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The International Civil Liberties Alliance is a project of the Center for Vigilant Freedom Inc.  We are an international network of groups and individuals from diverse backgrounds, nationalities and cultures who strive to defend civil liberties, freedom of expression and constitutional democracy.

We aim to promote the secular rule of law, which we believe to be the basis of harmony and mutual respect between individuals and groups in the increasingly globalised world, and to draw attention to efforts to subvert it.  We believe in equality before the law, equality between men and women, and the rights of the individual and are open to participation by all people who respect these principles.

We believe that freedom of speech is the essential prerequisite for free and just societies, secular law, and the rights of the individual.

We are committed to building and participating in coalitions in all parts of the world to effect significant progress in protecting rights of the individual which are sadly being eroded in many countries including those in the West.


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The Center for Vigilant Freedom

26 février 2008 2 26 /02 /février /2008 16:42
UN PEU D'HISTOIRE

 
 
I-LES ORIGINES
 
A) APPARITION

VIIIe au XIVe siècles.

Mais c'est surtout à partir du XIe siècle (en 1094, à la suite d'une scission importante dans le courant ismaélite et pendant tout le Moyen Âge, en Perse et en Syrie, que se firent le plus remarquer les Hashâchines (ou « H'ashashines », nommés ainsi par les Croisés), sous l'influence de leur chef Hassan al Sabah' (aussi appelé le « Vieux de la Montagne », ou le « Vieil Homme de la Montagne »), à partir du fort Alamut, au Sud-ouest de la mer Caspienne. À la fin du Moyen-Âge, leur quasi-disparition a coïncidé avec l'essor de la branche principale (quinze millions de fidèles de nos jours) de l'ismaélisme ; leurs descendants actuels sont les Khojas en Inde, avec à leur tête l'Aga Khan.
 

B) ORIGINES DU MOT "ASSASSINS" : ETYMOLOGIE

Le terme assassin, sous lequel on qualifie également la secte (La secte des assassins), aurait la même racine que haschish, une des drogues que le Vieil Homme aurait utilisées pour conditionner ses disciples. En effet, en arabe, « mangeurs de haschish » se dit aššašin (حَشَّشِن ou حشّاشين sans les diacritiques).
 
"Le terme assassin, attesté depuis le 13e siècle, semble être un glissement phonétique de l'arabe : hachachîne , "consommateurs de hachisch", herbe séchée hallucinogène. À l'origine, les hachachîne est un ordre religieux musulman fondé, au 11e siècle, par Hasan al-Sabbah, partisan du calife fatimide al-Mustansir. Ils étaient connus pour leur hostilité à toute forme de légalisme et n'hésitaient pas à défendre leurs idées par la terreur. Faisait partie de leur stratégie: l'assassinat de personnages importants. Leurs ennemis étaient les Turcs saldjuqides sunnites et les croisés chrétiens.  
 
Il est probable que le terme assassins, qu'ont utilisé les auteurs occidentaux dès l'époque des croisades, provienne de hachachîne dont les auteurs sunnites affublaient les partisans de cette secte, sous prétexte qu'ils se droguaient au hachisch. Les hachachîne recherchaient, croit-on, l'extase dans la drogue."

 
En attendant, quelques illustrations du fameux Hassan:

  http://img188.echo.cx/img188/8631/ltsdhassan27ao.jpg
 
 
C) LA LEGENDE NOIRE
 
Conditionnement psychologique. 
Comme la plupart des sectes, qui endoctrinent par des techniques de persuasion parfois assez dures physiquement et psychologiquement (privation de sommeil, de contact avec la famille), cette secte s'est appuyée sur ces techniques (promesse d'un monde meilleur, dévotion pour un guide spirituel), en y ajoutant l'usage de drogues, dont le haschish mais aussi peut-être le vin et l'opium. Hassan Sabah, dit-on, kidnappait ses aspirants membres (des hommes forts et habitués au combat), leur faisait croire qu'ils étaient morts et au Paradis, s'aidant de drogues, d'un décor enchanteur, des beautés divines et un arsenal de fontaines de vin. Ils étaient ensuite sorti de cette torpeur et Hassan Sabah expliquait qu'il n'y avait eu là qu'un avant goût du Paradis, qui leur était cependant promis s'ils mouraient pour leur nouveau maître.
La description de cette méthode de conditionnement durable, méthode qui serait très avancée pour l'époque, tient surtout de la légende qui s'est brodée autour des secrets d'Alamut. En Occident, la prétendue visite de Marco Polo à Alamut ─ qui ressortit parfois plus à la légende qu'au témoignage direct ─ a longtemps servi de source considérée fiable. Or, si elle s'est bien déroulée en 1273, il est possible qu'Alamut, à cette époque, eût déjà été détruite par les troupes Mongoles. Sa description de la drogue employée, du reste, évoque plus l'alcool que le haschish. On lui doit l'étymologie liant le mot assassin à haschish (voir ci-dessus).
Quoiqu'il en soit, ce conditionnement psychologique poussé n'aurait apparemment été appliqué qu'à un petit nombre d'initiés (les fidai), et non à la grande majorité de ses fidèles, qu'ils soient hommes ou femmes.

 
 
D) CONCLUSION

Pour expliquer les attentats, il suffit de se reporter à la vie du prophète, lequel a justifié l’assassinat politique pour le bien de l’islam. De même, faire peur, inspirer la terreur (rahbat) -dont on a tiré le mot moderne “terrorisme” (irhâb))- était la méthode que le noble modèle préconisait pour semer la panique chez les ennemis de l’islam.


 

La secte des Assassins (1090-1257)
ou l'expérience politico-religieuse de Hassân es-Sabbah

Alep, été 1125 Hassan_Es_Sabbah

Alep, été 1125. C’est la fin de la prière du vendredi, les croyants sortaient par groupes de la grande mosquée de la ville. A leur tête, un homme enturbanné, avec une grande barbe, plutôt bien habillé, cheminait d’un pas décidé. Ibn Al Khachab est son nom. Cadi de son état, orateur incandescent, politicien madré et patriote éclairé, cet homme avait auparavant mené de véritables campagnes de sensibilisation pour alerter les princes somnolents de l’Orient contre le danger « franc » (les troupes des croisés) qui les guettait. Il avait héroïquement organisé la défense de sa ville. C’est lui l’initiateur de la résistance qui allait se poursuivre et atteindre son apogée avec le général kurde Saladin, fondateur de la dynastie ayyoubide.

Ibn El Khachab était ce jour-là pressé de rentrer chez lui. Il finissait de converser sur le « problème franc » avec quelques notables parmi ses amis quand un homme, déguisé en ascète, bondit sur lui, le poignard à la main. Il lui asséna plusieurs coups à la poitrine en criant de toutes ses forces « Allah est grand ! ». Son crime commis, il s’éloigna en toute hâte, laissant derrière lui une assistance terrifiée. Personne n’avait osé le poursuivre, de peur de subir des représailles…

Hassân As-Sabbah 

Cet homme appartenait en effet à la redoutable secte fondée en 1090 par Hassân as-Sabbah, la secte des Assassins. On les appela Hachâchîne, probablement parce qu’ils prenaient du hachich, en en faisant semble-t-il plusieurs usages : comme moyen d’atteindre l’extase et un brin de paradis, comme moyen pour ne pas faiblir au moment de l’exécution de leur victime, comme moyen pour le maître de tenir son élève à sa merci, etc. (versions contestées). Toujours est-il que le mot « hachâchîne » a donné, dans la prononciation déformée des croisés, « assassins ».[1]

Hassân était un esprit curieux, un homme assoiffé de science.

Le premier geste du doctrinaire et organisateur du crime politico-religieux que fut Hassân as-Sabbah est de se doter d’un repaire. Il trouva son « nid d’aigle » en la forteresse d’Alamout, dans une zone montagneuse quasi-inaccessible située près de la mer caspienne. Il en fut son centre d’opérations.

Une société organisée

Les Assassins forment une société rigoureusement hiérarchisée. A leur tête, le Grand Maître vénéré et au bas de la pyramide, le novice. Les adeptes sont classés selon leur niveau d’endoctrinement, selon leur capacité à tuer de sang-froid et selon leur aptitude à garder le secret.

Hassan es-Sabbah, après avoir été le Grand Maître, ou le « Vieux de la Montagne » (Cheikh al-Djabal) est devenu après sa mort le chef spirituel absent de tous les Assassins. Ses successeurs ont pris le même titre de Grand Maître. Les da’is (propagandistes) viennent juste en dessous ; ils sont chargés de l’enseignement de la doctrine ismaélienne et du recrutement de nouveaux adeptes. Les rafiq sont ceux qui commandent les forteresses et dirigent l'organisation de l'ordre. Les mujib ou mourîd sont des novices qui suivent l'éducation ismaélienne, des enfants convertis ou pris aux paysans alentour, appelés à gravir les échelons de l’organisation. Mais le bras armé et l’instrument de terreur par excellence est formé par les exécutants d’élite dits fidaïs (« ceux qui se sacrifient »), des novices fanatisés et préparés à mourir pour la mission que leur confie le Grand Maître.

Leurs activités quotidiennes principales se résument à deux :

 

- Un intense endoctrinement : on y apprenait notamment la doctrine du ta’lîm selon laquelle le sens véritable du Coran va au-delà du sens littéral manifeste et dépassait l’entendement commun. Il ferait partie du bâtin [sens latent, caché] (c’est pourquoi les assassins furent aussi surnommés les bâtinis) que seul l’Imam, aguerri aux exercices ésotériques, connaîtrait. Les novices sont par nature incapables d’atteindre les vérités transcendantales, sans suivre les instructions (awamir) du Cheikh (ou Grand Maître), personnage situé au plus haut degré spirituel, car proche de la divinité qui l’inspire. Aussi, est –il le Silencieux, que le novice ne peut voir et approcher, sauf durant le cycle d’épiphanie (dawr al kachf), court moment où le bâtine (caché) et le dhahir (manifeste) ne feraient qu’un.

On apprenait aussi à côté de cela les langues et divers enseignements utiles. La mort est pour eux un cadeau du Maître qui les délivrerait du monde d’ici bas afin de rejoindre le paradis.

- Un entraînement physique : véritable organisation militaire, les Assassins s’adonnaient à toutes sortes d’exercices physiques, en préparation des missions qu’ils reçoivent de leur Maître. Ils apprenaient aussi à manier les armes et à défendre leur forteresse en cas de siège.


Un rêve envolé

Les sectateurs sont les fanatiques d’un empire chiite. Leurs ennemis jurés sont d’abord les Turcs seldjoukides, partisans d’un sunnisme intégral qui a mis fin au chiisme iranien pour contrôler désormais l’empire abbasside. Hassân as-Sabbah avait de grands rêves politiques : il pensait porter au trône d’Egypte un Fatimide (chiite), le prince Nîzar, et préparer à partir de là une reconquête de la Perse. Mais le dernier bastion du chiisme s’effondra et le mouvement nizarite créé autour du fils d’Al Moustansir, échoua devant Al Afdhal, fils d’un vizir arménien tout puissant, qui entendait assurer lui-même la succession. Nizar fut emmuré vivant. Tirant la leçon de cet échec, Hassân changea de tactique et s’orienta vers l’activité clandestine. Il prêchera désormais la haine contre les représentants de l’islam officiel et verra, ainsi que ses successeurs, d’un bon œil l’arrivée des hordes de Croisés en Orient. Sa prochaine cible fut la Syrie, où il put recruter beaucoup de chiites intégristes et fonder toute une série de villages fortifiés. Massyaf devint l’Alamut de la Syrie et abrita Rachîdaddîn Sinân, un des plus célèbres Vieux de la secte.

Stratégies de terreur

1) L’assassinat spectaculaire : Quelques fois, un novice est admis à voir le Maître. Celui-ci lui demande alors s’il est prêt à recevoir le paradis. Le novice répond que oui. Il reçoit alors un poignard et le nom d’une cible à éliminer. La méthode exige que l’acte soit le plus spectaculairement possible. De préférence un jour de marché mais surtout le vendredi, juste après la prière collective, heure de grand rassemblement. « Frapper les esprits », semer la terreur, traumatiser les assistants, tels semblent être les objectifs du Cheikh al-Djabal [2]. Une telle opération exige minutie et préparation. Parfois cette dernière dure jusqu’à deux ans. Les fidaïs se déguisent en marchands, approchent l’entourage de leur future victime et gagnent sa confiance. Jusqu’à ce qu’il leur soit possible de passer à l’action.

2) L’infiltration : Pour créer une illusion d’ubiquité, les assassins tiennent à se montrer partout, surtout là où on ne les attend pas. Ils poussaient leurs missions jusqu’à l’entourage immédiat des princes et des rois, pour mieux les terrifier et les vassaliser par la suite. Qu’on en juge par cette histoire :

« Le sultan Sindjar, qui régnait dans le nord-ouest de la Perse, s’était déclaré l’ennemi des nouveaux sectaires : un matin à son réveil, il trouve un stylet près de sa tête, et au bout de quelques jours il reçoit une lettre ainsi conçue : « Si nous n’avions pas de bonnes intentions pour le sultan, nous aurions enfoncé dans son cœur le poignard qui a été placé près de sa tête. ». Sindjar fit la paix, par crainte, et accorda à Hassan, à titre de pension, une partie de ses revenus. »

3) La superstition : Faire croire, faire circuler une quantité incroyable de légendes à la fois terrifiantes et hagiographiques sur eux, telle fut l’autre stratégie des Assassins. Cette activité fut si bien menée qu’on ne pouvait, de leur vivant même, distinguer la vérité du tissu de récits fictifs, de croyances et de superstitions les entourant. On dit par exemple que Saladin avait décidé de les laisser tranquille envoyant un soir Sinân en personne à l’intérieur de sa tente bien gardée. Cette autre arme fut autrement plus efficace dans les cours d’Orient…

 

Un vizir qui a trahi : Nizâm al-Mulk 

Il avait le tort d’être vizir au service des Suldjukides, d’avoir été un compagnon d’as-Sabbah et de Omar Khayyam (version contestée) et surtout, d’avoir réalisé le premier la dangerosité de cette secte et ses ambitions. Khayyam aurait fait jurer aux trois que le premier qui arriverait au pouvoir aiderait les deux autres. Mais Nizâm al-Mulk, devenu gouverneur du Khorassân, puis vizir du sultan Alep Arslan, a changé en chemin. Hassân l’accusa alors d’avoir trahi le pacte. Quand le vizir intellectuel, auteur du Traité du Gouvernement, décida de faire attaquer Alamut en 1092, il signa son arrêt de mort. Quelques mois plus tard, il tomba sous les coups de poignard d’un sectateur dépêché par Hassân. Il inaugure ainsi la longue liste des victimes des Assassins.

Comment assassiner Salah-Eddine (Saladin) ?

 

Début 1175. 

Saladin était en campagne. Un soir, un compagnon de l’émir ayyoubide surprit des ombres suspectes autour de la tente royale, pourtant plantée au centre du campement. Il se saisit de son arme et décide de sortir vérifier ce qui se passe. A peine fit-il quelques pas, que deux bâtinis tombent sur lui en même temps, essayant chacun de le percer du mieux qu’il pouvait. Le brave lieutenant de l’émir se défendit avec courage mais fut grièvement blessé. D’autres assaillants surgirent mais les gardes étaient déjà là et les Assassins furent tous massacrés. Grâce à ce lieutenant, Saladin eut la vie sauve et l’alerte fut donnée.

Quel était le crime de Saladin aux yeux des Assassins ? Eh bien, il a mis fin à la moribonde dynastie fatimide et c’est largement suffisant pour s’attirer leurs foudres.

22 mai 1176 

Saladin, toujours en campagne dans la région d’Alep, dormait paisiblement dans sa tente. Un assassin y fit irruption et lui asséna de vigoureux coups de poignard sur la tête. Se rendant compte que c’était insuffisant, il visa de nouveau le cou à de nombreuses reprises. Un émir arrive et se saisit de l’arme de l’assassin d’une main et lui plante de l’autre son poignard dans le cœur. Le bâtini s’écroule mais deux autres surgirent, qui s’acharnaient de nouveau sur Saladin qui se relevait. Les gardes accoururent et les massacrèrent.

Fort heureusement, Saladin, sur ses gardes depuis le premier attentat, portait une coiffe de mailles sous son fez ainsi qu’une longue tunique renforcée de mailles au niveau du col (cou). La lame n’a pu le transpercer. Mais le kurde fut traumatisé et surpris d’être toujours en vie.

Août 1176, le siège de Massiaf 

Le Kurde décide alors d’attaquer directement le repaire du danger, la forteresse de Massiaf où se réfugient les Assassins syriens et leur Maître, le commandant en chef de ces opérations, Rachîdaddîn Sinân, qui contrôlait une dizaine de forteresse à travers le pays. Alors, se produisit l’inexplicable. Après un siège qui s’annonçait réussi, Saladin décide brusquement de le lever et de quitter les lieux, changeant ainsi définitivement de politique envers les Assassins qu’il chercha désormais à se concilier. Jamais il ne les inquiéta de nouveau. Ils continuèrent leurs meurtres et Saladin ses conquêtes…

L'ouragan d'Houlagou 

 

Les Bâtinis menèrent plusieurs tentatives d’assassinat infructueuses contre le petit-fils de Gengis Khan, Houlagou. Celui-ci était décidé de les rayer de la surface de la terre. En 1255, le dévastateur mongol assiège Alamout et finit par avoir raison de ses occupants. Il capture en 1257 le Grand Maître de l’époque, auquel il réserva le supplice d’être écorché vif, massacra ses adeptes et détruisit toute l’infrastructure ismaélite, y compris leur précieuse bibliothèque. Les autres places fortes tombèrent dans les mêmes conditions. Quelques Assassins ont continué à survivre, sans grande influence. Malheureusement, l’ouragan mongol continua vers Bagdad, qu’il mit à feu et à sang pour liquider aussi la dynastie des Abbassides.

Naravas

____________________

[1] Amin Maalouf croit cependant que le mot « assassin » viendrait d’une autre étymologie : de Hassandjin, qui veut dire « djinn de Hassan Es-Sabbah », génie envoyé par le Maître de la secte, qui entourait son activité de superstitions. L'usage de la drogue par les Assasssins reste un sujet controversé. certains pensent qu'il est réservé aux fidaïs, pour se donner le courage de ne pas fléchir de moment venu...

[2] Titre contesté par quelques uns.

(*) Nous nous contentons de noter que cette secte mobilise le fanatisme de ses adeptes à des fins politiques, sans suggérer aucune comparaison hâtive avec des mouvements contemporains. Son expérience est intéressante en elle-même et cet intérêt n'a d'ailleurs pas besoin d'être soutenu par une comparaison.


Pour en savoir plus :

Vladimir Bartol, Alamut, Ed. Phébus, Paris 1988
Amin Maalouf, Samarcande, Ed. "J'ai lu", 1989 (1ère éd. 1988)
Amin Maalouf, Les croisades vues par les Arabes, Ed. "J'ai lu", 1999 (1ère éd.1986)
Bernard Lewis, Les Assassins. Terrorisme et politique dans l'islam médiéval, Ed. Complexe, 2001 (Ed originale : The Assassins. A Radical Sect in Islam, Londres, 1967).

Sur Internet :

 

Alain Mourgue, Hassan Ibn Sabbah et la secte des Assassins d'Alamut (en pdf)
Philippe Ilial, La « Secte des Assassins » à travers les Chroniques Médiévales (sur ce site)

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commentaires

M
<br /> C'est zéro le commentaire en parlant de haschisch,tu raconte du zizi meme pas du caca mais du zizi.Pffff c'est toi la secte pour raconter des connerie tu parle comme du ta vécu c'est année la.de<br /> toute manière vous êtes pas crédible en parlant des musulmans vous le saurez que quand vous lirez vraiment le St. Coran.j'ai de la peine pour c'est écrits .allez garde !!<br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> liberté de culte ? mais quel espece d'attardé revisionniste ecrirait un pareil fantasme.honte a toi !<br /> <br /> <br /> A cette observation nauseabonde de taqqiya ou d'ignorance , j'oppose la realite : massacre des africains du soudan par les envahisseurs arabes musulmans , massacre des egyptiens coptes par les<br /> egyptiens musulamns , massacre de minorités aux phillipines par la population musulmane , massacre partout sur toute la planete , depuis les roquettes tirées sur les ecoles juives jusqu'aux<br /> mecreants persecutés ou entretenus dans la servitude dans les pays arabes , en passant par les racailles islamisées d'europe qui font regner le crime et l'intolerance sur leurs<br /> quartiers.Quiconque est en contact avec une communauté musulmane dans le monde se voit , bizarrement , attaqué et persecuté.<br /> <br /> <br /> Il y a un denominateur commun : les musulmans.Le probleme en fait.<br /> <br /> <br /> Zachary , tu es un menteur et un collabo , ou la pire espece d'imbecile qu'on puisse trouver.achetes un cerveau ou une morale , tu manques probablement des deux.<br /> <br /> <br /> <br />
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Z
<br /> 89. Ils aimeraient vous voir mécréants, comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux! Ne prenez donc pas d'alliés parmi eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent dans le sentier d'Allah. Mais s'ils<br /> tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur, 90. excepte ceux qui se joignent à un groupe avec lequel vous avez conclu<br /> une alliance, ou ceux qui viennent chez vous, le coeur serré d'avoir à vous combattre ou à combattre leur propre tribu. Si Allah avait voulu, Il leur aurait donné l'audace (et la force) contre<br /> vous, et ils vous auraient certainement combattu. (Par conséquent,) s'ils restent neutres à votre égard et ne vous combattent point, et qu'ils vous offrent la paix, alors, Allah ne vous donne pas<br /> de chemin contre eux . En résumé, il est interdit de nuire à ceux qui ne nous ont pas attaqués. C'est l'axome de non-agression, c'est l'Islam. Et quand j'entend que le jihad serai une campagne de<br /> conversion, voilà ce que je cite: 99. Si ton Seigneur l'avait voulu, tous ceux qui sont sur la terre auraient cru. Est-ce à toi de contraindre les gens à devenir croyants ? Liberté de culte donc.<br /> Un peu de culture, que diable! Et je demande humblement à ne pas être censuré, au nom des valeurs de liberté d'expression que véhicule votre site.<br /> <br /> <br />
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R
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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