer au sein de la oumma, ou communauté des croyants, l’ensemble de la péninsule ibérique, qu’ils appellent « Al Andalus ». Aux yeux des islamistes, l’Espagne est un dossier prioritaire pour des raisons historiques. En effet, l’Espagne n’a pas seulement abandonné la foi musulmane, elle l’a aussi combattue pendant toute la période de la Reconquista. Il est certain que notre nation s’est construite contre l’islam. Il s’agit là de l’Histoire. Ces réflexions n’ont rien à voir avec les relations inter-religieuses actuelles. Toujours est-il que les islamo-fascistes considèrent que cette Histoire est intolérable. L’Espagne entière est, pour eux, un objectif prioritaire. Je prends donc cette menace très au sérieux.

A. D. V. — Votre discours sur le refus de la repentance perpétuelle ressemble beaucoup à celui de Nicolas Sarkozy…
J. M. A. — La « pensée faible » est un énorme problème et la source d’une grande vulnérabilité. Ce combat contre la repentance, que je partage avec M. Sarkozy, doit être mené dans bien d’autres enceintes et à d’autres niveaux que la présidence de la République française ou la Fondation d’un ex-premier ministre espagnol. C’est un travail intellectuel, moral et psychologique de longue haleine. À cet égard, le ressaisissement qui est en cours en France est important pour toute l’Europe et la pensée libre en général.
La contrition permanente des Occidentaux est insupportable. Pour ma part, en tout cas, je ne demande pardon pour rien ! Je ne suis pas responsable de ce qui appartient au passé et nous ne sommes pas pires que les autres. Récemment, je rappelais ici même, à Madrid, dans l’enceinte de la Faes, en citant l’historien grec Hérodote, que les Perses estimaient qu’ils avaient toujours raison et que les autres avaient toujours tort. Aujourd’hui, les Occidentaux tiennent le raisonnement inverse : ils auraient toujours tort et les autres toujours raison. Ce n’est guère mieux !

A. D. V. — Avez-vous un conseil à donner aux dirigeants libéraux comme Nicolas Sarkozy ou Angela Merkel ? Y a-t-il une méthode, une « doctrine Aznar » ?
J. M. A. — Je n’aime pas donner des conseils, surtout à Nicolas Sarkozy et à Angela Merkel, qui sont de bons amis et de grands dirigeants politiques dont j’admire la capacité de travail, la ténacité et les principes. Je partage avec eux de nombreuses idées et valeurs. Ils savent mieux que quiconque comment faire avancer ces idées, comment déployer leurs programmes réformistes. Je crois que leur action politique favorisera une Europe ouverte et responsable, une Europe dynamique. Et je suis sûr qu’une Espagne dont Mariano Rajoy sera le premier ministre s’unira bientôt à cette force positive pour notre continent.
Pour être franc, je ne sais pas s’il existe une « doctrine Aznar ». Je sais seulement que, tout au long de ma vie politique, mon action a été basée sur des principes, des convictions, des idées… et sur la certitude que seuls le travail, la constance et la détermination peuvent permettre à ces idées de porter leurs fruits.

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Cet entretien exclusif, réalisé par Alexandre Del Valle, a bénéficié de la collaboration de Mlle Sophie Fernandez Debellemanière. Puis de Philippe De Veulle. Qu'ils en soient vivement remerciés.

Alexandre del Valle est géopolitologue, auteur de nombreux articles et ouvrages dont "Le Totalitarisme Islamiste" et "Le Dilemme Turc" parus aux éditions des Syrtes.
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2 mars 2008 7 02 /03 /mars /2008 00:16
Effets d'une pensée molle

Le bloc-notes d'Ivan Rioufol du 18 janvier.

Pas un mot. Nos humanistes n'ont rien dit, cette semaine, du calvaire qu'ont fait subir les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) à l'enfant de l'otage Clara Rojas, qui a retrouvé son fils, lundi. Cette proche de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt a été libérée la première, après une intervention de Nicolas Sarkozy auprès du geôlier en chef, Manuel Marulanda, dit Tirofijo («Tir dans le mille»). Séparé de sa mère à huit mois, maltraité, atteint de troubles psychomoteurs, Emmanuel, 4 ans, symbolise la barbarie des guérilleros. Mais la pensée molle épargne les salauds.

Contre toute raison, c'est le président colombien, Alvaro Uribe, qui est tenu pour responsable du sort des 780 otages des Farc. Cet homme, deux fois élu depuis 2002 pour délivrer son pays d'une insurrection marxiste qui a assassiné son père et qui s'est perdue dans le trafic de drogue et les enlèvements, a été la cible des critiques. Si la famille Betancourt, tout à son combat personnel, le presse de céder aux ravisseurs, cette semblable attitude d'une partie des faiseurs d'opinion révèle la persistance de l'aveuglement devant les idéologies totalitaires.

En choisissant de s'adresser à «Monsieur Marulanda», le 6 décembre, pour tenter d'obtenir la libération d'Ingrid Betancourt, le président français avait pris le risque de donner une légitimité à un mafieux dont l'organisation est classée comme terroriste. Depuis, la révélation de sa cruauté aurait dû le discréditer. Visiblement, il n'en est rien. Le président vénézuélien Hugo Chavez, coqueluche du «josébovisme», demande même la reconnaissance de «ces forces insurgées».

Quand Olivier Besancenot (LCR), qui supplée le PS anémié dans son rôle d'opposition, cite Che Guevara comme inspirateur du «socialisme du XXI e siècle», à l'instar de Chavez, il rappelle que l'extrémisme français (orphelin, depuis mercredi, du dirigeant trotskiste Pierre Lambert) cousine avec ceux qui partagent sa détestation du libéralisme, des États-Unis, de l'Occident. Dans cette amicale du «grand soir», altermondialistes et islamistes s'autocongratulent.

Or la gauche républicaine n'est plus un rempart contre cette radicalité qui s'installe. Les socialistes, qui trouvent un charme au terroriste italien Cesare Battisti, ont laissé Clara Rojas dénoncer seule le «crime de “lèse-humanité”» qu'est la prise d'otages des Farc. Les droits-de-l'hommistes avaient l'occasion de s'indigner de ces hommes enfermés dans des cages et de ces femmes enchaînées. Leur silence vaut renoncement.

 

Fragile démocratie

Le radicalisme qui vient - il a poussé des cheminots à des opérations de sabotage, conduit des habitants de Villiers-le-Bel à tirer à vue sur des policiers, incité, samedi, de jeunes nationalistes corses à incendier des locaux de l'Assemblée territoriale d'Ajaccio - rencontre trop souvent la lâche bienveillance accordée aux mouvements revendicatifs quand ils recourent aux intimidations. C'est une même pensée molle et instrumentalisable qui exonère les bourreaux d'Emmanuel au nom d'un respect qui serait dû aux guérilleros - la France s'est même engagée à en accueillir et qui donne raison aux combats de José Bové contre l'industrie agroalimentaire nord-américaine.

En effet, aucune raison scientifique valable n'étaye la décision du gouvernement de recourir à la clause de sauvegarde sur le maïs transgénique de la firme Monsanto. Les «doutes sérieux» avancés vendredi ont été démentis par quatorze scientifiques membres de la Haute Autorité provisoire sur les OGM, dont l'avis a pourtant conduit à suspendre les semences pour 2008. Comme le déplorent Bernard Accoyer, président de l'Assemblée nationale, et les députés UMP avec lui : «Un scientifique (…) sera toujours moins médiatique qu'un “faucheur volontaire”.»

Car José Bové, qui a cessé sa grève de la faim et se fait embrasser comme du bon pain par Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'État à l'Écologie, est bien le gagnant de ce bras de fer politique. Sa victoire est celle des altermondialistes et de leurs coups de force, qui avaient poussé au suicide un agriculteur victime d'un commando, cet été. Le pouvoir, attentif au principe de précaution pour les OGM, devrait avoir cette même vigilance pour la fragile démocratie.

 

Peur des religions ?

Une constatation : la France montre parfois le visage d'une société sans repères, incapable de s'indigner de la barbarie quand elle s'en prend à un enfant, ou de l'ensauvagement qui gagne certains comportements. Il est loisible d'y voir les prémices d'une dé-civilisation. Aussi, le chef de l'État a-t-il mille fois raison d'insister pour replacer le débat sur les valeurs au centre d'un monde matérialiste, amnésique, déraciné. En quoi faudrait-il s'inquiéter de son éloge répété des religions et de leur héritage, qui fait hurler les intégristes de la laïcité ? L'Italie est scandalisée depuis que des enseignants et étudiants ont interdit au Pape de prononcer, mercredi, son discours à la Sapienza, l'université de Rome. «Le sentiment religieux n'est pas plus condamnable à cause du fanatisme que le sentiment national ne l'est à cause du nationalisme», a déclaré Nicolas Sarkozy, lundi, à Riyad (Arabie saoudite). Il pourrait bien avoir touché là au cœur des nombreux Français qui, mêmes laïcs, restent attachés à leur culture chrétienne.

 

«Islam ouvert»

L'Arabie saoudite portera-t-elle «l'islam ouvert» espéré par Sarkozy à Riyad ? Le berceau de l'islamisme oppressant en est loin. Si le président a dit vouloir faciliter la construction de mosquées en France, il s'est gardé d'évoquer l'impossibilité de construire là-bas ne serait-ce qu'une chapelle. Ce souci d'épargner des susceptibilités est la première entorse à la réciprocité posée comme principe par le chef de l'État. Effet d'une intimidation ?


Oser repenser l'immigration

Le bloc-notes d'Ivan Rioufol du 25 janvier.

Lucide, Jacques Attali ? Oui, quand il décrit la France immobile, devenue une «société de connivence et de privilèges». Président de la commission pour la libération de la croissance, son rapport, rendu mercredi, décrit bien le mal économique français. Cette remarque : «l'enrichissement n'est pas un scandale, seule l'est la pauvreté». La fougue libérale est même réjouissante, ve­nant de celui qui, en 1982, défendit les nationalisations. Mais l'in­sistance à vouloir relancer l'im­migration affaiblit la crédibilité du diagnostic.

Soutenir l'«urgence à ac­cueil­lir des étrangers, pour combler (des) lacunes démographiques et développer des innovations» re­vient à vouloir ignorer une inquiétude des gens face aux repliements identitaires nés d'une immigration sacralisée. Si la gauche universaliste se flatte d'être insensible à la préservation des civilisations, voir ce même relativisme défendu par un repenti des «110 propositions» socialistes fait douter de sa conversion. Faut-il rappeler qu'un peuple n'est pas interchangeable ?

En fait, ce sont tous les experts de la commission qui ont oublié cette évidence, en accordant la priorité au paiement des retraites et à la croissance. Alors que la question posée, y compris par le chef de l'État, est la consolidation d'une culture partagée permettant de vivre ensemble, l'attrait matérialiste pour la table rase, partagé par une gauche «antiraciste» et un capitalisme hautain, risque de frustrer les Français en quête de destin.

L'indifférence pour ce qui constitue l'âme d'un peuple se retrouve d'ailleurs dans d'autres propositions. La commission suggère ainsi que chaque élève sorte de sixième en maîtrisant le français, la lecture et l'écriture, mais aussi l'anglais, l'économie, l'informatique. Or, elle omet l'histoire et la mémoire commune. Le choix de supprimer les départements, porteurs d'une forte proximité, procède de ce désintérêt.

La vision comptable d'une immigration destinée à équilibrer les comptes sociaux est un non-sens quand elle conduit à fragiliser la solidarité nationale. Qui peut assurer que les immigrés de demain accepteront de payer les retraites de leurs hôtes ? La France court à son éclatement en mettant son identité à l'encan, au prétexte que 50 000 nouvelles entrées par an apporteraient 0,1 % de croissance. Il faut oser penser une autre immigration : celle qui, pour l'essentiel, ne ferait que passer.

 

Faiblesse du diagnostic

La jubilation avec laquelle certains médias ont accueilli la proposition de relancer «l'immigration, inévitable, indispensable» (Le Monde) s'accommode du flou entretenu sur le sujet. Non seulement l'échec de l'intégration des populations extra-européennes est relativisé par une bien-pensance qui n'y voit qu'un effet du chômage, mais les chiffres se prêtent à des contestations qui conduisent à sous-estimer le solde migratoire. Alors que le pays accueille officiellement 200 000 personnes chaque année (clandestins et demandeurs d'asile non compris), le discours convenu qui a trouvé écho auprès d'Attali assure que la France n'est pas un pays d'immigration massive. Comment élaborer une politique dans cette opacité acceptée ?

La faiblesse du diagnostic sur cette question, qui entache la cohérence que revendique la commission pour l'ensemble de ses 316 propositions, se retrouve dans l'élaboration du plan Espoir banlieues, présenté mardi par Fadela Amara. La cacophonie montre le désarroi des politiques devant une réalité mal assumée : le ministre de la Ville a son idée, qui n'est pas celle de sa secrétaire d'État, tandis que le ministre de l'Intérieur en a une autre qui ne semble pas convenir au président de la République, qui présentera lui-même son plan le 8 février…

Ce qui reste indicible est pourtant vérifiable : il existe désormais des Français qui se vivent comme étrangers à la nation. Deux France apparaissent, en dépit des dénégations des «sociologues». Le 11 janvier, à Bruxelles, des institutions musulmanes européennes dont l'UOIF pour la France ont signé une charte qui stipule, concernant les pays d'accueil : «Lorsque les lois en vigueur s'opposent éventuellement aux pratiques et règles islamiques, les musulmans sont en droit (le projet initial disait : «sont tenus») de s'adresser aux autorités pour expliquer leurs points de vue et exprimer leurs besoins et ce dans le but de trouver les solutions les plus adaptées.» Un encouragement à contester les lois.

Il faut répondre à cette fracture occultée et à ce risque de subversion. Même le mouvement d'émancipation Ni putes ni soumises, créé par Fadela Amara, cède la place dans les cités à un «féminisme voilé», tandis que le nombre de quartiers «sensibles» (751) ne cesse de croître. Les solutions ne se résument pas à des rénovations urbaines ou à de nouvelles lignes de bus. L'État doit reprendre pied dans ces territoires autonomes, qu'une constante immigration éloigne toujours davantage. Où voit-on que celle-ci pourrait être le «puissant facteur de croissance» vanté avec tant d'autosatisfaction par Attali ?

 

Parti pris

La France ne peut vivre recroquevillée, et la commission a raison de soutenir que les Européens y ont leur place. Mais pourquoi «supplier» (Attali, hier) les étrangers de venir occuper les 500 000 emplois vacants, alors que le pays compte plus de deux millions de chômeurs, surtout dans les cités ? Laisser croire que ceux-ci seraient inaptes aux métiers du bâtiment, du commerce, de la restauration, de la santé, de l'agriculture témoigne d'un mépris qui s'ajoute au sentiment d'abandon de la jeunesse. «Il faudra se lever le matin, la vie ce n'est pas glander», a expliqué mardi Nicolas Sarkozy, à Sartrouville (Yvelines). Cette politique paraît autrement plus convaincante.


Le libéralisme dénaturé

Le bloc-notes d'Ivan Rioufol du 1er février.

Pas de chance. À peine le libéralisme tente-t-il de regagner la confiance des Français que ses fras­ques le montrent infréquen­table. À la crise américaine des subprime, ces crédits hypothécaires à risques qui ont infecté des circuits financiers européens, vient s'ajouter la perte de 4,9 milliards d'euros pour la Société générale, victime de l'appétit d'un de ses jeunes loups ayant rompu sa laisse. Dans les deux cas, apparaît un univers dé­sinvolte avec l'argent, déconnecté du réel, méprisant pour les gagne-petit. Révoltant, en effet.

Olivier Besancenot et ses amis boivent du petit-lait devant ces désordres étalés. Le patron de la Société générale, Daniel Bouton, n'a-t-il pas traité le trader de «terroriste» ? En fait, Jérôme Kerviel est ressorti libre de sa garde à vue, lundi. Mis en examen pour «abus de confiance», il semble avoir appliqué jusqu'à l'absurde un savoir-faire spéculatif toléré sur des produits dérivés. Ses tricheries sont celles d'un flambeur jonglant dans le virtuel avec l'argent des autres.

Cependant le libéralisme, qui est au cœur de la culture française depuis Montesquieu jusqu'à Jean-François Revel, ne se reconnaît pas dans ce monde clos et immature où Mammon et les calculs de probabilité sont devenus les références. Il n'a jamais été dit que la liberté excusait la transgression, au nom de l'argent roi et du profit. Ces affaires, qui scandalisent à bon droit l'opinion, dénaturent un système. Elles ne suffisent pas à le désavouer.

Aux libéraux d'admettre leur part de responsabilité dans ce dé­voiement du laisser-faire, qui a conduit à vendre aux plus vulnérables des crédits frelatés et à confondre risque et poker. Seule une correction de ces mécanismes peut espérer réconcilier les gens avec le libre marché et la mondialisation. Cette autocritique n'offre aucune difficulté, comparée aux réticences de la gauche à remettre en cause l'État providence, en dépit de ses résultats catastro­phiques. Encore faudrait-il que la droite ne perde pas elle-même son sang-froid, au prétexte que le système «marche sur la tête» (Nicolas Sarkozy). Or, il ne revient pas au président de la République de suggérer la démission du président de la banque privée, ni au gouvernement de prétendre choisir d'éventuels partenaires. De cette autre dénaturation, qui verrait la puissance publique se sentir à nouveau indispensable, le libéralisme ne se relèverait pas.

 

Suivre Bush ?

Le libéralisme reste, malgré ses défauts identifiés et maîtrisables, le meilleur moyen de sortir la France du déclin né d'une économie pétrifiée par sa tutelle éta­tique. Le rapport Attali, critiquable dans son conformisme immigrationniste et son prosélytisme propre aux nouveaux convertis, offre un bon mode d'emploi pour libérer la croissance. Responsabilité, concurrence, flexibilité, goût du risque, mobilité : ces mots, tirés du vocabulaire de celui qui s'est offert une filiation avec Turgot, appartiennent depuis toujours à ceux qui font davantage confiance aux hommes qu'aux administrations. Aussi est-il bizarre d'observer le rapporteur ne pas vouloir s'avouer libéral. M. Jourdain aussi faisait de la prose sans le savoir.

Cette coquetterie d'Attali, qui s'ajoute aux ambiguïtés d'un discours gouvernemental tenté de remettre l'État là où il n'est pas indispensable, peut faire douter de la sincérité des choix économiques. Mais le gros temps annoncé se prête mal à ces incertitudes. Si le premier ministre a rappelé, mardi, qu'un plan d'austérité «ne viendra pas», le ralentissement de la croissance est acquis. La politique de relance, initiée dès l'été 2007, ne suffira pas à y répondre. Le gouvernement oserait-il suivre George W. Bush, qui vient d'accorder 600 dollars de réduction d'impôt par contribuable (1 200 dollars pour un couple) afin de dynamiser la demande ?

La valorisation promise du pouvoir d'achat additionnera les déçus si rien ne la concrétise rapidement. Les municipales pourraient bien faire entendre la morosité des ménages, dont l'indice de confiance est au plus bas depuis douze ans. En cas de victoire de la gauche, le gouvernement sera-t-il tenté d'y voir une incitation à mettre fin à son timide épisode libéral ? Cette issue serait un retour en arrière. En revanche, la possible récession pourrait être l'occasion d'accélérer enfin les vraies réformes pour libérer les énergies.

 

La solidarité, ses limites

Repenser l'étendue de la solidarité nationale ? Cette question interdite devra être posée, tant les prélèvements sociaux ne cessent de tirer le salaire net vers le bas. La décision du gouvernement, cette semaine, de rétablir comme jour férié le lundi de Pentecôte (décrété «jour de solidarité» après la canicule de 2003 qui a frappé 15 000 vieilles personnes) a été l'occasion pour des syndicats de dénoncer l'inégalité faisant supporter aux seuls salariés la prise en charge de la dépendance. Mais l'Aide médicale d'État (AME), qui offre les soins gratuits aux clandestins, n'est-elle pas davantage contestable ? Même Libération a laissé percer sa perplexité en racontant, jeudi dernier, le cas de cette femme sans papiers et infertile, épouse d'un polygame séropositif ayant à ce titre une autorisation provisoire de séjour pour soins, à qui l'AME a été accordée pour qu'elle béné­ficie d'une procréation médica­lement assistée (PMA). Elle est aujourd'hui enceinte. Renseignement pris auprès d'un pharmacien, la seule ordonnance pour une PMA (non compris le concours du médecin) peut aller jusqu'à 1 500 euros par acte. Elle est renouvelable six fois. Tolérable ?

 

Certitudes

Pour en revenir à Bush : les médias tiennent évidemment pour acquis l'échec de son plan de relance, son fiasco en Irak, sa défaite au Proche-Orient. Sera-ce donc la déroute des néoconservateurs aux prochaines élections ? Le républicain John McCain risque d'ébranler ces certitudes.

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1 mars 2008 6 01 /03 /mars /2008 23:04
Voici la Newsletter de LibertyVox :


Bonjour,

Voici les MP3 des entretiens récents sur RocKIK.com:


Claude Reichman du 25 janvier 2008
http://www.libertyvox.com/files/RocKIK_ClaudeReichman_080125.mp3

Anne-Marie Delcambre et Père Samuel du 4 février 2008
http://www.libertyvox.com/files/RocKIK_AnneMarieDelcambre_PereSamuel_080204.mp3



Du lundi au vendredi, écoutez Wake-Up ! de 12h00 à 16h00 (06h00 à 10h00 au Québec) sur le http://www.rockik.com

Bonne écoute !

LibertyVox


La France et le modèle kenyan

Par André Dufour 31/01/08

Une France pluriethnique et multiculturelle ? un peu comme le Kenya ? C’est le bloc-notes d’André Dufour. ...






L’oublié d’Outreau

Par Ludovic Lefebvre 26/01/08

Ludovic Lefebvre, à la faveur de la sortie de son livre «L’oublié d’Outreau», témoigne sur LibertyVox ...





l’Europe se prépare à son avenir musulman


Par Michel Poirier 25/01/08


Davos, la France, l’Europe et le Proche-Orient. Michel Poirier nous prédit un avenir sous la bannière ...







Lettre ouverte aux évêques de Belgique


Par Anne-Marie Delcambre 24/01/08

Prenant sans relâche la défense du Père Samuel, Anne-Marie Delcambre dénonce l’indigne lâcheté des évêques ...





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29 février 2008 5 29 /02 /février /2008 18:33
Le premier ministre palestinien Salam Fayyad lors d’une conférence de presse à Ramallah. Derrière lui sont affichés les portraits du président Mahmoud Abbas (à droite) et de l’ancien leader palestinien Yasser Arafat (AFP).

Nouvelle demande de fonds records pour les territoires palestiniens, vous savez, cette région du monde qui n'a jamais voulu se développer depuis cinquante ans et qui se targue seulement d'avoir déclenché la guerre, la guerre, la guerre et... la guerre. 

Dans notre monde de dhimmis, faites la guerre pas l'amour, ça rapporte !

Les donateurs internationaux devraient attribuer une aide record de 5,6 milliards de dollars à l’Autorité palestinienne. Le succès anticipé de cette conférence, aujourd’hui à Paris, est essentiellement à mettre au crédit du premier ministre palestinien, Salam Fayyad, auteur d’un ambitieux plan de «réformes et de développement» étalé sur trois ans. Cependant, cette aide massive ne suffira pas à relancer l’économie palestinienne si les restrictions de circulation drastiques, imposées par Israël dans les Territoires, perdurent.

Oh, j'oubliais... Comme nous rappelle le grand quotidien du trottoir Haussman, si les Palestiniens se servent de nos impôts pour acheter des bombes et des roquettes, c'est la faute des Juifs de l'Etat démocratique d'Israël, qui refusent de les prendre sur la tête.

On appelle cela la paix des morts : les Palestiniens utilisent les impôts de la République pour tuer des Juifs, mais les Français s'en moquent comme de l'an 40... précisément...


Le canular ignoble d’Al-Dura est en bout de course

Hier, France 2, sommée par la Cour d’appel de Paris de produire les images qui montreraient, selon Enderlin, l’assassinat de Mohammed Al Dura (rapide survol) sous les balles israéliennes, a fait visionner aux juges un document audiovisuel tronqué ne montrant, selon plusieurs témoins présents, ni sang, ni tirs israéliens, ni images de dépouille, ni aucun élément permettant de soutenir la thèse de la chaîne française.

Rappel:

 
 
 

Nouveau en Turquie: le «suicide d’honneur»

Afin de se rendre plus présentable aux yeux des démocraties européennes, qu’il souhaite rejoindre, le gouvernement turc a sensiblement durci les peines infligées aux auteurs de «crimes d’honneur». Mais la situation des femmes ne s’est pas améliorée pour autant, à en croire leurs organisations (je traduis et je mets en gras):

Les femmes sont forcées à se suicider pour le crime d’avoir apporté le déshonneur dans leur famille (…).

Les organisations de femmes de la ville de Batman affirment que quelque 80 suicides de femmes ont été enregistrés dans leur ville seulement en 2006. Le refuge des femmes de l’endroit a relevé plusieurs centaines de tels suicides ces cinq dernières années, de même que de nombreux décès dans des circonstances mystérieuses.

Les activistes estiment que les chiffres réels pourraient être beaucoup plus élevés, car le code d’honneur de la région, ancré dans des siècles de coutumes rurales, est protégé par le silence de la communauté. Un silence presque impossible à briser pour les autorités.

Voir aussi la vidéo qui accompagne l’article de Sky News.


Initiation au mensonge

L’ouvrage ci-dessus est une apologie de l’Islam à l’usage des Français. Elle date de 1993 mais elle est toujours en vente. Tout y est décrit de manière à glorifier la religion islamique et à arrondir les angles là où ils peuvent blesser les bonnes âmes. La grande majorité de ses tromperies sont délicates à relever. Le plus souvent, on peut s’attendre à une discussion sans fin sur les motivations de telle ou telle interprétation. Et à ce jeu, le Musulman croyant gagne aisément chaque bataille, car il est toujours plus exercé, peut mentir sous le sourire de son dieu et joue beaucoup plus gros que ses détracteurs. Ce n’est que la masse, le systématisme du demi-mensonge qui convainc, alors, et uniquement ceux qui font preuve d’une patience de bénédictins.

Mais parfois, feu Hamidullah, son auteur, exagère et triche carrément avec le contenu des textes. Une critique en a été établie et publiée sur des sites opposés à l’Islam tels qu’occidentalis et coranix, qui vient de refaire surface (sous forme d’une ancienne version remise en ligne par un «fan») à l’adresse: coranix.free.fr. Cette critique est intéressante, alors je la remets en ligne, sur pdf, et j’en cite quelques points saillants ci-après, en les accompagnant de scans des pages en question (cliquer sur les extraits pour voir les pages entières), réalisés dans l’ouvrage que j’ai pris la peine de commander pour l’occasion.

Page 135, paragraphe 297:

Dans un intéressant passage, le Qoran (47:35) enjoint la paix, disant: “Ne faiblissez donc pas, mais appelez à la paix, alors que vous avez le dessus; Dieu est avec vous, et il ne portera pas préjudice à vos oeuvres”

Cela semble noble et inspiré par un idéal de réconciliation. Mais la version standard du Coran diffère (l’auteur de la critique mentionne même la propre traduction de Hamidullah, conforme au standard):

Ne faiblissez donc pas et n’appelez pas à la paix alors que vous êtes les plus hauts, qu’Allah et avec vous, et qu’Il ne vous frustrera jamais [du mérite] de vos oeuvres.

En effet, bien dans l’esprit de l’Islam des textes, il n’est pas question pour les Musulmans qui suivent les injonctions de leur religion de laisser la moindre chance à leurs ennemis lorsqu’ils sont en position de force. C’est d’ailleurs un élément islamique absolument central que cette attitude exclusivement antagoniste et au mieux suprématiste envers les non-Musulmans, sauf en position de faiblesse. Jamais le Coran n’a le moindre mot de compassion pour les non-Musulmans et comme ce fait est absolument intolérable en soi, plusieurs mensonges plus ou moins sophistiqués ont été développés pour le dissimuler. En voici un exemple tiré de ce même ouvrage:

Page 186, paragraphe 413:

“Si un païen te demande asile, alors donne-lui asile […] puis fais-le parvenir à son lieu de sécurité.”

Mais que cachent donc ces points de suspension? Voyons un Coran complet:

Et si l’un des associateurs te demande asile, accorde-le lui, afin qu’il entende la parole d’Allah, puis fais-le parvenir à son lieu de sécurité. Car ce sont des gens qui ne savent pas.

Donner refuge à l’autre n’est indiqué que pour le convertir. Les avantages sont réservés aux seuls Musulmans et la seule charité envers les autres consiste à les abrutir de propagande proislamique. Et je ne résiste pas à l’envie de citer ici le verset 9:5 précédant celui que Hamidullah présente comme un exemple de l’hospitalité islamique:

Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.

Là aussi, la miséricorde est réservée à ceux qui «accomplissent la Salat et acquittent la Zakat», c’est-à-dire aux Musulmans, les seuls dont la prière se nomme la salat et l’impôt se nomme la zakat.

Voir d’autres exemples de ce genre de demi-mensonges (ici toutefois apparemment involontaires) en update à La paix des fourbes, mon article sur la lettre adressée récemment au pape par des dignitaires musulmans. Et consulter l’entier de la critique de l’ouvrage de Hamidullah, ainsi que les liens auxquels celle-ci renvoie. Cela donne déjà une bonne idée du problème que pose la religion islamique. 

Puis observer cette revue des témoignages de haine du Coran. Ensuite, considérer que jusqu’à présent, très peu de gens avaient un réel contact direct avec ces textes. Seuls les juristes, les exégètes et quelques lettrés musulmans étaient capables de les lire et les connaissaient vraiment. Or aujourd’hui, de plus en plus de Musulmans s’y abreuvent directement pour nourrir leur foi. Alors, l’origine de ce que nous appelons l’extrémisme musulman devrait s’éclaircir sérieusement.

Il faut discréditer l’Islam.

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28 février 2008 4 28 /02 /février /2008 18:41
La taqîya (on trouve parfois les orthographes taqiyya ou takia) (arabe : taqīya, تقيّة : circonspection; crainte de Dieu; sainteté) est une pratique qui consiste à dissimuler son appartenance à un groupe religieux et à pratiquer en secret sa religion pour échapper à des persécutions.

“Al-Takia” ou l’art de tromper l’ennemi chez les islamistes


Définition du mot “AL TAKIA”

Beaucoup pensent que “Al Takia“ se limite au domaine de la religion. Beaucoup l’attribut uniquement au chiisme. D’autres encore l’attache uniquement à la simulation. Or “Al Takia“ s’applique à tous les courants islamistes que ce soit dans le domaine du politique, de l’économique, du militaire ou du religieux. La simulation en soit n’est qu’une forme de “Al takia".

Il existe essentiellement deux formes de la Takia :


I/ Al Takia défensive :

Le recours à la Takia défensive permet de se protéger d’une agression extérieure qui peut aller jusqu’à nous ôter la vie. Elle est exercée en cas de légitime défense par toutes les minorités afin de préserver leur droit à la différence. Cette forme de “Al Takia“ s’applique aussi au niveau de certains ordres sectaires comme le chiisme ou le soufisme, afin de survivre. Cette pratique apparaît également sur le plan individuel afin de se préserver de notre proche entourage. Je ne m’attarderai pas davantage sur cette approche qui relève effectivement de la simulation classique et sans danger.

II/ Al Takia tactique :

Al Takia tactique à forte connotation politique, en vue de s’approprier le pouvoir sur un pays ou sur l’ensemble de l’humanité tôt ou tard, oeuvre pour l’extinction de la diversité et de la richesse humaine à travers des techniques bien sophistiquées qu’on va résumer à travers ces trois principaux points :




1) Tout d’abord, la diversité des méthodes utilisées afin de toucher un maximum d’adeptes en fonction de leurs différents niveaux.


2) Ensuite, l’utilisation de la procédure par étape afin d’infiltrer les esprits progressivement et les soumettre en douceur à leur emprise.


3) Enfin, la force d’adaptation aux différentes situations qui se présentent en fonction de leur force et moyens du moment.




Le renouveau de ce type de Al Takia, est apparu avec Mohamed à la Mecque. Ce dernier a voulu, avec la complicité de sa tribu de Bani Hachem, former une sorte d’opposition aux pouvoirs sociaux, politiques et religieux en place dirigés à l’époque par l’autre tribu concurrente de Bani Oumaïa. L’objectif premier n’est autre que de récupérer l’emprise sur cette région du Globe et unir toutes les tribus arabes au nom d’un seul Dieu “Allah“ et d’une seule religion “l’islam “en attendant une domination planétaire. En raison de la difficulté de cette mission, les différents protagonistes, et à leur tête Mohamed, ont parié sur “Al Takia tactique“ afin de mieux répondre aux exigences dominatrices de cette nouvelle croyance totalitaire. Mohamed a exploité l’absence d’une religion, dotée d’un livre sacré, propre aux Arabes pour leur imposer une idéologie despotique. C’est grâce à la maîtrise de l’art de “Al takia“ qu’il a réussi à se maintenir et à se proliférer à l’échelle planétaire doucement mais sûrement.

“On est le fruit de son passé”

Avant d’évoquer “Al Takia tactique“ j’aimerai dire un mot sur mon passé en tant qu’ex intégriste ayant appartenu à un réseau international islamiste. C’est grâce à cette expérience que j’ai réussi à comprendre l’importance et l’envergure de la “Takia ". C’est grâce à cette expérience que j’ai saisi la menace que représente cette pratique sur l’ensemble de l’humanité. Il y en a qui pensent que 4 ans dans ce genre de réseau, et vu mon jeune âge de l’époque, sont insuffisants pour divulguer autant d’informations sur le danger islamiste.

Je vous réponds qu’on peut obtenir une maîtrise ou même un doctorat au bout de quatre années. Quand pendant 4 ans on ne s’intéresse qu’à ce genre de question avec de surcroît des cours particuliers, la lecture de centaines de livres triés sur le volet, le visionnement de centaines de cassettes, je pense qu’on finit tout de même par retenir quelque chose sur son mode de fonctionnement. N’oubliez pas non plus les missions et les voyages effectués pour le compte du réseau au coeur de l’Occident et surtout en Tunisie.

Je voudrai juste attirer votre attention sur les centaines de jeunes, comme moi, qui sont devenus aujourd’hui adultes tout en ayant acquis la même formation de base. Si moi j’ai réussi à m’en sortir tant bien que mal, eux y sont toujours et oeuvrent avec le même acharnement à la concrétisation des plans inhumains. Je précise aussi que je ne parle que du réseau que j’ai connu de près sans compter tous ceux que j’ignore et qui sont aussi actifs tout en visant le même objectif.

Je ne vous demande pas de me croire sur parole mais de prendre conscience de l’ampleur de la menace et de réfléchir sur ce que je dénonce indépendamment des noms et de la forme que je présente dans mon témoignage “Karim mon frère”. Au bout de plus que 15 ans d’analyse sur le mode du fonctionnement des islamistes, au bout de plus de 15 ans de recul après avoir quitté ce réseau, je réalise avec angoisse, sur la lumière de l’actualité internationale, que ce que j’ai appris s’applique à tous les mouvements islamistes dans le monde.

Donc, mon expérience se limite en fin de compte à l’approche d’une des pieuvres islamistes. Ces derniers se présentent tous comme étant les seuls représentants légitimes de la khilafa de la volonté divine sur Terre afin de répandre l’islam au nom d’Allah à l’échelle humaine. a seule différence réside dans le fait que chacun cherche à concrétiser cet objectif en fonction de son courant de pensée.

Plus le temps passe et plus le danger s’amplifie et devient plus difficile à combattre. Tous les moyens doivent être mis en oeuvre afin d’éradiquer le mal et l’empêcher de se répandre davantage. Tous, qu’on soit au sein du gouvernement, dans les associations, parmi l’élite intellectuelle, au coeur des médias, dans les milieux des affaires ou artistiques, nous devons tous s’ériger afin de lutter efficacement contre ce fanatisme qui nous prive de nos libertés et de nos différences au nom d’un certain Allah.


“Al Takia” tel que je l’entends

“El Takia” est notre vraie religion et celle de nos parents. Celui qui ne l’exerce pas se considère comme un non pratiquant de l’islam authentique “disait El imam Ali (1er imam infaillible chiite). Puisque le thème de ce colloque est “islam contre islam", je dois me contenter de parler uniquement de la Takia chez les rissalistes (les messagers), en particulier, et chez les islamistes en général puisqu’il s’agit du même fondement de base. Je vais juste vous étaler le point de vue du réseau afin de mieux cerner son mode de fonctionnement et adopter les solutions adéquates pour lutter contre ce délire sans précédent qui existe d’ailleurs chez tous les islamistes, chiites soit-ils ou sunnites, avec une nuance tout de même ; pour les chiites, seuls Ahl el beïth ont le droit de prendre les commandes de tous les musulmans et à ces derniers de se soumettre à eux pour instaurer El khilafa sur Terre alors que pour les sunnites, ce droit de commande revient aux chefs religieux.

L’objectif de tous les islamistes est le même, seules les visions diffèrent. J’ai cru au départ qu’il s’agissait d’un cours intensif en la matière comme on le rencontre aisément dans les formations classiques de n’importe quel autre service secret. Mais au fil du temps, j’ai réussi à me rendre compte que ça va bien au delà d’une simple pratique de circonstance de la simulation. Il s’agissait en fait d’une croyance à part entière, une foi inébranlable en une tactique infaillible qui doit aboutir tôt ou tard sur l’objectif recherché. Oui, “El Takia“ est bien plus qu’une simple attitude, c’est un comportement sectaire qui se suffit à lui-même. C’est une religion en soi et une pratique à tous les niveaux soutenus par une foi inébranlable. Chez les rissalites, elle est plus importante que les cinq piliers de l’islam, elle doit passer avant tout afin de demeurer constamment insaisissable. D’ailleurs, cette approche, bien plus politique que religieuse, ne peut être assimilée que par ceux qui ont eu l’occasion de l’exercer avec assiduité.

“Al Takia”, représentative du tissu sanguin de cette pieuvre internationale, s’adapte aux membres du corps rissaliste qui travaille le plus dans l’ombre afin de tirer les ficelles sans attirer les projecteurs sur eux. L’emblème de ce réseau est la citation de l’Imam Ali “Soyez parmi eux sans en faire partie“ afin de ne pas être pointé du doigt et liquidé à la première revendication.

Pour que les choses soient bien claires pour tous, sachez que par le mot rissaliste je désigne l’islamiste en général et par le mot islamiste, tout court, je désigne tous ceux qui croient que la représentation de la nature divine sur Terre doit se réaliser au nom d’Allah et à travers la mouvance islamiste internationale. Certes ma formation se limite à ce réseau mais quand j’observe le mode de fonctionnement des mouvements islamistes aujourd’hui, je constate qu’ils avancent tous dans cette direction et avec l’idée d’atteindre cet objectif. Par conséquent, consciemment ou non tout islamiste dans le monde se nourrit de cette idée de la domination planétaire de l’islam.


L’origine de “Al Takia” selon le réseau

Je sais, on se croit dans un film de science fiction mais il n’y a que la réalité qui dépasse la fiction. Toujours selon ce réseau “Al Takia “est la première leçon qui a été enseignée à Adam, après sa création divine, afin de démasquer Satan, expert dans cette technique, en le distinguant des anges parmi lesquels il se cachait afin de se rapprocher de Dieu conscient de ses viles intentions. L’extrême habilité de Satan dans l’exercice de la “Takia“ empêchait le bon Dieu de s’en prendre à lui faute de flagrant délit.

C’est la raison pour laquelle Dieu a opté pour la création d’Adam et de son apprentissage de cette technique afin de mettre à nu Satan et sa fausse soumission à la volonté divine. Il fallait le dissocier des anges et justifier son renvoi du Paradis céleste. Cette version s’extrait, selon le réseau, du verset coranique suivant : “Lorsque Ton Seigneur confia aux Anges : “Je vais établir sur la Terre un vicaire “Khalifa". Ils dirent : “Vas-Tu y désigner un qui y mettra le désordre et répandra le sang, quand nous sommes là à Te sanctifier et à Te glorifier ?" - Il dit : “En vérité, Je sais ce que vous ne savez pas !".“ (Chapitre 2, verset (30)) Le réseau prétend que celui qui s’est exprimé au nom des anges n’est autre que Satan en personne qui se positionnait au plus haut de la pyramide en raison de son exemplaire soumission apparente à la volonté divine. C’est grâce à son extrême maîtrise de “Al Takia“qu’il a réussi à occuper un rang aussi prestigieux auprès de Dieu. C’est la raison pour laquelle Dieu a répondu aux anges, qui soutenaient Iblis dans cette opposition à la volonté divine par ignorance de ses vraies intentions : “je sais ce que vous ne savez pas". En fait, ce que les anges ne soupçonnaient pas c’est que Satan voulait être le seul représentant de Dieu sur Terre en l’absence de L’Homme qui risque de lui voler la vedette. La décision divine de créer Adam avait pour objectif de mettre à nu Satan afin de l’éloigner de son proche entourage et le remplacer par l’Homme. Ainsi, pour que ce dernier puisse démasquer Satan, il fallait que Dieu lui enseigne en premier le bon maniement et la maîtrise de l’art de “El Takia". Adam transmet cette technique à sa descendance, à travers les différentes générations, jusqu’à ce qu’elle arrive à nos jours.

Selon ce réseau, il n’y a que la descendance de la famille de Mohamed et les enfants d’Israël qui connaissent cette vérité. Seulement pendant que le judaïque l’exerce au service de Satan, le musulman s’en sert au service de Dieu. Selon ce réseau toujours, Adam a mangé de l’arbre interdit avec la complicité secrète de Dieu. Le réseau n’admet pas l’idée selon laquelle Adam a pu enfreindre un ordre divin et se salir comme l’avait fait Satan avant lui. Il part du principe selon lequel Adam a fait semblant de pécher en levant l’interdiction de toucher à l’arbre à la demande secrète de Dieu. Il fallait apparaître comme ayant péché afin de bien démontrer aux anges la mauvaise foi de Satan et ses manigances pour éloigner Adam du droit chemin. Il faut croire qu’Adam était un bon élève et qu’il a bien retenu la leçon sur “El Takia". Adam dans cette complicité étroite et secrète avec Dieu afin d’embrouiller les pistes s’est bel et bien servi d’Eve, symbole de la faiblesse et de l’ignorance, afin de renforcer sa fausse image de pécheur tenté par le diable afin d’enfreindre l’ordre divin. C’est la raison pour laquelle la première règle de la pratique de “El Takia“ est de profiter de la faiblesse et de l’ignorance de l’autre (où le mot Autre ici renvoie à la masse populaire simpliste “El Aamma"). Il faut se servir de cette dernière afin de passer inaperçu et se fondre dans la foule. Selon eux cette masse n’a pas le choix ou bien elle se soumet aux oulémas de l’islam ou bien elle risque d’être exploitée par l’ennemi. En d’autres termes où elle accepte de se sacrifier pour répandre la volonté divine et regagner le Paradis ou bien elle sera sacrifiée injustement par l’ennemi et finit en Enfer.

Je ne veux pas trop rentrer dans les détails, je voulais juste vous donner un exemple afin de saisir le mode de fonctionnement des islamistes où la vie humaine n’a aucune espèce d’importance en comparaison avec l’objectif visé. On trouve, d’une part, l’histoire de Joseph où, selon le réseau, toute cette mise en scène n’est autre que l’application de la Takia par Jacob, en complicité avec Joseph et son frère aîné, afin d’entrer en Egypte. Jacob s’est volontairement beaucoup intéressé à Joseph pour rendre les autres frères jaloux (selon le réseau un prophète de Dieu, comme Jacob, devrait être un juste parmi les justes, il ne peut faire du favoritisme sauf si ça relève de la Takia). Au point culminant de la jalousie, quand les frères se mettent à comploter pour assassiner Josèphe, rentre en scène le rôle du grand frère, afin de proposer de le jeter dans un puits vide tout en sachant qu’il allait être récupéré par les caravaniers. Vous connaissez la suite de l’histoire où l’objectif de cette takia tactique n’est autre que l’atteinte du coeur du pouvoir en Egypte et ramener l’ensemble de sa famille. Ce chapitre coranique est étudié dans l’Ecole “El Qaïm“ du réseau comme étant un exemple à suivre et une leçon de l’utilisation de “Al takia“ par les juifs sur ordre divin à l’époque, mais qui se poursuit de nos jours au service de Satan afin de satisfaire des ambitions personnelles.

D’autre part, dans le deuxième exemple la complicité s’est faite entre Moïse, sa mère et sa tante qui n’est autre que la femme du Pharaon qui est d’origine juive et qui a réussi à s’infiltrer au sommet du pourvoir grâce à la Takia. Une fois le jour J arrivé, des proches du Pharaon qui travaillent pour le compte des juifs ont prévenu le Pharaon sur le danger que représente le peuple juif sur son trône afin de le pousser à commettre des atrocités et inciter ce dernier à quitter la terre d’Egypte à la demande de Moïse, alors qu’il l’avait refusé à son prédécesseur. C’est la raison pour laquelle la femme du Pharaon complote avec sa soeur afin de sauver Moïse et pouvoir l’accueillir chez elle.

Selon le réseau c’est grâce à l’utilisation de la takia que Moïse a pu être épargné et élevé dans le palais du pharaon en attendant qu’il grandisse et que le peuple juif perde patience à force de subir des injustices et se décider à quitter la Terre d’Egypte pour rejoindre la Terre promise tout en étant plus nombreux et plus riche. Selon le réseau, c’est exactement la même tactique qui a été empruntée par les sionistes afin de créer l’Etat d’Israël. Après l’exode des juifs en Europe dans le but de s’enrichir et de se multiplier, il fallait mettre en garde Hitler contre leur danger pour qu’il opte vers le massacre du siècle et inciter les survivants à admettre la création de l’Etat d’Israël. Selon le réseau, sans la provocation volontaire de ce massacre, les juifs n’auraient jamais accepté de quitter l’Europe et de créer l’Etat d’Israël.

Pour ce réseau, Mohamed, sur les traces de ses ancêtres, s’est mis aussi à la Takia au début de la révélation afin de pouvoir réussir sa mission divine. La révélation progressive du Coran démontre l’utilisation de la Takia à travers le principe de “El naskh ouél mansoukh“ qui consiste à abroger un verset par un autre sensé gommer l’effet du premier. L’abrogation se base sur la Takia afin de tromper l’ennemi et l’induire en erreur.

Mohamed n’a pas été soutenu par hasard par les médinois lors de son exode, plusieurs branches de ses adeptes y étaient sur place et attendaient avec patience le feu vert sous le masque de la Takia. De même que le message de tolérance de Mohamed, au début de sa prophétie, n’est autre qu’une des tactiques de la Takia, juste le temps de se renforcer pour pouvoir se permettre de changer de discours. Bien plus tard, après la mort de Mohamed, on invoque également le recours à la Takia par Ali, le cousin du prophète, qui accepte “Al khalifat“ Abou Bakr, l’un des apôtres de Mohamed, uniquement afin de se protéger.

En fait, il faut refaire la lecture de l’ensemble de l’histoire de l’islam sous la lumière de la Takia pour saisir ses vraies tournures et ses vraies intentions de base. Je ne peux m’étaler davantage là-dessus, je réserve tout un chapitre sur la Takia dans mon prochain livre : “Révolution contre révélations".


La pratique de “Al Takia” aujourd’hui

Je commence par ce hadith de Mohamed qui dit : “Les différences de ma nation sont une miséricorde". Beaucoup interprète ce hadith comme un appel à la différence entre les musulmans en tant que point positif. C’est peut être le cas pour les musulmans mais nullement pour les non musulmans. Pour les islamistes ce hadith est l’équivalent du proverbe qui dit “Tous les chemins mènent à Rome". Toute la question est de savoir ce que c’est que Rome pour toutes ces différentes tendances islamistes de la plus modéré à la plus barbare d’entre elles. Eh bien si la réponse est de transformer l’ensemble de la Terre en “Rome ", je dis non tout de suite à la domination planétaire de l’islam en écrasant toutes les nuances humaines sur son passage.

Al Takia moderne islamiste est apparue au Moyen-Orient, à la suite de la chute de l’empire Ottoman Turque et avec l’apparition du père de l’islamisme politique moderne Jamel El Dine El Afghani comme symbole apparent dans lequel tout islamiste se réfère qu’il soit chiite ou sunnite. Avec la faiblesse du monde musulman, et l’apparition de l’Occident comme nouvelle force internationale, l’élite musulmane a reçu un grand choc sans pour autant perdre de vue son objectif final. Elle estime que c’est le sommeil des musulmans qui a incité les juifs à s’enfuir vers l’Occident afin de le manipuler et de le monter contre eux. Les islamistes considèrent que les juifs ont réussi en partie dans la destruction du monde arabo-musulman afin de faire prévaloir la voix de Satan au détriment de la voix divine. Excusez-moi je suis obligé d’utiliser ces termes blessants afin de mieux reproduire le mode de fonctionnement de l’international islamiste. En fait, selon cette dernière le monde musulman a été puni par Dieu parce qu’il s’est éloigné de son objectif de base qui n’est autre que la représentation de la volonté divine. C’est de sa faute si la volonté de Satan a pris le dessus sur celle de Dieu. Le musulman traditionaliste moyen part du principe que rien n’existe et ne peut exister en dehors de la volonté divine. De son point de vue, c’est Dieu qui orchestre sa vie dans ses moindres détails, il ne lui reste qu’à se soumettre à son ordre sans se permettre de remettre quoi que ce soit en cause. C’est Dieu qui le guide sur le droit chemin de l’islam afin de sauver son âme de tout égarement et l’introduire dans son Paradis céleste. Par conséquent le tout est interprété à la lumière de ce mode de raisonnement qui ne laisse aucune place pour le libre arbitre. La moindre catastrophe naturelle est interprétée comme étant un signe divin. Si elle se produit dans le camp de l’ennemi c’est un signe de soutien pour la communauté musulmane, mais si elle s’abat sur des musulmans c’est un signe de colère divine et un rappel à l’ordre.

Par conséquent, il fallait rattraper le temps perdu et revenir sur la scène internationale par le biais de la Takia afin de redevenir de nouveau une force ncontournable. C’est le début des mouvements islamistes à connotation politique évidente afin de récupérer les rênes du pouvoir dans tous les coins et recoins de la planète. Au départ, c’est le monde arabe qui était visé en premier avant de s’attaquer au monde musulman d’une manière générale et l’ensemble de la planète par la suite. A ce titre, j’ai envie de dire au monde occidental que si vous avez l’intention de continuer à attendre des preuves, vous allez en avoir à ne savoir quoi faire le jour où il n’ y aura plus d’humanité libre. Vous allez avoir, inchallah, ces preuves mais il sera trop tard parce que la parole ne sera accordée qu’à Allah et qu’à ses soi-disants représentants.

Je vais me contenter de vous citer quelques exemples de l’application moderne de la Takia et comment il est extrêmement difficile de collecter des preuves dans ce sens.


1) premier exemple : “l’islamisme modéré” :

Si je prends l’exemple de certains oulamas (savants) chiites aujourd’hui comme Ayatollah El Sisténi qui paraît comme étant tout ce qu’il y a de plus modéré. Ses adeptes sont acceptés dans le monde entier comme étant représentatifs d’un islam tolérant. A ce titre toutes les portes leur sont ouvertes en Asie, en Occident et en Afrique afin de créer des associations et de recruter en toute liberté. On oublie souvent que ces adeptes pacifistes sont ce qu’on appelle “El moukallidin“ (les suivistes) puisqu’ils se contentent d’avancer sur la voie de leur maître spirituel qui dispose d’une autorité sans faille sur eux. Autrement dit, tant que le maître appelle à la paix, ils sont tout ce qu’il y a de plus pacifistes, mais le jour où il change de trajectoire et qui les appelle à la violence, ils vont obéir au quart de tour sans la moindre hésitation. Le jour où le maître demande à ses adeptes de faire un don de leur vie à Dieu, l’humanité va se trouver devant une armée de kamikaze incontrôlable et dévastatrice.

Comme vous devez le savoir maintenant dans le chiisme, qui dispose d’un clergé et d’une hiérarchie à l’identique des Eglises, la mort d’un Ayatollah nous conduit vers son successeur. Ainsi, il suffit qu’un maître pacifiste décède et il suffit qu’il soit remplacé par un fanatique pour renverser les données et se trouver devant une situation catastrophique.

Je vais vous expliquer en quoi consiste l’approche de Al Sisténi quand il n’appelle pas, pour l’instant, à la guerre contre l’Occident. Sa position se compare avec celle des juifs orthodoxes qui refusent de reconnaître ’Etat d’Israël tant que le Messie n’est pas arrivé. Pour les chiites, une bonne fraction considère qu’il ne faut pas bouger tant que le Mehdi (le sauveur) n’est pas revenu afin de répandre la parole divine sur l’ensemble de la planète. Je vous laisse imaginer la panique dans laquelle on risque de se retrouver si un de ces jours un Ayatollah lance une fatwa qui annonce la sortie du Mehdi et que l’ensemble des musulmans de part le monde devrait suivre ses instructions au doigt et à l’oeil. En voici un exemple dramatique des conséquences de la Takia, une bombe à retardement qui risque de nous exploser en pleinefigure à tout moment en mettant la vie de nos enfants et petits enfants en danger imminent.

Par ailleurs, on ne doit pas perdre de vue les mouvements islamistes sunnites, tel celui des frères musulmans en Egypte ou ceux qu’on rencontre en Jordanie, au Koweit, ou en Afrique du Nord, qui avancent au nom de la démocratie afin d’atteindre le pourvoir et le transformer en une réelle dictature à vie et sur plusieurs générations ultra religieuse.


2) deuxième exemple : L’islamisme d’Etat

Par ailleurs, les pays dits islamiques, comme l’Arabie saoudite, l’Iran ou encore le Soudan, ou pro islamiques comme la Syrie ou le Liban ( je ne site pas l’Irak parce qu’il n’est ni l’un ni l’autre, c’est une dictature comme une autre de part le monde n’ayant rien à voir avec le soutien actif de l’islamisme international, l’erreur américaine est fatale et aura des répercussions sur le monde entier puisqu’elle n’a fait que renforcer son “axe du mal“ au lieu de l’anéantir). Ces pays qui se disent respectueux des lois internationales représentent le plus grand soutien aux islamistes à l’échelle planétaire. Je ne dirai pas qu’on est en présence d’un financement au niveau des Etats, mais j’affirme que ces derniers ferment souvent les yeux sur les réseaux de financement qui se pratiquent chez eux et les encouragent dans leur action à travers ces trois méthodes :


1) Ces pays font en sorte que leurs populations respectives baignent dans l’ignorance volontairement sans lever le petit doigt pour les aider à se libérer de l’emprise religieuse traditionaliste orthodoxe . En tête de liste figure l’Arabie saoudite et les pays du Golfe d’une manière générale.


2) La propagande politique et médiatique qui positionnent les pays arabo-musulmans et la “Oumma Islamia “comme étant des victimes du complot judéo-chrétien qui cherche à les détruire et à les dominer. Il suffit de suivre quelques émissions sur les chaînes satellites arabes pour s’en rendre compte du danger que cette interprétation de la situation actuelle provoque auprès du citoyen moyen et majoritaire dans ces sociétés. Cette réalité laisse la masse populaire de cette partie du globe en état d’alerte surtout avec ce qui se passe ces dernières années en Palestine et en Irak. Le résultat est sans surprise les islamistes n’ont jamais autant recruté et n’ont jamais eu autant de soutient dans les classes moyennes qui se manipulent avec un rien d’effort dans ce sens. Le juif et l’Occident sont présentés comme des boucs émissaires un peu partout à travers les rues, les mosquées, et même l’Internet. C’est pourquoi, on note un retour au religieux sans précédent plus pour s’opposer à ceux qui sont présentés comme étant les ennemis de l’islam et des musulmans que par intime conviction.


3) Les territoires arabo-musulamans servent de plateforme incontestable aux différents trafics logistiques et financiers de ces mouvements intégristes et terroristes. Une sorte de complicité s’est instaurée entre certains gouvernements arabes et des islamistes afin que ces derniers puissent s’activer en toutequiétudeàconditionde ne pas intenter au pouvoir en place. C’est une façon de dire “Je ferme les yeux sur vos magouilles à condition qu’elles ne se retournent pas contre nous". Je pense tout particulièrement à la Syrie qui sert d’escale pour passer en Iran ou au Liban en toute sécurité. Ces différents protagonistes oeuvrent tous afin de faire de l’islam une force redoutable contre la force judéo-chrétienne.


3) troisième exemple : l’islamisme intégriste et terroriste :

Peu importe si son point de vue est vrai ou faux, l’essentiel est de réaliser que c’est leur mode de fonctionnement et le fondement de leur croyance. Selon ce réseau ce que les chiites font vis-à-vis du corps sunnite majoritaire, les juifs le font vis-à-vis du corps chrétien majoritaire. A chaque fois une minorité qualitative s’empare d’une majorité quantitative afin de s’en servir pour combattre l’ennemi. En d’autres termes, les islamistes se considèrent dans une guerre implicite de religions où les deux protagonistes ne sont autres que l’alliance judéo-chrétienne contre l’alliance chiito-sunnite où les islmistes se considèrent comme étant le bien qui doit combattre le mal chez l’autre.


L’internationale islamiste adopte une double stratégie en parallèle, à la fois, dans le monde occidental et oriental. A travers ses attentats ce n’est pas le nombre des victimes qui l’intéresse mais plutôt les répercussions à moyen long terme qui risquent de tomber en sa faveur. Mohamed disait : “L’islam est devenu puissant grâce à sa forte capacité de terroriser l’ennemi". Oui, l’objectif premier des attentats perpétrés dans le monde est de semer la terreur dans le camp de l’adversaire afin de créer une psychose et déstabiliser avec un minimum d’effort. C’est la raison pour laquelle les frappes sont espacées et ne répondent pas à une logique particulière afin de demeurer insaisissable. Le but des attentats n’est autre qu’un rappel à l’ordre de “l’ennemi de Dieu “afin de lui faire comprendre qu’il est toujours présent sur la scène internationale. C’est en terrorisant l’ennemi que l’islamisme soulève sa population contre lui en raison de manque de sécurité et de politique efficace de proximité. Le résultat immédiat est l’image négative et faible que risque d’afficher soudainement des gouvernements habituellement puissants comme c’est le cas de l’Occident qui perd de jour en jour de sa crédibilité aux yeux de ses citoyens.


L’islamisme, intégriste et terrorisme, vise le maximum pour avoir le minimum. C’est dans ce sens qu’à travers sa politique de la terreur, il permet aux courants dits modérés d’êtres mieux acceptés au sein des sociétés d’accueil. Pire que le cas de la France je n’en connais pas, elle légitime leur action en créant un islamisme de France sous le patronage de l’Etat afin de représenter la communauté arabo-musulmane qui ne se reconnaît ni de près ni de loin dans ce CFCM. C’est “grâce“ si j’ose dire aux attentats que la France a commencé à s’intéresser à cette communauté afin de chercher à mieux la comprendre et à mieux l’encadrer à travers la tentative avortée de créer l’Islam de France.


Du côté des pays arabo-musulmans touchés par la barbarie, on assiste à un retour aux pratiques de l’islam au niveau du gouvernements afin de barrer le chemin aux islamistes, alors qu’ils ne font que répondre à leur exigences indirectement. C’est une façon de dire “Ce que vous voulez faire, nous allons l’accomplir à votre place sans pour autant quitter le pouvoir “. Ainsi, au lieu d’aider ses populations à se libérer de l’emprise religieuse, les Etats en place les enfoncent davantage pourvu que le pouvoir ne leur file pas entre les doigts. Au lieu d’aller au devant de la modernité en marquant davantage la séparation de la mosquée de l’Etat, on multiplie les discours “Au nom de Dieu“ et les représentations officielles lors des fêtes religieuses afin de rassurer la masse dans son ignorance.


Parmi les cibles indirectes que visent le terrorisme et l’intégrisme internationales c’est la frappe de l’économie et tout particulièrement le tourisme ainsi que les investissements étrangers en raison du climat d’insécurité qui s’instaure à tous les niveaux sociaux.


Par ailleurs, les attentats ne sont pas toujours revendiqués par leurs vrais instigateurs. C’est une façon d’embrouiller les pistes et faire perdre davantage pied à l’ennemi que ce soit en Orient ou en Occident. La désinformation circule à tous les niveaux afin d’obtenir l’impossible en se servant d’une force étrangère. L’exemple le plus flagrant est l’attaque de l’Irak par les américains. Tout le monde sait que l’ennemi juré des islamistes est Saddam qui connaît toutes leurs combines et représente une entrave de taille pour leur accès au pouvoir en Irak comme ils avaient réussi à l’obtenir en Iran. Le 11 septembre était l’occasion idéale afin d’impliquer les iraquiens et provoquer une guerre dans le but de destituer Saddam et récupérer les rênes du pouvoirs tôt ou tard avec l’aide stupide des américains qui ne cessent de pécher par ignorance. Seuls les islamistes n’auraient jamais réussi à provoquer la chute de ce dictateur notoire.


Bref, on voit comment l’islamisme intégriste profite directement ou non à la fois à l’islamisme “modéré“ et Etatique qui oeuvrent tous, consciemment ou non, à une domination planétaire si on ne réagit de suite à ce fléau du 21ème siècle.


Quelles sont les solutions afin de les démasquer et déjouer leurs plans ?


La solution miracle n’existe pas, mais plusieurs alternatives subsistent afin de freiner cette menace. Une fois qu’on a bien réalisé que l’objectif ultime de la Takia est d’arriver à dominer l’ensemble de la planète au nom d’une seule idéologie de masse, l’islam, et d’un seul Dieu Allah. Il est vrai que l’atteinte de cet objectif est du domaine de l’impossible tant qu’il y aura des forces adverses qui se défendront corps et âmes afin d’y faire face.

On est en pleine science fiction que nous devons prendre au sérieux afin de limiter les dégâts au maximum. Il ne faut surtout pas sous estimer les capacités de l’islam orthodoxe, il suffit de remonter son histoire afin de constater ce qu’il a pu réaliser en un peu de temps. L’annonce du retour du Mehdi, un personnage fabriqué de toute pièce, ne passera pas inaperçue avec la performance médiatique actuelle pour mobiliser la foule avec une simple phrase : “le Mehdi est de retour“.


Mohamed qui connaît bien les points faibles de sa religion disait : “Je ne crains pas pour vous l’ennemi extérieur, mais je redoute fortement celui qui vient de l’intérieur.“ Ce hadith nous dévoile tout simplement le biais par lequel l’islamisme peut être attaqué. Par conséquent, le changement dans les pays arabo-musulmans ne peut provenir que de l’intérieur, le fait de le matraquer de l’extérieur ne fait que le forcer chaque jour davantage et de pire en pire.


La guerre contre cette menace mondiale ne peut, à mon avis, apporter ses fruits que dans la mesure où chacun de nous se donne la main pour participer à son combat chacun selon ses moyens. Sachez que l’islamise se base sur cinq grands circuits et pour le mettre à mort nous devons nous mobiliser sur cinq vaisseaux afin de bloquer leur productivité tôt ou tard.

source : islamla.com

Une fatwa de l'UOIF contre les violences urbaines se réfère à des versets coraniques prônant le djihad et fustigeant les juifs



Prise de court par la visite de Dalil Boubakeur à Clichy puis sa réception par De Villepin le 5 novembre, l'UOIF a rattrapé son retard dans l'exploitation des émeutes. Le 6 novembre l'UOIF a émis une fatwa à destination des délinquants pour les appeler au calme comme, paraît-il, l'ordonnerait l'islam. Les références coraniques indiquées dans la déclaration ont pour objectif de garantir l'intangibilité de ses décisions. Pourtant, un examen attentif de ces versets, que ne feront pas les benêts compassionnels pour qui l'islam est le bienvenu comme assistant social, révèle une idéologie aux antipodes du message pacificateur : les versets fustigent les juifs et appellent à la guerre sainte ! Si les non musulmans n'en ont pas conscience, et ne chercheront pas à en savoir plus, les fanatiques et les connaisseurs de la prose coranique en saisiront bien l'essence. C'est la traduction du Coran par Mohammed Hamidullah qui sera utilisée ici pour extraire tout le sens de la fatwa de l'UOIF.

La fatwa fait une première référence au verset 64 de la sourate 5 : "Dans plusieurs versets du Saint Coran, Dieu blâme la destruction et le désordre et rejette ceux qui les accomplissent. Il dit au verset 64 de la Sourate 5 « Allah n’aime pas les semeurs de désordre » ". Or les « les semeurs de désordre » maudits par le texte de la fatwa sont en fait les juifs comme indiqué dans le Coran : "64. Et les Juifs disent : «La main d'Allah est fermée ! » Que leurs propres mains soient fermées, et maudits soient-ils pour l'avoir dit. Au contraire, Ses deux mains sont largement ouvertes : Il distribue Ses dons comme Il veut. Et certes, ce qui a été descendu vers toi de la part de ton Seigneur va faire beaucoup croître parmi eux la rébellion et la mécréance. Nous avons jeté parmi eux l'inimitié et la haine jusqu'au Jour de la Résurrection. Toutes les fois qu'ils allument un feu pour la guerre, Allah l'éteint. Et ils s'efforcent de semer le désordre sur la terre, alors qu'Allah n'aime pas les semeurs de désordre." (Coran, sourate 5, verset 64).

Le texte de l'UOIF insiste dans sa référence suivante sur le même thème des fauteurs de désordre. Le verset cité est le verset 60 de la sourate 2 qui, là encore, fustige les juifs : "60. Et [rappelez-vous], quand Moïse demanda de l'eau pour désaltérer son peuple, c'est alors que Nous dîmes : «Frappe le rocher avec ton bâton.» Et tout d'un coup, douze sources en jaillirent, et certes, chaque tribu sut où s'abreuver ! - «Mangez et buvez de ce qu'Allah vous accorde; et ne semez pas de troubles sur la terre comme des fauteurs de désordre»." (Coran, sourate 2, verset 60).

Sur le même thème, la fatwa indique aussi le verset 77 de la sourate 28. On y apprend qu'"Allah n'aime point les corrupteurs" et c'est un juif qui, pour cela, est sermonné comme l'indique le verset 76 de la même sourate.

La fatwa interdit ensuite la transgression et l'injustice en s'appuyant sur le verset 190 de la sourate 2 qui n'est, ni plus ni moins, qu'un appel au djihad ! Le texte de ce verset est, ici encore, sans aucune ambiguïté : "190. Combattez dans le sentier d'Allah ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes. Allah n'aime pas les transgresseurs !"

Enfin, les recommandations ultimes de la fatwa s'inscrivent dans la droite ligne de la référence précédente. En interdisant à tout musulman de "participer à quelque action qui frappe de façon aveugle des biens privés ou publics", le texte permet implicitement la participation à une action qui ne frapperait pas de façon "aveugle" mais choisirait scrupuleusement ses cibles. L'astuce a été maintes fois observée chez les fanatiques dans leur condamnation des attentats "aveugles" ou des assassinats de civils "innocents", sachant que le moindre avis divergent sur l'islam suffit à transformer l'innocent en coupable.

La fatwa de l'UOIF est donc un modèle de takia, le double langage pratiqué dans l'islam pour mieux combattre les infidèles ainsi bernés. Il n'est pas exagéré de s'alarmer de l'extrême gravité des soubassements de cette déclaration. Il y a urgence à désigner l'UOIF pour ce qu'elle est et à lever le voile sur son idéologie. Et c'est avec la même urgence que doit être dissout le Conseil Français du Culte Musulman, tribune des fondamentalistes dont l'UOIF est un pilier intransigeant.
(Coran, sourate 2, verset 190).

source : atheisme.org
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27 février 2008 3 27 /02 /février /2008 16:34
Aujourd’hui comme hier : Gagner les cœurs et les esprits

Page 153 du P.I.G.
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Quand un funeste tsunami frappa le Sud-Est Asiatique en décembre 2004, le secrétaire d’état Colin Powell exprima l’espoir que l’aide apportée par les États-Unis aux pays touchés ferait refluer la marée de l’anti-américanisme dans le monde musulman.
Cependant, plus d’un an et demi avant la déclaration de Collin Powell, le mufti sud-africain Ebrahim Desai, imam de la rubrique «Posez vos questions à l’Imam» sur un site web musulman de questions et réponses, avait passé un message qui, s’il en avait eu connaissance, aurait sans doute diminué la confiance du Secrétaire d’Etat en l’effet produit par l’aide américaine. Interrogé sur la pertinence, pour un Musulman, de faire l’éloge de l’Occident pour avoir envoyé des troupes en Bosnie et condamné le massacre des Musulmans, la réponse de Desai fut brève : «Pour faire simple, on ne peut jamais faire confiance aux Kuffaar (infidèles), quelque bien qu’ils puissent faire. Ils ont leur propre intérêt au cœur(1)

Une opinion isolée ? Sans doute. Mais c’est une opinion dont les racines sont profondément enracinées dans la tradition islamique, et il serait de ce fait naïf de la balayer du revers de la main comme n’étant issue que de la méchanceté propre à Desai. Le Coran dit explicitement aux croyants de «ne point prendre les Infidèles pour amis ou pour alliés au lieu de croyants. Quiconque le fait contredit la religion d’Allah. À moins que vous ne cherchiez à vous protéger d’eux.» (Sourate III.28). Jean VI Cantacuzène et Colin Powell étaient-ils informés de l’existence de ce verset ?

(1) Mufti Ebrahim Desai, “Ask the Imam” Question 1394, “The west is often criticised by Muslims for many reasons, such as allowing women go to work”, 25 october 2000; http://www.islam.tc/ask-imam/view.php?q=1394

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Le jeu musulman de la persécution

Par Ali Sina pour faithfreedom.org via Voxdei

« Salut au nom d'Allah.

Nous sommes le mouvement Al-Shiite du Nigeria, créé le 5 septembre 1993, et depuis, notre organisation est constituée de plus de 55033 membres au Nord, Sud, Est, Ouest du Nigeria. Au cours de années nous avons essayé d'accroître le nombre de nos partisans, mais en raison d'un manque de fonds, nous combattons pour une bataille perdue. »

Cet extrait est le premier paragraphe d'un e-mail qui m'a été envoyé par un certain Danjuma Muhammad signant en tant que « admin secretary » d'une organisation islamique terroriste. Cet e-mail a dû être envoyé en masse à des milliers de musulmans. J'imagine que j'en suis devenu le destinataire en raison de mon nom.

L'e-mail continue en disant que ces terroristes sont « opprimés »par les chrétiens à cause de leur travail de missionnaires au Nigeria. L'auteur se plaint de ce que « puisque la moitié d'entre eux sont des lettrés les chrétiens vont bientôt dominer le Nigeria, politiquement et socialement.». Il se lamente : « le niveau de corruption (des politiciens musulmans) au Nigeria n'a pas favorisé les mouvements de la jeunesse islamique dans aucun domaine, au contraire notre opposition occupe le devant de la scène.».

Après avoir tempêté plus contre le succès des chrétiens l'auteur jure : « nous sommes motivés par la loi de Hundaibiya pour combattre notre opposition …mais nous sommes handicapés. Notre objectif est de faire du Nigeria un Etat du Dar el Islam…Nous avons besoin de l'aide des musulmans à travers le globe, qu'il s'agisse d'Al Qaeda, Al Taqfir, Wal Hijra, HAMAS, AL JIHAD ».

Ces terroristes se sentent persécutés parce les missionnaires chrétiens ont plus de succès pour convertir les gens par leurs prêches, en conséquence de quoi ils cherchent des fonds pour commencer un Jihad et se battre contre leurs opposants, les tuer et venger cette « oppression ».

Un autre musulman m'a envoyé un e-mail de colère, m'accusant de « citer le Coran en dehors du contexte » et de « présenter l'Islam sous un faux jour ». Il soutient que les musulmans en effet sont les « vraies victimes », et qu'ils sont ceux que l'on offense. Il affirme que toute cette violence perpétrée par les musulmans à travers le monde est une violence justifiée d' « auto-défense », et constitue une riposte légitime.

Les musulmans aiment jouer les victimes. Naturellement le meilleur moyen de justifier la haine est de prétendre que l'on est une victime. On ne peut haïr quelqu'un à moins de considérer qu'il ou elle vous oppresse et vous persécute. Si vous voulez rallier le prolétariat autour de vous, vous devez lui inculquer la haine de la bourgeoisie.

Si vous voulez que les blancs haïssent les immigrés vous devez les convaincre que les immigrés leurs volent vos emplois, si vous voulez que votre nation haïsse d'autres nations vous devez lui faire croire qu'elle est persécutée et que ses droits sont violés. Le sentiment de persécution est essentiel pour haïr, sans lui, la haine ne peut s'épanouir. Hitler n'aurait pu accéder au pouvoir, n'était la défaite de l'Allemagne à l'issue de la première guerre mondiale, qui a meurtri l'ego des allemands et leur donné l'impression d'être persécutés. La haine des Serbes pour les musulmans a toute une histoire d'abus et de persécutions par les turcs.

Les islamistes adorent se dépeindre eux-mêmes comme des martyrs. Vous vous rappelez les pleurs de Yasser Arafat il y a quelques mois : « des martyrs par millions, des martyrs par millions » ? Les musulmans du monde entier s'entendent dire qu'ils sont les victimes d'Israël, des USA, et de l'Occident. Ils rejettent la responsabilité de toutes leurs misères sur l'Occident. Dans les pays islamiques, les peuples ne peuvent pas critiquer leurs propres gouvernants corrompus, mais critiquer l'Occident est autorisé, et c'est le seul truc disponible pour se défouler.

En Amérique, la tâche importante de donner aux musulmans le sentiment d'être persécutés pèse sur les compétentes épaules du CAIR (Council of Islamic-American Relations, Conseil des relations Islamo américaines). Cette organisation surveille attentivement ce que n'importe qui dit ou écrit contre l'Islam et quand cela arrive, elle pousse des cris d'orfraies et accuse cette personne d'incitation à la haine et de crime contre l'humanité, présentant les musulmans comme les victimes et cette personne comme la méchante. Par exemple, que quiconque cite des éléments du Coran qui appellent les musulmans à combattre les infidèles, à les tuer, à les mutiler, à les crucifier, à couper leurs mains, violer leurs épouses, les piller et les réduire en esclavage, et le CAIR accusera cette personne d'encourager les crimes de haine contre les musulmans, sous-estimant le fait que cette dernière se contente de lire le Coran.

Vendredi soir dernier Sean Hannity, de la Fox News (chaîne de télévision américaine) accueillait le télévangéliste Pat Robertson. Les commentaires de Robertson sur Mohamed étaient les suivants : « Cet homme était un fou furieux fanatique. C'était un voleur et un brigand. Et dire que ces terroristes déforment l'Islam (est une erreur), ils appliquent l'Islam.»

Le CAIR fulmine contre cette interview. Nihad Awad, le directeur exécutif du CAIR, dit que « de telles vues sur l'Islam, les musulmans et le Moyen-Orient ne sont ni justes ni équilibrées. Des remarques venimeuses et remplies de haine comme celles faites par Robertson, et l'échec de Sean Hannity à contrecarrer ces remarques, empoisonnent les esprits des téléspectateurs et peuvent inciter à des actes de violence contre les musulmans américains.» Mais le directeur du CAIR n'a pas dit que le Coran contient des remarques incendiaires bien pires contre les chrétiens, les juifs et les infidèles. Il n'a pas dit : quelles parties des remarques de Robertson étaient fausses ? Le fait est que tout ce qu'a dit ce Pat Robertson sur l'Islam est vrai. Et pourtant le CAIR aime dépeindre l'Islam et les musulmans comme des victimes, et chose incroyable, ils s'en tirent de la sorte et reçoivent même des excuses.

C'est ainsi que le Conseil est parvenu à faire pression sur la Paramount Pictures pour modifier le roman de Tom Clancy "La Somme de toutes les peurs", en remplaçant les terroristes musulmans par des néo-nazis dans le film. En outre le réalisateur Phil Aden Robinson a dû écrire des excuses au CAIR : « je n'avais pas l'intention de promouvoir une image négative des musulmans ou des arabes, et je vous souhaite le meilleur dans vos efforts continus pour combattre la discrimination. »

Mais quand des milliers de chrétiens, y compris Mère Teresa, se sont plaints de ce que La Dernière tentation du Christ était offensant pour eux, et ont plaidé auprès de la Universal Pictures pour que l'œuvre ne soit pas adaptée, le Tout Hollywood a soutenu cette société et personne n'a écouté. Notez que le film" La Somme de toutes les peurs" ne portait pas sur Mohamed ou l'Islam, alors que La Dernière tentation du Christ était une insulte directe envers la principale figure de la chrétienté.

J'ai peur ; l'Amérique et le reste du monde civilisé jouent avec le feu en se prosternant devant les islamistes et en essayant de les apaiser par tous les moyens. Il y a deux ans le président Clinton s'est plaint publiquement du fait que les musulmans américains étaient confrontés à la « discrimination » et à « l'intolérance » et le sénat a voté une résolution invectivant « la discrimination et le harcèlement » enduré par la communauté musulmane américaine.

Le président Bush à l'ambassade d'Afghanistan à Washington a réitéré : « Les musulmans américains sont juste aussi fiers de l'Amérique que je suis fier de l'Amérique. Ils aiment leur pays autant que j'aime notre pays. » Mais la vérité est que la première allégeance d'un musulman n'est pas pour son pays (surtout quand ce pays est territoire Kafir) mais pour l'Islam et ses frères musulmans en Palestine, au Pakistan et surtout en Arabie Saoudite. Je pensais que cela était devenu clair depuis l'affaire John Walker Lindh. Si la loyauté de M.Bush envers l'Amérique est aussi tiède que celle d'un musulman, malheur à l'Amérique.

Retenons les leçons de l'histoire. Nous devons abandonner cette attitude Chamberliste d'apaisement qui infeste certains de nos journalistes politiquement corrects et libéraux gauchistes. Rappelez-vous que Chamberlain le Premier ministre de Grande Bretagne « croyait que l'Allemagne avait été maltraitée par les Alliés après sa défaite à l'issue de la première guerre mondiale. Il pensa en conséquence que le gouvernement allemand avait des griefs sincères qui devaient trouver un écho. Il pensait aussi qu'en acceptant certaines revendications formulées par Adolf Hitler d'Allemagne et par Benito Mussolini d'Italie, il pourrait éviter une guerre européenne. » Chamberlain ne s'est pas préoccupé d'écouter attentivement le message délivré par Hitler. Le temps a démontré qu'il s'agissait là d'une grave erreur qui a coûté bien des vies. Aujourd'hui nous devons nous demander si nous ne commettons pas les mêmes erreurs en ce qui concerne l'Islam.

Je ne suis pas en train de nier les méfaits de l'Occident. L'Amérique et surtout la Grande Bretagne sont coupables de bien des malfaçons, de politiques de courte vue et de recherche du profit qui ont aliéné les peuples des pays du tiers monde. Leurs politiques, mal conçues, sont responsables de la montée actuelle de l'islamisme. Dans plusieurs cas ils sont eux-mêmes les instigateurs de cette montée. Mais le terrorisme islamique n'a rien à voir avec la Grande Bretagne, les USA ou tout autre pays occidental. Il a à voir avec les enseignements du Coran. Oui, l'Occident peut se voir reprocher de promouvoir directement et indirectement l'islamisation dans les pays islamiques, mais la violence islamique n'est pas une invention de l'Occident. Ils ont laissé le génie sortir de la bouteille et maintenant ce génie les terrorise. C'est une erreur que de supposer qu'en apaisant le génie, il les laissera en paix.

L'on pourrait s'attendre à ce que les gens intelligents s'engagent au moins dans un débat visant à réfuter nos propos lorsque nous disons que l'Islam n'est pas une religion de paix. Mais ils préfèrent discréditer nos mises en garde comme autant de « vues extrémistes » et comme les trois petits singes ils ne « voient diable, n'entendent diable, ni ne disent diable » (see no evil, hear no evil and say no evil), et prétendent que tout va bien. Ils croient qu'en jouant les autruches, le diable s'en ira. Cette absence de volonté à affronter l'amère réalité est la plus grande erreur de notre société « politiquement correcte », une erreur qui, si elle n'est pas corrigée à temps, pourrait coûter bien des vies.

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26 février 2008 2 26 /02 /février /2008 16:42
UN PEU D'HISTOIRE

 
 
I-LES ORIGINES
 
A) APPARITION

VIIIe au XIVe siècles.

Mais c'est surtout à partir du XIe siècle (en 1094, à la suite d'une scission importante dans le courant ismaélite et pendant tout le Moyen Âge, en Perse et en Syrie, que se firent le plus remarquer les Hashâchines (ou « H'ashashines », nommés ainsi par les Croisés), sous l'influence de leur chef Hassan al Sabah' (aussi appelé le « Vieux de la Montagne », ou le « Vieil Homme de la Montagne »), à partir du fort Alamut, au Sud-ouest de la mer Caspienne. À la fin du Moyen-Âge, leur quasi-disparition a coïncidé avec l'essor de la branche principale (quinze millions de fidèles de nos jours) de l'ismaélisme ; leurs descendants actuels sont les Khojas en Inde, avec à leur tête l'Aga Khan.
 

B) ORIGINES DU MOT "ASSASSINS" : ETYMOLOGIE

Le terme assassin, sous lequel on qualifie également la secte (La secte des assassins), aurait la même racine que haschish, une des drogues que le Vieil Homme aurait utilisées pour conditionner ses disciples. En effet, en arabe, « mangeurs de haschish » se dit aššašin (حَشَّشِن ou حشّاشين sans les diacritiques).
 
"Le terme assassin, attesté depuis le 13e siècle, semble être un glissement phonétique de l'arabe : hachachîne , "consommateurs de hachisch", herbe séchée hallucinogène. À l'origine, les hachachîne est un ordre religieux musulman fondé, au 11e siècle, par Hasan al-Sabbah, partisan du calife fatimide al-Mustansir. Ils étaient connus pour leur hostilité à toute forme de légalisme et n'hésitaient pas à défendre leurs idées par la terreur. Faisait partie de leur stratégie: l'assassinat de personnages importants. Leurs ennemis étaient les Turcs saldjuqides sunnites et les croisés chrétiens.  
 
Il est probable que le terme assassins, qu'ont utilisé les auteurs occidentaux dès l'époque des croisades, provienne de hachachîne dont les auteurs sunnites affublaient les partisans de cette secte, sous prétexte qu'ils se droguaient au hachisch. Les hachachîne recherchaient, croit-on, l'extase dans la drogue."

 
En attendant, quelques illustrations du fameux Hassan:

  http://img188.echo.cx/img188/8631/ltsdhassan27ao.jpg
 
 
C) LA LEGENDE NOIRE
 
Conditionnement psychologique. 
Comme la plupart des sectes, qui endoctrinent par des techniques de persuasion parfois assez dures physiquement et psychologiquement (privation de sommeil, de contact avec la famille), cette secte s'est appuyée sur ces techniques (promesse d'un monde meilleur, dévotion pour un guide spirituel), en y ajoutant l'usage de drogues, dont le haschish mais aussi peut-être le vin et l'opium. Hassan Sabah, dit-on, kidnappait ses aspirants membres (des hommes forts et habitués au combat), leur faisait croire qu'ils étaient morts et au Paradis, s'aidant de drogues, d'un décor enchanteur, des beautés divines et un arsenal de fontaines de vin. Ils étaient ensuite sorti de cette torpeur et Hassan Sabah expliquait qu'il n'y avait eu là qu'un avant goût du Paradis, qui leur était cependant promis s'ils mouraient pour leur nouveau maître.
La description de cette méthode de conditionnement durable, méthode qui serait très avancée pour l'époque, tient surtout de la légende qui s'est brodée autour des secrets d'Alamut. En Occident, la prétendue visite de Marco Polo à Alamut ─ qui ressortit parfois plus à la légende qu'au témoignage direct ─ a longtemps servi de source considérée fiable. Or, si elle s'est bien déroulée en 1273, il est possible qu'Alamut, à cette époque, eût déjà été détruite par les troupes Mongoles. Sa description de la drogue employée, du reste, évoque plus l'alcool que le haschish. On lui doit l'étymologie liant le mot assassin à haschish (voir ci-dessus).
Quoiqu'il en soit, ce conditionnement psychologique poussé n'aurait apparemment été appliqué qu'à un petit nombre d'initiés (les fidai), et non à la grande majorité de ses fidèles, qu'ils soient hommes ou femmes.

 
 
D) CONCLUSION

Pour expliquer les attentats, il suffit de se reporter à la vie du prophète, lequel a justifié l’assassinat politique pour le bien de l’islam. De même, faire peur, inspirer la terreur (rahbat) -dont on a tiré le mot moderne “terrorisme” (irhâb))- était la méthode que le noble modèle préconisait pour semer la panique chez les ennemis de l’islam.


 

La secte des Assassins (1090-1257)
ou l'expérience politico-religieuse de Hassân es-Sabbah

Alep, été 1125 Hassan_Es_Sabbah

Alep, été 1125. C’est la fin de la prière du vendredi, les croyants sortaient par groupes de la grande mosquée de la ville. A leur tête, un homme enturbanné, avec une grande barbe, plutôt bien habillé, cheminait d’un pas décidé. Ibn Al Khachab est son nom. Cadi de son état, orateur incandescent, politicien madré et patriote éclairé, cet homme avait auparavant mené de véritables campagnes de sensibilisation pour alerter les princes somnolents de l’Orient contre le danger « franc » (les troupes des croisés) qui les guettait. Il avait héroïquement organisé la défense de sa ville. C’est lui l’initiateur de la résistance qui allait se poursuivre et atteindre son apogée avec le général kurde Saladin, fondateur de la dynastie ayyoubide.

Ibn El Khachab était ce jour-là pressé de rentrer chez lui. Il finissait de converser sur le « problème franc » avec quelques notables parmi ses amis quand un homme, déguisé en ascète, bondit sur lui, le poignard à la main. Il lui asséna plusieurs coups à la poitrine en criant de toutes ses forces « Allah est grand ! ». Son crime commis, il s’éloigna en toute hâte, laissant derrière lui une assistance terrifiée. Personne n’avait osé le poursuivre, de peur de subir des représailles…

Hassân As-Sabbah 

Cet homme appartenait en effet à la redoutable secte fondée en 1090 par Hassân as-Sabbah, la secte des Assassins. On les appela Hachâchîne, probablement parce qu’ils prenaient du hachich, en en faisant semble-t-il plusieurs usages : comme moyen d’atteindre l’extase et un brin de paradis, comme moyen pour ne pas faiblir au moment de l’exécution de leur victime, comme moyen pour le maître de tenir son élève à sa merci, etc. (versions contestées). Toujours est-il que le mot « hachâchîne » a donné, dans la prononciation déformée des croisés, « assassins ».[1]

Hassân était un esprit curieux, un homme assoiffé de science.

Le premier geste du doctrinaire et organisateur du crime politico-religieux que fut Hassân as-Sabbah est de se doter d’un repaire. Il trouva son « nid d’aigle » en la forteresse d’Alamout, dans une zone montagneuse quasi-inaccessible située près de la mer caspienne. Il en fut son centre d’opérations.

Une société organisée

Les Assassins forment une société rigoureusement hiérarchisée. A leur tête, le Grand Maître vénéré et au bas de la pyramide, le novice. Les adeptes sont classés selon leur niveau d’endoctrinement, selon leur capacité à tuer de sang-froid et selon leur aptitude à garder le secret.

Hassan es-Sabbah, après avoir été le Grand Maître, ou le « Vieux de la Montagne » (Cheikh al-Djabal) est devenu après sa mort le chef spirituel absent de tous les Assassins. Ses successeurs ont pris le même titre de Grand Maître. Les da’is (propagandistes) viennent juste en dessous ; ils sont chargés de l’enseignement de la doctrine ismaélienne et du recrutement de nouveaux adeptes. Les rafiq sont ceux qui commandent les forteresses et dirigent l'organisation de l'ordre. Les mujib ou mourîd sont des novices qui suivent l'éducation ismaélienne, des enfants convertis ou pris aux paysans alentour, appelés à gravir les échelons de l’organisation. Mais le bras armé et l’instrument de terreur par excellence est formé par les exécutants d’élite dits fidaïs (« ceux qui se sacrifient »), des novices fanatisés et préparés à mourir pour la mission que leur confie le Grand Maître.

Leurs activités quotidiennes principales se résument à deux :

 

- Un intense endoctrinement : on y apprenait notamment la doctrine du ta’lîm selon laquelle le sens véritable du Coran va au-delà du sens littéral manifeste et dépassait l’entendement commun. Il ferait partie du bâtin [sens latent, caché] (c’est pourquoi les assassins furent aussi surnommés les bâtinis) que seul l’Imam, aguerri aux exercices ésotériques, connaîtrait. Les novices sont par nature incapables d’atteindre les vérités transcendantales, sans suivre les instructions (awamir) du Cheikh (ou Grand Maître), personnage situé au plus haut degré spirituel, car proche de la divinité qui l’inspire. Aussi, est –il le Silencieux, que le novice ne peut voir et approcher, sauf durant le cycle d’épiphanie (dawr al kachf), court moment où le bâtine (caché) et le dhahir (manifeste) ne feraient qu’un.

On apprenait aussi à côté de cela les langues et divers enseignements utiles. La mort est pour eux un cadeau du Maître qui les délivrerait du monde d’ici bas afin de rejoindre le paradis.

- Un entraînement physique : véritable organisation militaire, les Assassins s’adonnaient à toutes sortes d’exercices physiques, en préparation des missions qu’ils reçoivent de leur Maître. Ils apprenaient aussi à manier les armes et à défendre leur forteresse en cas de siège.


Un rêve envolé

Les sectateurs sont les fanatiques d’un empire chiite. Leurs ennemis jurés sont d’abord les Turcs seldjoukides, partisans d’un sunnisme intégral qui a mis fin au chiisme iranien pour contrôler désormais l’empire abbasside. Hassân as-Sabbah avait de grands rêves politiques : il pensait porter au trône d’Egypte un Fatimide (chiite), le prince Nîzar, et préparer à partir de là une reconquête de la Perse. Mais le dernier bastion du chiisme s’effondra et le mouvement nizarite créé autour du fils d’Al Moustansir, échoua devant Al Afdhal, fils d’un vizir arménien tout puissant, qui entendait assurer lui-même la succession. Nizar fut emmuré vivant. Tirant la leçon de cet échec, Hassân changea de tactique et s’orienta vers l’activité clandestine. Il prêchera désormais la haine contre les représentants de l’islam officiel et verra, ainsi que ses successeurs, d’un bon œil l’arrivée des hordes de Croisés en Orient. Sa prochaine cible fut la Syrie, où il put recruter beaucoup de chiites intégristes et fonder toute une série de villages fortifiés. Massyaf devint l’Alamut de la Syrie et abrita Rachîdaddîn Sinân, un des plus célèbres Vieux de la secte.

Stratégies de terreur

1) L’assassinat spectaculaire : Quelques fois, un novice est admis à voir le Maître. Celui-ci lui demande alors s’il est prêt à recevoir le paradis. Le novice répond que oui. Il reçoit alors un poignard et le nom d’une cible à éliminer. La méthode exige que l’acte soit le plus spectaculairement possible. De préférence un jour de marché mais surtout le vendredi, juste après la prière collective, heure de grand rassemblement. « Frapper les esprits », semer la terreur, traumatiser les assistants, tels semblent être les objectifs du Cheikh al-Djabal [2]. Une telle opération exige minutie et préparation. Parfois cette dernière dure jusqu’à deux ans. Les fidaïs se déguisent en marchands, approchent l’entourage de leur future victime et gagnent sa confiance. Jusqu’à ce qu’il leur soit possible de passer à l’action.

2) L’infiltration : Pour créer une illusion d’ubiquité, les assassins tiennent à se montrer partout, surtout là où on ne les attend pas. Ils poussaient leurs missions jusqu’à l’entourage immédiat des princes et des rois, pour mieux les terrifier et les vassaliser par la suite. Qu’on en juge par cette histoire :

« Le sultan Sindjar, qui régnait dans le nord-ouest de la Perse, s’était déclaré l’ennemi des nouveaux sectaires : un matin à son réveil, il trouve un stylet près de sa tête, et au bout de quelques jours il reçoit une lettre ainsi conçue : « Si nous n’avions pas de bonnes intentions pour le sultan, nous aurions enfoncé dans son cœur le poignard qui a été placé près de sa tête. ». Sindjar fit la paix, par crainte, et accorda à Hassan, à titre de pension, une partie de ses revenus. »

3) La superstition : Faire croire, faire circuler une quantité incroyable de légendes à la fois terrifiantes et hagiographiques sur eux, telle fut l’autre stratégie des Assassins. Cette activité fut si bien menée qu’on ne pouvait, de leur vivant même, distinguer la vérité du tissu de récits fictifs, de croyances et de superstitions les entourant. On dit par exemple que Saladin avait décidé de les laisser tranquille envoyant un soir Sinân en personne à l’intérieur de sa tente bien gardée. Cette autre arme fut autrement plus efficace dans les cours d’Orient…

 

Un vizir qui a trahi : Nizâm al-Mulk 

Il avait le tort d’être vizir au service des Suldjukides, d’avoir été un compagnon d’as-Sabbah et de Omar Khayyam (version contestée) et surtout, d’avoir réalisé le premier la dangerosité de cette secte et ses ambitions. Khayyam aurait fait jurer aux trois que le premier qui arriverait au pouvoir aiderait les deux autres. Mais Nizâm al-Mulk, devenu gouverneur du Khorassân, puis vizir du sultan Alep Arslan, a changé en chemin. Hassân l’accusa alors d’avoir trahi le pacte. Quand le vizir intellectuel, auteur du Traité du Gouvernement, décida de faire attaquer Alamut en 1092, il signa son arrêt de mort. Quelques mois plus tard, il tomba sous les coups de poignard d’un sectateur dépêché par Hassân. Il inaugure ainsi la longue liste des victimes des Assassins.

Comment assassiner Salah-Eddine (Saladin) ?

 

Début 1175. 

Saladin était en campagne. Un soir, un compagnon de l’émir ayyoubide surprit des ombres suspectes autour de la tente royale, pourtant plantée au centre du campement. Il se saisit de son arme et décide de sortir vérifier ce qui se passe. A peine fit-il quelques pas, que deux bâtinis tombent sur lui en même temps, essayant chacun de le percer du mieux qu’il pouvait. Le brave lieutenant de l’émir se défendit avec courage mais fut grièvement blessé. D’autres assaillants surgirent mais les gardes étaient déjà là et les Assassins furent tous massacrés. Grâce à ce lieutenant, Saladin eut la vie sauve et l’alerte fut donnée.

Quel était le crime de Saladin aux yeux des Assassins ? Eh bien, il a mis fin à la moribonde dynastie fatimide et c’est largement suffisant pour s’attirer leurs foudres.

22 mai 1176 

Saladin, toujours en campagne dans la région d’Alep, dormait paisiblement dans sa tente. Un assassin y fit irruption et lui asséna de vigoureux coups de poignard sur la tête. Se rendant compte que c’était insuffisant, il visa de nouveau le cou à de nombreuses reprises. Un émir arrive et se saisit de l’arme de l’assassin d’une main et lui plante de l’autre son poignard dans le cœur. Le bâtini s’écroule mais deux autres surgirent, qui s’acharnaient de nouveau sur Saladin qui se relevait. Les gardes accoururent et les massacrèrent.

Fort heureusement, Saladin, sur ses gardes depuis le premier attentat, portait une coiffe de mailles sous son fez ainsi qu’une longue tunique renforcée de mailles au niveau du col (cou). La lame n’a pu le transpercer. Mais le kurde fut traumatisé et surpris d’être toujours en vie.

Août 1176, le siège de Massiaf 

Le Kurde décide alors d’attaquer directement le repaire du danger, la forteresse de Massiaf où se réfugient les Assassins syriens et leur Maître, le commandant en chef de ces opérations, Rachîdaddîn Sinân, qui contrôlait une dizaine de forteresse à travers le pays. Alors, se produisit l’inexplicable. Après un siège qui s’annonçait réussi, Saladin décide brusquement de le lever et de quitter les lieux, changeant ainsi définitivement de politique envers les Assassins qu’il chercha désormais à se concilier. Jamais il ne les inquiéta de nouveau. Ils continuèrent leurs meurtres et Saladin ses conquêtes…

L'ouragan d'Houlagou 

 

Les Bâtinis menèrent plusieurs tentatives d’assassinat infructueuses contre le petit-fils de Gengis Khan, Houlagou. Celui-ci était décidé de les rayer de la surface de la terre. En 1255, le dévastateur mongol assiège Alamout et finit par avoir raison de ses occupants. Il capture en 1257 le Grand Maître de l’époque, auquel il réserva le supplice d’être écorché vif, massacra ses adeptes et détruisit toute l’infrastructure ismaélite, y compris leur précieuse bibliothèque. Les autres places fortes tombèrent dans les mêmes conditions. Quelques Assassins ont continué à survivre, sans grande influence. Malheureusement, l’ouragan mongol continua vers Bagdad, qu’il mit à feu et à sang pour liquider aussi la dynastie des Abbassides.

Naravas

____________________

[1] Amin Maalouf croit cependant que le mot « assassin » viendrait d’une autre étymologie : de Hassandjin, qui veut dire « djinn de Hassan Es-Sabbah », génie envoyé par le Maître de la secte, qui entourait son activité de superstitions. L'usage de la drogue par les Assasssins reste un sujet controversé. certains pensent qu'il est réservé aux fidaïs, pour se donner le courage de ne pas fléchir de moment venu...

[2] Titre contesté par quelques uns.

(*) Nous nous contentons de noter que cette secte mobilise le fanatisme de ses adeptes à des fins politiques, sans suggérer aucune comparaison hâtive avec des mouvements contemporains. Son expérience est intéressante en elle-même et cet intérêt n'a d'ailleurs pas besoin d'être soutenu par une comparaison.


Pour en savoir plus :

Vladimir Bartol, Alamut, Ed. Phébus, Paris 1988
Amin Maalouf, Samarcande, Ed. "J'ai lu", 1989 (1ère éd. 1988)
Amin Maalouf, Les croisades vues par les Arabes, Ed. "J'ai lu", 1999 (1ère éd.1986)
Bernard Lewis, Les Assassins. Terrorisme et politique dans l'islam médiéval, Ed. Complexe, 2001 (Ed originale : The Assassins. A Radical Sect in Islam, Londres, 1967).

Sur Internet :

 

Alain Mourgue, Hassan Ibn Sabbah et la secte des Assassins d'Alamut (en pdf)
Philippe Ilial, La « Secte des Assassins » à travers les Chroniques Médiévales (sur ce site)

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25 février 2008 1 25 /02 /février /2008 13:48
 


LA FRANCE : UN PAYS LAIQUE ?
RIEN A DIRE - LA PROPAGANDE EST VISIBLE !!!
EURABIA N'EST PLUS UN SECRET.
MERCI A FRANCE 2.
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25 février 2008 1 25 /02 /février /2008 13:18

dimanche 27 janvier 2008

Fadela Amara s'encoranise en stéréo
par Imam Grouik-Grouik

SITA Franceni pute ni soumiseGrâce à l'Observatoire de l'Islamisation, nous en savons maintenant un peu plus sur la vertueuse Fatiha :

Fadela Amara s'est donc ouvert les portes de la très policée émission de « Islam » sur France 2

« je pense que l?islam en France est une chance, l?islam de France est une chance », parce que je pense profondément que ça peut être un exemple porteur pour tous les pays musulmans d'un islam de tolérance, d?un islam de lumière »


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Des milliers de français donnent leur avis à propos des discours de Nicolas Sarkozy sur les religions
par SITAtion

SITA FrancesondageLe site www.expressionpublique.com a organisé un sondage sur le thème Donnez votre avis sur la baisse de popularité de N. Sarkozy, la réforme du droit du travail et le débat sur les religions ! (semaine du 12 au 18 janvier 2008)
Les résultats en ce qui concerne le débat sur les religions rejoignent en grande partie les positions défendues par le Blog du Cochon Hallal.


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Seule une forte mobilisation de tous les laïques peut faire reculer Nicolas Sarkozy
par SITAtion

SITA FranceTouche pas à ma loi - SOS révisionisme 1905 - touche pas à mon pays ! (en arabe)
Après notre numéro "spécial traité de Lisbonne", coordonné par Christine Tasin, nous repartons sur notre rythme normal. J'avoue que je ne savais pas quel thème mettre en avant sur cet édito, jusqu'à ce que je lise cette lettre, envoyée par une de nos lectrices, mercredi matin.
« Bonjour à tous.
Comme tous les mercredis, j'ai ce matin le "Canard enchaîné" en mains (enfin, je l'ai lâché le temps de taper ceci !).

Pour ceux qui ne l'ont pas encore, je vous conseille vivement de vous le procurer fissa.

Titre en une : "Religion : Sarko veut bel et bien réviser la loi de 1905".

Article page 3, intitulé : "Les bondieuseries de Sarko préparent bien une révision de la loi de 1905", ainsi que : "Un coup de chaud religieux qui vient de loin", et d'autres petits rappels ...

Alors je déclare solennellement que maintenant, les protestations écrites ou verbales sur des sites, des blogs, des journaux et magazines, ça NE SUFFIT PLUS !»

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La suspecte laïcité « positive » de Nicolas Sarkozy
par SITAtion

SITA France
Nicolas Sarkozy, désormais revêtu du titre de chanoine honoraire de Saint-Jean-de-Latran, a profité de son « investiture » pour ouvrir une séquence de communication sur le thème de la laïcité en appelant à l'avènement d'une « laïcité positive » qui sache « veiller à la liberté de pensée », mais qui « assume également les racines chrétiennes » de la France. Glosons un peu.


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La religion, service public ? Cinq questions à Nicolas Sarkozy
par SITAtion

SITA France
Monsieur le Ministre le Président, vous avez repris à votre compte une formule forte. « Pas de tabou ». Très bien. Alors posons cinq questions devenues cruciales après la publication du rapport Machelon. La laïcité, aujourd'hui menacée de toutes parts, mérite bien que toute la lumière soit faite sur des révisions annoncées. Le débat public pourra ainsi être pleinement éclairé.



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vendredi 18 janvier 2008

Les petites étrennes de l'UMP
par Imam Grouik-Grouik

SITA Francetondeuse à chiens pour toutou UMP
La rédaction du Blog du Cochon Hallal prie ses lecteurs de bien vouloir s'associer à elle afin d'envoyer à l'UMP quelques étrennes bien méritées.

Bien méritées, elles le sont certes, car jamais depuis la naissance de la Vème République, parti au pouvoir ne se sera autant acharné à démolir nos institutions démocratiques et laïques que l'UMP depuis trois mois.


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Amina & Sarah voulaient être libres...
par Muezzin Baravin & Imam Grouik-Grouik

HAVE A STAMP ? A MINUTE ? ACTION SITAAmina Yaser Said, 18 ans, et sa soeur Sarah, 17 ans (de gauche à droite)
Amina Yaser Said, 18 ans, et sa soeur Sarah, 17 ans (photo ci-contre, de gauche à droite) ont été religieusement abattues par Yaser Abdel Said leur pieux papa musulman, dans son propre taxi, le 1er janvier 2008 à Lewisville (Texas) parce qu'elles voulaient s'intégrer à la société américaine.

Bien sûr, leur frère et un imam local d'Austin se sont empressés de disculper la religion musulmane de toutes les accusations suscitées par la tragédie.

Les policiers américains, encore plus ignorants à propos de l'islam que leurs politiciens, à quelques exceptions prêts, n'arrivent même pas à concevoir que la religion puisse avoir la moindre relation avec le drame. Il y a malheureusement fort à parier qu'ils laisseront ainsi sacrifier quelques milliers de gamines avant de faire quoi que ce soit contre la secte serial killeuse à moins que les citoyens ne se décident à se réveiller.


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Top Djihad - Décembre 2007 - Classement de la terreur musulmane en partie subventionnée par nos sous
par Imam Grouik-Grouik
SITA monde
éducation en PalestineDans un grand élan de générosité le Monde Entier a décidé de subventionner le terrorisme musulman une nouvelle fois le 17 décembre 2007 à Paris en lui donnant plein de sous (quelques milliards de dollars). Et pendant que le gouvernement français demandait aux fonctionnaires français de se serrer la ceinture et pendant qu'il mettait fin aux régimes spéciaux de la SNCF, il donnait sans compter aux massacreurs mahométans dollars et euros à gogo.
Bref, les caisses sont vides, mais certainement pas quand il s'agit de donner encore et encore aux frappadingues islamistes de l'OLP.
En conséquence, le Blog du Cochon Hallal conseille aux syndicats de France de durcir un peu leurs mouvements à l'avenir s'ils veulent être plus efficaces : détournements d'avion, bombes, massacres inter-syndicaux, captures et égorgements de quelques juifs, menaces, et autres attentats-suicides, le tout sans ordre pré-établi, permettront à coup sûr d'obtenir des résultats autrement plus probants que les grèves des transports qui font bien pâle figure à côté des exploits des pôôôvres palestiniens.


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Quand la Suisse veille sur la charia
par SITAtion

ACTION SITA SUISSEMicheline Calmy-Rey Département fédéral des affaires étrangères
Micheline Calmy-Rey a déclaré aujourd'hui (15 janvier 2008) à Madrid qu'en Suisse, malgré nos 20% d'étrangers, nos quatre langues nationales (sans compter l?anglais onusien) et nos innombrables langues étrangères, la présence des Musulmans est "une nouvelle diversité (...) perçue comme une menace par une partie de la population". Les Musulmans, une nouvelle diversité ?


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vendredi 21 décembre 2007

A Jemeppe-sur-Meuse, on ne comprend pas pourquoi une fille de 14 ans a tué son Barbe-Bleue musulman de père
par Imam Grouik-Grouik

SITA BelgiqueJemeppe-sur-MeuseL'article de RTL commence en effet ainsi : "Pourquoi ? Voilà la question qui est sur toutes les lèvres du côté de Liège à la suite d?un parricide commis par une adolescente de 14 ans à peine."

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Ni totalitarisme nazi, ni totalitarisme communiste, ni totalitarisme islamiqueL'image “http://img57.imageshack.us/img57/3474/bouton3sitany0.gif” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. »

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« Les faits sont têtus; quels que soient nos souhaits, nos inclinations ou les voeux de nos passions, ils ne peuvent changer l'état de fait et la preuve. »     John Adams

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« Les religions chrétiennes furent sanglantes et meurtrières en s'éloignant de leurs textes tandis que l'islam le fut en se rapprochant des siens. »                                                      Eric Conan



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Ce qu’il faut savoir sur l’une des plus grandes menaces politiques et religieuses du XXIème siècle

 


« Le socialisme cherche à abattre la richesse, le libéralisme à suprimer la pauvreté »                                                   Winston Churchill

 

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« Le Communisme est l'Islam du XXème siècle. »                                                   Jules Monnerot


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« La religion d'Hitler est la plus proche qui soit de l'islamisme, réaliste, terrestre, promettant le maximum de récompenses dans cette vie, mais avec ce Walhalla façon musulmane avec lequel les Allemands méritoires peuvent entrer et continuer à gouter le plaisir. Comme l'islamisme, elle prêche la vertu de l'épée.  »                            Carl Gustav Jung

 

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« Ils ignorent que les épées sont données pour que personne ne soit esclave. »                                                                                        Lucain

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