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We believe that freedom of speech is the essential prerequisite for free and just societies, secular law, and the rights of the individual.

We are committed to building and participating in coalitions in all parts of the world to effect significant progress in protecting rights of the individual which are sadly being eroded in many countries including those in the West.


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The Center for Vigilant Freedom

26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 19:05
Armée en marche – stratégie suivra ?


Petraeus
Par Laurent Murawiec à Washington
© Metula News Agency








(...) Bush se tourna, au début de cette année, vers un officier qui n’est pas l’un de des généraux-bureaucrates, généraux-CNN, - généraux politiquement corrects -, mais un soldat pragmatique, qui a tiré les leçons des échecs (...) (en photo, le général Dave Petraeus)








La courbe d’apprentissage est lente et ardue. Les Etats-Unis, assoupis dans la vulgarité clintonienne des années 90, « dividendes de la paix », « fin de l’histoire », « c’est l’économie stupide », furent réveillés en sursaut le 11 septembre 2001. Nous avions gagné la Guerre froide, endormons-nous sur nos lauriers ! Vieillissants et détériorés, les structures institutionnelles, les cadres intellectuels, la vie politique, dataient, sans parler de l’arme de guerre et des services de renseignement, engraissés dans l’autosatisfaction. Le coup de tonnerre de Manhattan frappa un dormeur abasourdi.

 

Tous les pays et toutes les institutions connaissent ce genre de cycle. Mais la rapidité et l’efficacité du réveil et des réorganisations sont variables. Pendant la Grande Guerre, en France, on écarta tant de généraux, que la ville où l’on envoyait les officiers renvoyés, en attendant leur réaffectation, Limoges, accoucha d’un vocable nouveau : limoger. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, l’armée américaine congédia et destitua des généraux, colonels et autres officiers par centaines. En 1943, au lendemain de l’humiliante défaite subie à Kasserine, en Tunisie, première bataille contre Rommel, Eisenhower renvoya les généraux britanniques et américains qui avaient failli, et fit appel à l’impétueux George Patton, génie de l’audace et de l’offensive éclair, qui montra bientôt à Rommel que son mépris du soldat américain était fort mal placé. Les Américains apprirent vite.

 

Or, depuis le début de la bataille d’Irak, pas un officier général américain n’a été révoqué, comme si l’armée américaine n’était qu’une vulgaire fonction publique, protégée par des syndicats à la française et où la pérennité de l’emploi est sacro-sainte. Ceci, alors que les opérations ont révélé, chez les officiers généraux bien plus que dans les rangs inférieurs, de très graves carences. Pis, le summum de l’incompétence complaisante et prétentieuse, l’ancien patron de la CIA, George Tenet, aux responsabilités accablante dans la non prévention des attentats du 11 septembre, fut non seulement maintenu à son poste, mais quand il le quitta de son plein gré, il reçut, des mains mêmes du président, la Médaille de la Liberté, la plus haute décoration civile des Etats-Unis. C’est là un signe irréfutable d’une absence de capacité d’adaptation : on ne change pas institutions et doctrines en profondeur sans écarter les hommes qui en sont les porteurs. Leur maintien empêche précisément le changement.

 

Bush s’est largement entouré d’opposants à sa propre politique ou de sycophantes à la compétence douteuse. Au département d’Etat, Condoleezza Rice présente bien, mais ses options, celles du « réalisme », qui préfère toujours la stabilité à court terme, quel qu’en soit le prix, même si elle consiste à abandonner nos meilleurs amis et à pactiser avec nos pires ennemis, se situent aux antipodes des instincts politiques de Bush.

 

La liste est interminable - et je ne la répéterai pas ici - des opposants farouches qui sapent de l’intérieur la politique présidentielle, sans que Bush ne s’en offusque. La logique aurait voulu que Bush purge avec énergie les secteurs de l’Etat qui, non seulement refusaient d’appliquer sa politique, mais la sabotaient sans même s’en cacher – diplomatie, services de renseignement au premier chef -. Bush laissa faire, quand bien même ces opposants de l’intérieur affaiblissaient et dénaturaient sa politique. C’est dire que la courbe d’apprentissage est plombée par ceux qui savent déjà tout, mais à l’envers.

 

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le grand patron du Pentagone, qu’il venait de faire construire, le général George Marshall, était d’une férocité sans concession quand il fallait faire sauter les officiers nuls. Ce n’est donc pas du tout le modèle suivi pendant la Deuxième Guerre mondiale qui est actuellement appliqué. Bush suit plutôt – alors qu’il aurait les moyens de s’en passer – le « modèle » que dut nolens volens adopter le président Lincoln pendant la Guerre civile de 1861-1865.

 

Lincoln avait été élu dans le cadre d’une élection triangulaire, c’est-à-dire sans majorité. Contesté au sein même de son cabinet et surveillé de près par un Congrès peu amène. Menacé, sur sa gauche, par les « abolitionnistes radicaux », insoucieux, au nom de leur objectif intransigeant, de maintenir une coalition capable de poursuivre la guerre. Sur sa droite, Lincoln se trouvait harcelé par ceux qui voulaient traiter avec les confédérés sécessionnistes – ce qui aurait irréparablement miné l’Union et maintenu l’esclavage sur son territoire –. Lincoln trouva, à Washington, un pays et des structures inadaptés à la situation nouvelle, celle de la guerre, dont les Sudistes avaient pris l’initiative. L’Armée de l’Union avait, peu auparavant, battu à plate couture l’armée mexicaine – mais elle faisait désormais face à une « vraie » armée, conduite par deux des génies stratégiques les plus éminents du siècle, Robert E. Lee et ‘Stonewall’ Jackson. Avec sagesse, ayant de loin dépassé toutes les limites d’âge, le commandant en chef des forces de l’Union, le général Winfield Scott, démissionna immédiatement, et Lincoln dut accepter la nomination du général George McClellan ; d’abord à la tête de la formation centrale des armées nordistes, l’ « Armée du Potomac », puis au poste de chef suprême.

 

McClellan, grand logisticien, n’avait pas son pareil pour former, préparer, doter et équiper une armée. En campagne, toutefois, il était timoré, hésitant, balourd. Face à un adversaire tel que Lee, féroce artiste de la guerre, il était l’ours maladroit et inepte. Une phrase de Lincoln est restée célèbre : « Si le général McClellan ne fait pas usage de l’Armée, peut-être pourrait-il me la prêter quelque temps ! ». C’est que le général tenait avant tout à préserver son armée, fût-ce au prix de l’inaction. Mais, populaire chez les soldats, fermement soutenu à Washington par tous ceux qui voulaient brider Lincoln, il fit preuve d’insubordination autant que d’incompétence : la guerre piétinait, les pertes s’amoncelaient – par dizaines de milliers. Il fallut à Lincoln plusieurs années pour s’en débarrasser et pour trouver « ses » généraux, ceux qui voulaient en découdre, vaincre et terminer la guerre : le général Ulysses S. Grant et le général William Tecumseh Sherman. L’un et l’autre avaient acquis leur puissance en s’illustrant au cours des opérations des années précédentes. Une fois libérés de la tutelle de McClellan, ils écrasèrent les forces confédérées, et la guerre prit fin sur la préservation de l’Union et l’abolition de l’esclavage.

 

Différence essentielle entre Bush et Lincoln, ce dernier savait qu’il devait se défaire des poids morts qui entravaient son action, alors que Bush semble attacher un grand prix à la conservation de boulets en tous genres à ses chevilles. Cependant, à bout de souffle, assiégé à Washington par les défaites politiques, déserté par un électorat qui est moins anti-guerre qu’anti-défaite, Bush se tourna, au début de cette année, vers un officier qui n’est pas l’un de des généraux-bureaucrates, généraux-CNN, - généraux politiquement corrects -, mais un soldat pragmatique, qui a tiré les leçons des échecs – y compris ceux de la stratégie Rumsfeld – et lancé une guerre contre-insurrectionnelle.

 

Comme on le sait depuis quelque mois, boostée par l’application du Surge, la stratégie montée par Dave Petraeus est efficace, et a réussi à renverser la vapeur. L’avantage tactique, l’initiative, sont désormais du côté des forces coalisées. C’est sur le terrain, en Irak, qu’a commencé le changement politique à Washington.

 

Bush a trouvé son général, comme Lincoln avait trouvé les siens. Le séjour à Washington  qu’achève le général Petraeus a renversé la vapeur, dans ce cratère bouillonnant qu’est la capitale fédérale. Alors que l’été devait être celui de l’offensive finale des Démocrates contre l’engagement en Irak, le rapport Petraeus a paralysé leur initiative, qui voulait imposer la retraite. La stratégie actuelle continuera au moins jusqu’au printemps et à l’été 2008. Ironisons : « All we are saying, is: Give War a Chance” (tout ce que nous disons, c’est : donnez une chance à la guerre. Ndlr).

 

Au cours des auditions, lors desquelles il a présenté son rapport-bilan sur les opérations en Irak, le général a confondu ses détracteurs démocrates, et il les a immobilisés. Al Qaida-Irak (AQI. Ndlr) est en pleine déconfiture ; l’alliance sunnite avec les forces américaines contre AQI s’accompagne d’une vigueur redoublée contre les assassins iranophiles du nervi chiite Muqtada al-Sadr. Les conditions d’une stabilisation des dessinent. Voilà qui a déstabilisé les capitulards du Congrès.

 

On est cependant encore loin du compte. Car les succès militaires doivent non seulement être prolongés par une reconstruction politique en Irak, mais aussi par un recadrage de la stratégie américaine : les troubles en Irak, la guérilla, les attaques, sont très largement orchestrés par l’Iran, par la Syrie, et par l’Arabie saoudite côté sunnite. Faute de mettre les points sur les « i » avec tous ces manants, les militaires américains font face à une tâche de Sisyphes. Or Bush oscille sans fin et continue d’appliquer, en partie, les désastreuses recommandations du « Groupe d’études Irak » de MM. James Baker et Lee Hamilton : afin d’acquérir les bonnes grâces des ennemis, Iran et Syrie, et Arabie, il importe de livrer le Liban à Damas, l’Irak à Téhéran et Israël aux Arabes en général. Cela devrait permettre de se retirer d’Irak – comme on s’était éjecté du Vietnam -. On cause avec les ennemis en espérant les amadouer. Tout en même temps, on serre la vis à l’Iran avec des mesures bancaires, financières et énergétiques, qui font très mal au régime des mollahs.

 

En un mot, on est en pleine incohérence politico stratégique. La courbe d’apprentissage est hésitante, à l’image des montagnes russes. Les succès militaires sont admirables. Ils ne pourront néanmoins être pérennisés que si le politique prend le relais. Or on est bien loin du compte : les « McClellan » sont toujours là, Grant et Sherman viennent tout juste d’arriver. « Armée en marche – stratégie suivra ? ».


Correction du tir ?

Par Laurent Murawiec à Washington

George Bush
© Metula News Agency







...mais la reprise victorieuse d’une offensive militaire et politique replacerait les cols bleus dans un sens favorable à Bush et à la guerre


 

Pour le leadership démocrate, dont le chef de la majorité au Sénat, Harry Reid, pour Madam Speaker, Nancy Pelosi, à la chambre des Représentants, pour les media, qui portent à gauche à concurrence de 90 pour cent, et pour les « classes baratineuses », qui font l’opinion, ou une bonne partie de celle-ci, la cause est entendue depuis longtemps : la guerre d’Irak se solde par une défaite dont il convient d’urgence de se dépêtrer. Peu leur chaut que l’Amérique perde, pour autant que Bush tombe. Si l’effondrement du Moyen-Orient doit être la rançon d’un retrait précipité des forces américaines, peu leur importe, tant que la politicaillerie intérieure peut suivre son cours. On a rarement vu une telle disproportion entre l’extraordinaire médiocrité des motifs et l’importance historique des conséquences. C’est pourquoi, collectivement, on n’hésite pas à révéler des secrets d’Etat qui affaiblissent l’effort de guerre, à priver les forces armées de moyens qui leur permettraient de mieux lutter, à entraver la collecte du renseignement en se servant du moindre prétexte, à harceler l’Administration sur le moindre détail, même au risque de faire trébucher les soldats sur le terrain.

 

Les candidats démocrates à l’investiture renchérissent l’un sur l’autre : il faut replier les troupes et les faire quitter l’Irak le plus vite possible ; demain matin, dit l’un, ce soir même, dit l’autre, tout de suite, surenchérit le troisième. L’enjeu de la vraie guerre a disparu, rien ne compte plus que gagner la guéguerre – politique – à Washington : et pour cela, il est urgent de perdre la vraie guerre.
 
Le djihad ? La terreur ? Le 11 septembre ? Tout cela disparaît de l’horizon dans la course à la reddition engagée à l’extrême-gauche, et reprise de proche en proche par le parti démocrate : ce sont les activistes carburant à l’idéologie qui font la différence dans les élections primaires ! Barak Obama, la jolie frimousse qui a percé sur la scène politique, taille des croupières à Hillary Clinton, qui fait, quant à elle, plus « establishment. ». Obama, dont la nullité en matière de politique étrangère vient de lui éclater au nez au cours de plusieurs débats des candidats, est le favori des extrémistes. Les autres prétendants s’alignent pour ne pas se faire siffler, quitte à devoir faire le grand écart quand il s’agira de s’adresser à l’électorat tout entier.
 
Il y a peu, le New York Times, la Pravda des anti-guerre, commandait un sondage d’où il ressortait qu’un nombre croissant d’Américains s’était remis à soutenir l’effort de guerre de l’administration Bush. N’en croyant pas ses yeux, ne voulant surtout pas en croire ses yeux, l’auguste quotidien de la gauche caviar faisait refaire le sondage : comment le vulgum pecus ose-t-il contredire les pontifes de l’Establishment ? Le deuxième sondage confirma, en tous points, le premier, infligeant un démenti sérieux à ceux qui savent tout toujours mieux que les autres. Comment expliquer ce retournement, au moins partiel, de l’opinion américaine ?
 
Il y a quelques mois, le président Bush a confié au général David Petraeus la tâche difficile de remettre l’ouvrage militaire sur le métier. Le général a changé le fusil américain d’épaule. Il a abandonné trois ans d’une stratégie faillie. En bref, au lieu de se barricader en attendant que les troupes irakiennes reprennent le flambeau, Petraeus a lancé une campagne classique de contre-insurrection ; les forces américaines sont allées au contact, par petits groupes, certes plus exposés et plus vulnérables, qui ont travaillé avec les forces de sécurité irakiennes. Elles ont recherché des alliances contre les forces d’al Qaïda en Irak, elles ont utilisé les forces tribales comme contrepoids aux terroristes étrangers qui se conduisaient comme en territoire conquis.
 
Les Sunnites irakiens n’acceptent pas le « Califat » décrété par les jihadis, et se sont retournés contre ces derniers. Les forces américaines se sont aussi attaquées, et fort brutalement, aux tueurs chiites, ceux du nervi Muqtada al-Sadr. En s’en prenant aux extrêmes, elles ont renforcé les forces plus modérées – avec un succès indiscutable. Des villes et des régions, hier zones interdites, sont aujourd’hui reconquises et pacifiées.
 





Le général David Petraeus,
l’homme qui fait tourner le vent, à Bagdad et… à Washington
 
Pour faire tout cela, Petraeus a obtenu un renfort substantiel de troupes, baptisé the Surge, (la montée en puissance). Les victoires de l’armée américaine gênent les véhéments discours des Démocrates et la contestation des media, tous consacrés à prêcher la défaite ; et démentent la validité de la pseudo stratégie prêchée par les « réalistes » républicains, James Baker et compagnie, qui croient niaisement pouvoir compter sur la bonne volonté de l’Iran, de la Syrie et de l’Arabie saoudite pour aider l’Amérique en Irak. Ou qui sont prêts à tout pour avoir le calme au Moyen-Orient, y compris à le solder, « tant qu’on a le pétrole. ». C’est ce à quoi s’affaire depuis des mois Mlle Condoleezza Rice, qui réinvente la roue chaque fois qu’elle a enfourche un vélo. Alors que les partisans de la défaite poussaient à la barre pour qu’on se rue vers la porte de sortie, Petraeus a pris la voie contraire. « Elle est ardue mais elle est prometteuse », disait-il il y a seulement quelques jours.
 
D’étranges volte-face commencent à changer la physionomie du rapport à la guerre d’Irak à Washington. Ainsi, deux experts, bien connus pour leur opposition traditionnelle à la guerre, des Démocrates insoupçonnables – Michael O’Hanlon, de la Brookings Institution, un institut de recherche situé au centre gauche, et Ken Pollack, qui fut responsable du Moyen-Orient à la Maison Blanche de Clinton – sont rentrés d’un voyage d’étude en Irak avec un message neuf : la Surge fonctionne, elle est en train de retourner la situation militaire à notre profit sur le terrain. Leur article paru dans le New York Times a secoué les cocotiers du Landernau fédéral. L’important sénateur démocrate Richard Durbin, du Michigan, a concédé que la Surge avait un impact militaire important. D’autres voix démocrates se sont fait entendre sur la même fréquence. La surprise est considérable.
 
En Irak même, où de puissantes forces tribales se sont ralliées à la stratégie de Petraeus – pour éviter d’être mangées toutes crues, soit par les tueurs d’al Qaïda, soit par les meurtriers alliés de l’Iran – les prodromes d’un réalignement stratégique sont là, vulnérables mais réels.
 
C’est également pour des motifs en tous points pragmatiques que se dégage un mouvement chez les Démocrates, qui refuse de laisser faire du parti le porte-drapeau de la défaite : certains se souviennent que le triomphe de l’extrême-gauche du parti, en 1972, qui fit de l’ultra pacifiste George McGovern le candidat démocrate à la présidentielle, leur fit non seulement cadeau d’une déroute électorale, mais leur valut, parenthèse Carter refermée, trois mandats républicains successifs à la Maison Blanche. Une victoire pacifiste chez les Démocrates garantirait une série de triomphes républicains aux élections prochaines. Car l’électorat démocrate n’est pas circonscrit aux gauchistes bon teint de San Francisco ; ainsi, les cols bleus, qui avaient rallié le drapeau de Ronald Reagan, avaient durablement déserté le parti démocrate. Une bonne partie de l’électorat démocrate est conservateur et patriote. Il avait largement approuvé le renversement de Saddam Hussein. La conduite défectueuse des opérations l’a, depuis, braqué contre Bush, mais la reprise victorieuse d’une offensive militaire et politique le replacerait dans un sens favorable à Bush et à la guerre.
 
C’est à cet électorat démocrate-conservateur que s’adresse le sénateur démocrate du Connecticut Joe Lieberman, ferme soutien de la guerre contre les jihadis ; pour être réélu au Sénat, alors qu’il avait été blackboulé par les activistes gauchistes de son Etat, Lieberman s’est présenté sous l’étiquette « indépendant ». En novembre dernier, les électeurs lui ont réservé un triomphe, faisant de lui l’homme-pivot du Sénat.
 
La course aux gauchistes, qui a dominé le positionnement démocrate depuis plusieurs années, a reçu récemment plusieurs coups d’arrêt. Pour peu que la stratégie du général Petraeus continue de marquer des points, la donne changera plus encore dans les mois qui viennent. Les dés avaient été jetés, ils changent de trajectoire en plein vol.    
 
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