Communiqué de presse du Front National
Une nouvelle fois, Nicolas Sarkozy trompe ses électeurs en pratiquant les repentances dont il avait solennellement annoncé la fin lors de la campagne présidentielle.
Il s’agit en l’occurrence de la repentance pour la colonisation qualifiée de « grande faute », et pour l'esclavage qualifié de « crime contre l'humanité toute entière ».
L’esclavage fut universellement pratiqué mais c’est aussi grâce à la France que celui-ci a été aboli il y a plus d’un siècle et demi !
Quant à la colonisation, celle-ci a eu, comme toute aventure humaine, sa part d’ombres mais aussi sa part de bienfaits que beaucoup de peuples africains ou asiatiques regrettent amèrement.
C’est grâce aux explorateurs, aux pionniers, aux défricheurs, aux bâtisseurs, aux soldats, aux missionnaires, aux médecins coloniaux, aux administrateurs de l’Outre-mer, que les routes, les ponts, les chemins de fer, les ports, les hôpitaux, les dispensaires et les écoles ont été édifiés, que la lèpre ou le choléra, la fièvre jaune ou la variole et nombre de maladies tropicales ont été combattues voire éradiquées.
C’est ainsi grâce à la colonisation qu’en Afrique, l’alphabétisation s’est développée, que les guerres tribales ont cessé, que l’hygiène et l’éducation ont progressé.
Négliger cela, c’est faire injure à la vérité historique ; c’est tomber dans un tiers-mondisme primaire : c’est pratiquer une repentance subversive, par laquelle la dénonciation de la colonisation passée de l’Afrique par l’Europe, dont tous les bénéfices ont été laissés aux Africains, sert à justifier aujourd’hui la colonisation de l’Europe par l’Afrique, dont les bénéfices ne sont pas évidents, c’est le moins que l’on puisse dire.
Pour le président français, c'est au sein même de l'identité africaine qu'il semble falloir chercher les freins au développement du continent : "Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire (…). Jamais il ne s'élance vers l'avenir (…). Dans cet univers où la nature commande tout, l'homme reste immobile au milieu d'un ordre immuable où tout est écrit d'avance. (…) Il n'y a de place ni pour l'aventure humaine, ni pour l'idée de progrès." Pour M. Sarkozy, le salut du continent ne pourra venir que du métissage, de l'assimilation de la part de civilisation européenne laissée par l'Histoire : "Elle est le fruit d'un grand péché d'orgueil de l'Occident mais elle n'est pas indigne (…), car elle est l'appel de la liberté, de l'émancipation et de la justice." Le chef de l'Etat français pense que ce métissage préparera "l'avènement de l'Eurafrique, ce grand destin commun qui attend l'Europe et l'Afrique" que son projet d'"Union méditerranéenne" pourrait préfigurer.
Suite
Moralité
Sarkozy est un raciste de la pire espèce car son discours sous-entend que les Africains seraient des arrièrés incapables de se dévélopper sans mélanger leurs gènes à ceux des Européens...