Ce que je sais en revanche, mais avec certitude, c’est qu’une culture vivante, au sens plein du terme, ne se serait jamais accommodée du triomphe de l’antiracisme, au sens et dans la consistance qu’il a revêtu parmi nous. Un peuple qui sait ce qu’il est- disons qui connaît ses classiques pour aller vite- un tel peuple n’accepte pas de mourir parce qu’on le lui demande, ne consent pas à disparaître pour renaître vidé de lui-même, ne se résigne pas sans résistance à se fondre dans une masse violente, certes, mais officiellement indifférenciée, qui de lui ne conserve un moment que le nom, et ce n’est qu’une humiliation de plus. Un peuple qui sait sa langue, qui connaît sa littérature, qui se souvient de sa civilisation et qui garde en son sein une classe cultivée, des élites (mais certes pas dans la nouvelle acception que les nouveaux maîtres ont donné à ce mot), un tel peuple ne se laisse pas mener à l’abattoir sans se révolter, ni pousser vers les poubelles de l’histoire en remerciant les éboueurs ; ni même ne se laisse-t-il expliquer sans broncher qu’il n’est pas un peuple, et qu’il n’en a jamais été.
L’organisation de l’ignorance, l’enseignement de l’oubli, l’ensauvagement scolaire, l’imbécillisation cathodique étaient absolument indispensables, une condition préalable sine qua non, à l’instauration de la société anti raciste telle que nous la voyons prospérer tristement sous nos yeux. (…)
Entre culture nationale et société anti raciste, il y avait certes incompatibilité radicale, assez soulignée je pense à titre emblématique, par le renversement de sens que subit d’un pôle à l’autre un mot comme discrimination : lequel, dans le langage de la culture désigne la plus grande des vertus intellectuelles, l’exercice même de l’intelligence, la qualité par excellence de la pensée ; et dans celui de l’anti racisme, le premier d’entre les péchés. »
Vu sur BAFweb - Les méthodes françaises s'exportent (ici à Lausanne, en Suisse, hier). Selon la presse helvétique, il s'agissait d'une manifestation pour lutter contre la stigmatisation de la violence juvénile et étrangère par un parti politique suisse... !
Résultat : la manifestation a sans doute été un franc succès... pour le parti contre lequel elle était dirigée...
D’une certaine différence de traitement
La chronique de Benjamin Perret
Nous sommes en droit de nous poser un certain nombre de questions suite aux débordements survenus lors de la venue de Christoph Blocher au Comptoir Suisse. À commencer par leur traitement dans les médias ainsi que des responsabilités directes de certains élus voire même de la police lausannoise.
De la même manière que les médias français qui occultent les origines ethniques et religieuses des émeutiers en banlieue en usant du qualificatif « jeunes», il n’aura pas fallu longtemps pour voir apparaître une pratique similaire dans nos journaux… En effet, on a pas beaucoup entendu parler de la responsabilité de la gauche et de la racaille, mais bien pudiquement de celle de la violence de ces fameux « jeunes ».
Rarement il y eu des incidents aussi violents pour un simple déplacement de Conseiller Fédéral, mais comme par magie une pluie d’excuses est tombée. Par exemple celle de la Conseillère d’Etat Jacqueline de Quattro qui relève que l’UDC « a été un regrettable détonateur ». Une question que Mme Quattro n’a pas du se poser lors des derniers 1er sur la pairie du Grütli. A savoir la responsabilité de la politique d’immigration suisse, forcément génératrice de tensions, dans les débordements (moins violents) de l’autre bord.
Marc Vuilleumier, responsable de la police lausanoise et conseiller municipa issu du parti «A Gauche Toute!» s’est quant à lui félicité qu’aucun des manifestants n’ait pénètré dans l’enceinte du Comptoir suisse. Lui qui avait déjà mis de l’huile sur le feu en déconseillant le déplacement à Blocher, a été incapable de contenir 100 nervis gauchistes dans des rues adjacentes et d’empêcher leurs nombreuses dégradations.
Le pire, c’est qu’ils se croient les plus démocrates !